Rodez : Les 220 salariés de Confort et Systèmes manifestent pour sauver leur emploi 
Midilibre.fr 12/02/2013
Midilibre.fr 12/02/2013
Les manifestants ont brûlé des fauteuils sur la place d'Armes, à Rodez.
(SEBASTIEN HERVIER) 
Plus de deux cents personnes ont manifesté mardi à Rodez pour la 
sauvegarde de l'entreprise sévéragaise Confort et Systèmes. Une réunion 
décisive pour l'avenir du site a eu lieu mardi soir à Paris.
Plus de deux cents personnes ont investi les rues de la capitale 
aveyronnaise  mardi, afin de tenter de sauver l'entreprise Confort et 
Système basée à Sévérac-le-Château.[1]
Les salariés, accompagnés d'anciens employés et d'habitants du canton de
 Sévérac, ont multiplié les actions pour se faire entendre dans la cité 
ruthénoise. La journée a débuté avec une opération de filtrage des 
véhicules et de tractage en matinée au rond point Saint-Marc, puis les 
manifestants se sont dirigés vers le centre-ville en début d'après-midi 
au sein des quatre bus mobilisés pour l'événement.
Des élus de tous bords
Après une flambée de fauteuils devant la cathédrale, le cortège a pris la direction de la préfecture, où un rendez-vous avec la préfète Cécile Pozzo di Borgo était prévu.
Des élus de tous bords ont pris part à la manifestation. La conseillère 
générale socialiste du canton de Sévérac, Catherine Laur, était en effet
 présente, ainsi que son président, Jean-Claude Luche (Divers droite). 
Le maire socialiste de Rodez, Christian Teyssèdre, était lui aussi de la
 partie tout comme de nombreux maires du canton sévéragais.
Une réunion décisive a eu lieu mardi soir à Paris, entre le cabinet du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, et l'actionnaire principal du groupe Cauval,
 Gilles Silberman. L'objectif sera de réfléchir à des scénarios 
possibles pour éviter la liquidation judiciaire de l'entreprise.
Confort et Systèmes emploie actuellement 220 personnes sur le site de Sévérac-le-Château.
[1] Fin novembre donc, les employés de l’usine sévéragaise apprennent que leur société, en cessation de paiement
 et placée pour la cinquième fois en redressement judiciaire, va 
finalement déposer le bilan le 3 décembre. Spécialisée dans la 
fabrication de canapés de qualité, celle-ci dépend du bon vouloir de 
Cauval Industries (Dunlopillo, Treca, etc.), un groupe auquel elle 
appartient et qui s’est déjà “illustré” en début d’année en licenciant 
les 170 salariés nord-aveyronnais de Valaubrac et Aramilis. (article détaillé) 
Pour en savoir plus
Confort et Systèmes : "L’État cherche des solutions", selon Béatrice Marre
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