:
25 mai : Trèbes : près de 80 anti-OGM mobilisés contre Monsanto
Les anti-OGM fêtent leurs 10 ans
Trèbes. Les anti-OGM ne veulent pas de «Monsantox»
Les anti-OGM fêtent leurs 10 ans
Trèbes. Les anti-OGM ne veulent pas de «Monsantox»
Autre problématique liée au site trébéen, l'extension en cours avec 60 nouveaux silos.
(NATHALIE AMEN VALS)
Le samedi 25 mai sera le cadre d'un mouvement mondial contre la
multinationale Monsanto. A l'appel d'associations, des manifestations
sont programmées dans différentes villes en France. Trèbes, avec son
usine de production installée depuis 30 ans, fait partie des sites où un
rassemblement est programmé.
Depuis la dernière manifestation programmée par les anti-OGM sur le site
trébéen de Monsanto, c'est aux riverains qu'est revenu l'acte le plus
significatif dans la lutte contre la multinationale américaine. Les
habitants de la zone du Caïrat ont ainsi mis à exécution leur menace d'engager une procédure destinée
à contester une extension permettant d’accueillir 60 silos de 125
tonnes destinés au traitement et au stockage de la production de 3 000
hectares de maïs. C'est ainsi le 4 juin que le tribunal administratif
devra statuer sur la procédure de référé suspension, destinée à stopper
les travaux. Il sera un peu plus tard temps pour l'instance de statuer
sur le recours en annulation du permis de construire.
Un appel relayé par la Conf', Greenpeace, les Faucheurs, Nature et Progrès
Mais dès samedi, les militants seront à nouveau les principaux acteurs des lieux. La Confédération paysanne, les Faucheurs volontaires, les Amis de la terre, Greenpeace ou encore Nature et Progrès : toutes ces associations connues pour leur engagement militant répondront à un appel international qui fait de la journée du 25 mai une journée "contre Monsanto". Les membres de ces associations ont leurs habitudes sur le site trébéen : la dernière action date du mois de mars 2013, alors que certains anti-OGM étaient un peu plus d'un an plus tôt parvenus à s'introduire dans les lieux, suscitant la colère de la société.
Samedi, c'est à 11 h que le rendez-vous est fixé devant l'usine trébéenne, en affichant le souhait d'une manifestation "non violente". D'autres rendez-vous du même type sont programmés à Paris, Marseille ou encore Strasbourg. L'opération permettra aux associations de faire entendre leurs multiples revendications : "rendre obligatoire, par devoir d’information, un étiquetage des produits issus d’OGM au niveau européen" ; "débloquer des crédits de recherche pour étudier les conséquences à long terme d’une alimentation OGM sur la santé publique" ; "réévaluer les molécules de synthèse employées par Monsanto" en prenant "en compte toutes les études indépendantes et non les études financées par cette firme dont la crédibilité est sévèrement remise en cause" ; "procéder à une mise en jour des études sur les liens entre l’exposition chronique aux produits chimiques agricoles et l’augmentation des cancers et des problèmes d’infertilité".
Un repas place Carnot après le rassemblement devant l'usine
Dernière revendication formulée, cette fois à l'adresse des élus et responsables, celle de l'"ouverture d'un grand débat national sur les orientations responsables et soutenables de l’agriculture de demain, pour préparer et mettre en oeuvre sa nécessaire conversion écologique".
Pour achever la journée de mobilisation, c'est à Carcassonne que les manifestants ont prévu de se retrouver, sur la place Carnot, à 13 h 30, pour un repas tiré du sac, "loin de la pollution" et de la "zone contaminée".
Des covoiturages organisés de Narbonne à Pamiers
L'article sur le site de Midi Libre
A lire aussi
Des militants anti-OGM manifestent sur un site de Monsanto dans l’Aude
Aude : les riverains de Monsanto songent à "contester le permis de construire"
NPA 34, NPA