Le président du conseil général du Gard a dû écourter le débat d’orientation budgétaire avec
l’arrivée sur l’estrade sous les coups de midi d’agents départementaux
en grève [voir article ci-dessous leurs revendications]. Plus tôt en matinée, Damien Alary avait laissé pourtant la
parole aux collectifs anti nucléaire opposés au projet de surgénérateur
Astrid à Marcoule ainsi qu’aux agents grévistes (à peine 5 % selon le
Département). Mais, après les dérapages verbaux d’une poignée de
manifestants, Damien Alary a décidé de ne plus laisser la parole.
Malgré une énième réunion avec les présidents de groupe, les agents,
déçus, ont donc décidé d’interrompre définitivement la séance publique.
Le président du conseil général du Gard n’a pas digéré l’événement.[...]
"Certains ont essayé de me faire sortir de mes gonds en organisant une espèce de guérilla".
"Certains ont essayé de me faire sortir de mes gonds en organisant une espèce de guérilla".
L'article intégral sur le site de Midi Libre
Les agents en colère troublent la séance du conseil général du Gard
Chronologie des événements.
8 h 45 : devant les grilles de la préfecture, les collectifs
anti-nucléaire déploient leur banderole, bientôt rejoints par ceux de
Greenpeace pour s’opposer au projet du surgénérateur Astrid à Marcoule.
A lire aussi
Mobilisation des agents du conseil général du Gard en grève
La grève des fonctionnaires a été bien suivie ce jeudi au conseil
général du Gard. Le conflit entre syndicats et le président Alary au
sujet du temps de travail accentue le mouvement de grogne.
La grève dans la fonction publique d’aujourd’hui a pris une autre
ampleur dès ce jeudi matin au conseil général du Gard dont les
représentants CGT et Sud sont en conflit ouvert avec le président Alary
et les élus de la majorité, coupables selon les grévistes de vouloir
imposer leur projet d’allongement du temps de travail, de refuser une
revalorisation salariale et une prise en charge plus importante de la
complémentaire santé.