Rythmes scolaires, loi d'orientation, conditions de travail...
ne nous Peillon pas de mots...l'austérité social-libérale a pris le relais de l'austérité sarkozyenne !
 [le NPA 34 apporte son soutien à l'action des personnels de l'Education Nationale le mardi 12 février]
La position du NPA
Extrait
Rien n’est gagné, Peillon a déclaré : « il n’y a pas de 
proposition alternative », confirmant la volonté du gouvernement de 
promulguer le décret et s’appuyant ainsi sur le refus du syndicat 
majoritaire, le SNUipp-FSU, d’exiger le retrait du projet. 
Dans les écoles, AG et réunions syndicales doivent se multiplier. Au conseil syndical du SNUipp des Bouches-du-Rhône, une motion repoussée de justesse jugeait que « La réponse face à un tel projet s’impose d’elle-même : l’unité pour le retrait pur et simple. L’heure n’est plus de demander au gouvernement des précisions ou de nouvelles concertations ».
À l’évidence, c’est en multipliant les prises de position, pour l’unité des enseignants et de leurs syndicats contre ce projet et non pour une « réécriture » qu’il sera possible d’obtenir le retrait de ce texte et de la loi d’orientation dont découle ce décret. En tous les cas, l’heure est à la mobilisation.
Opposition aux réformes : les enseignants commencent à avoir le rythme
La réforme des rythmes scolaires est en train de mettre le 
feu dans l’Éducation nationale. Jeudi 17 janvier, environ 150 
enseignantEs du 1er degré étaient en grève dans le 92, principalement 
dans le nord du département. Mardi 22 janvier, 90 % de leurs homologues 
de Paris étaient en grève, 366 écoles fermées, des chiffres historiques. 
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L'urgence de déjouer la tentative du gouvernement de "monter" les parents contre les profs !
A Paris c'est bien parti ! 
Rythmes scolaires : les parents parisiens donnent de la voix
Libération  
Rentrée des classes à Paris, en septembre 2010. (Photo Charles Platiau. Reuters)
Reportage Une deuxième réunion publique s'est tenue mercredi soir dans le XIe arrondissement, dans une ambiance électrique.
Assises sous les paniers de basket du gymnase
 Japy, à Paris, Anne Hidalgo, première adjointe au maire, et Colombe 
Brossel, chargée de la vie scolaire et de l’éducation, entourées du 
recteur et d’élus municipaux. Face à elles, plusieurs centaines 
d’enseignants, d’animateurs et de parents d’élèves venus chercher des «réponses concrètes»
 à leurs interrogations. Les deux élues défendent le projet municipal de
 réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, qui fait 
actuellement l’objet d’une fronde des enseignants parisiens, qui 
annoncent un second mouvement de grève mardi prochain, après celui, très suivi du 22 janvier.
 La première joue l’apaisement, la seconde défend le projet bec et 
ongles. Dans les deux cas, les cris et les huées montent rapidement de 
la salle.
«Il ne faut pas se crier dessus, il ne faut pas se
siffler», avait pourtant intimé Vincent Peillon, ministre de l'Education,
en visite lundi dans une école du XIe, faisant référence à la précédente
réunion publique parisienne sur le sujet, le 24 janvier. Une «concertation»
de deux heures durant laquelle enseignants, animateurs et parents d’élèves
s’étaient violemment accrochés avec les élus et le rectorat sur le retour de la
semaine de 4 jours et demi dans les écoles de la capitale. Un souvenir «douloureux»
de l’aveu de chaque camp. 
«On ne comprend pas pourquoi la mairie est si pressée»
Mais la soirée de mercredi dans le XIe arrondissement ressemble 
plutôt à un remake de cette première réunion. Après une heure et demi de
 chahut, Marie-Sandrine, représentante FCPE, quitte la salle. «J’en 
ai mal à la tête ! Ça part dans tous les sens, c’est dommage. Mais je 
suis contre le décret. On ne comprend pas pourquoi la mairie est si 
pressée... Les réponses ne rassurent pas, le budget est insuffisant. On 
espère tous un retournement de situation.» Au fond du gymnase, 
gardant un oeil sur ses trois filles qui jouent dans un coin, Hiro 
critique lui aussi l’entêtement municipal : «C’est du martelage, la voix des parents n’est pas entendue. On est face à un mur.»
Les peurs des parents se cristallisent autour de la pause méridienne,
 qui serait allongée de 45 minutes pour permettre l’organisation 
d’activités periscolaires, non-obligatoires et gratuites. Une mère prend
 le micro : «On est tous d’accord, la semaine de quatre jours c’est 
de la merde, désolé de le dire. Mais est-ce qu’on a vraiment les moyens 
de faire cette réforme ?»
A lire aussi  notre entretien avec Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp (principal syndicat du primaire)
Anne Hidalgo répète que la mairie a déjà réservé cinq millions 
d’euros sur le budget de 2013, en plus de l’aide promise par l’Etat. Un 
représentant du Théâtre de la Ville annonce la création de spectacles 
adaptés de 45 minutes pour se caler sur les nouveaux rythmes...  Rien 
n’y fait, le message ne passe pas. Et certaines réponses évasives 
n'arrangent rien. Quand il s’agit de savoir quels locaux seront utilisés
 pour les activités périscolaires, Colombe Brossel répond qu’il faudra 
être «imaginatif».
«Il y a une vraie unité contre ce décret»
Même les parents «d’accord sur le principe» d’un retour à la semaine de quatre jours et demi se disent inquiets. «Comment croire qu’on va avoir le temps d’amener les enfants au musée en trois quarts d’heure ? demande Olga, mère de deux enfants. Pourquoi
 chercher à aligner les rythmes des maternelles et des élementaires ? 
Les parents soutiennent les profs. Notre parole n’est pas confisquée par
 les enseignants !»
«Les médias donnent l’impression que la partie est gagnée mais ce n’est pas le cas !», ajoute Alice, venue avec sa fille «qui ne veut pas aller à l’école le mercredi. Il
 y a une vraie unité contre ce décret contrairement à ce que veulent 
faire croire les politiques. Surtout, ça ne règle aucunement les vrais 
problèmes comme l’échec scolaire d’avoir une demi-heure en moins chaque 
jour ou des activités en plus le midi...»
L’intervention de Jean-François Fontana, instituteur et fondateur de SUD-éducation, fait un tabac auprès des parents : «Les
 deux heures supprimées par la loi Darcos ne sont pas rétablies. On va 
étaler le temps sur la semaine, parce qu’il n’est évidemment pas 
question de toucher à la répartition sur l’année évidemment, ça 
toucherait trop de lobbies... Mais la vraie raison de cet empressement, 
c’est qu’on ne veut pas que cette mesure intérfère avec les municipales !»
A lire aussi  les raisons de l'opposition des enseignants 
Anne Hidalgo tente de rassurer : «Ce qui nous guide, c’est l’intérêt des enfants.» Huées à nouveau. La candidate à la succession de Bertrand Delanoë ne s’interrompt pas : «Il y a aussi des enfants qui ne sont pas bien chez eux, et c’est pas plus mal qu’ils passent plus de temps en collectivité.» «Laissez nos enfants tranquilles», crie une mère. «Cette réforme va aider beaucoup d’enfants de milieux défavorisés», répond Hidalgo. L’argument peine à convaincre auprès de ces familles vivant dans le centre de la capitale.
«Revenir à plus de rationalité»
La soirée se termine avec la salle chantant «Abrogation, abrogation !» pendant que Colombe Brossel s’égosille. Devant les journalistes, Anne Hidalgo, sourire forcé, fait le service après-vente. «On
 a bien avancé, sereinement. En tout cas je pense qu’on doit revenir à 
quelque chose de plus raisonnable, à plus de rationnalité ! C’est une 
trop belle réforme pour qu’on laisse tomber...»
A la sortie, Françoise, venue «sans a priori» avec son fils de 10 ans, est déçue. «Je
 ne suis absolument pas convaincue par ce que j’ai entendu. Je suis 
favorable à une réforme des rythmes de travail mais pas de cette 
manière. Il faut de vraies concertations, plus restreintes. Je 
suis choquée par la violence des échanges dans ce type de réunion, même 
mon fils a eu un peu peur à un moment !»
L'article sur le site de Libération 
Les parents présents jurent que la situation des 
écoles de Seine-Saint-Denis est devenue intenable : 75% des absences 
n'ont pas été remplacées depuis la rentrée de janvier, expliquent-ils.
Il n'y a pas de place pour faire classe en maternelle, on réquisitionne le dortoir !
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L'arnaque
 du gouvernement : il créé des postes qui ne compensent pas les lourdes 
pertes héritées du sarkozysme et il embauche surtout des précaires et 
des étudiants !
L'Hérault du jour du 24 janvier 2013
L'Hérault du jour du 24 janvier 2013
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FSU 34 : "Nous sommes tout à fait inquiets"
L'Hérault du jour du 17 janvier 2013
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 Le revoilà le "corporatisme" enseignant !
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