Montpellier : 300 salariés de Tam devant les prud'hommes
Contestant le versement d'une prime de 400 € à une seule catégorie
d'employés, lors du lancement de la ligne 2 de tramway, en 2006, trois
cents autres agents de la société de transports s'appuient sur un
jugement favorable de la juridiction sociale.
La prime de 400 € continue de faire des vagues chez Tam. Tant et si bien
qu’à la fin du mois, près de 300 salariés de la société seront devant
le conseil des prud’hommes pour en obtenir le versement. Initialement,
cette gratification exceptionnelle avait été octroyée à dix-neuf
salariés du service de régulation environ un an après la mise en service
de la deuxième ligne de tramway, en décembre 2006.
Une prime déjà versée lors du lancement de la ligne 2
Un versement discriminatoire ?
Selon la CGT, la décision revêtait un caractère discriminatoire en écartant la grande majorité des salariés. En mars 2011, ce contentieux s’était ainsi achevé devant le conseil des prud’hommes, où 280 salariés, des conducteurs de tram et de bus mais aussi des membres des services commerciaux, avaient demandé à toucher la fameuse prime. Un recours qui avait abouti favorablement. Dans leur décision, les conseillers avaient indiqué que "cette pénibilité, ce stress ont également été ressentis par les autres agents de Tam, parmi lesquels les conducteurs du tram, non seulement pendant les travaux de mise en place de la ligne 2 mais aussi pendant le lancement de cette ligne."
Un enjeu financier important
Ce jugement a été considéré comme une grande victoire par la CGT, très remontée contre l’ancien directeur. Il a aussi donné des idées à d’autres salariés. À la fin du mois, le dossier de quelque 300 agents sera donc à nouveau soumis au conseil de prud’hommes. L’enjeu financier n’est évidemment pas mince pour la société de transports contrainte de sortir près de 150 000 € lors de la première affaire.
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