ERDF, une société anonyme à logique comptable où pourtant l'Etat est largement majoritaire...Tant pis pour les usagers (et les personnels) ! 
L'Hérault du jour dd 10 mai 2013
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Extrait : La Cour des comptes a prôné dans son rapport annuel 2013 présenté le 12 
février une meilleure coordination entre les collectivités locales et 
ERDF sur les réseaux de distribution d’électricité, une approche 
globalement saluée par les différentes parties.
 EDF-GDF : violences patronales et privatisations (article de 2011
Le dernier socle  du service public de l’énergie d’EDF-GDF, filialisé
 depuis 2007 sous le  nom de service commun ERDF GRDF (techniciens en 
bleus qui interviennent  au domicile) doit disparaître pour mettre un 
point final à la  privatisation de l’énergie, de l’électricité et du 
gaz. Cette  disparition annonce des plans sociaux. Les services de la 
distribution  doivent être concurrentiels, liés à chaque fournisseur 
(EDF, GDF, Poweo,  Direct Energie, etc.). Mais pour permettre une 
meilleure rentabilité  dès 2013, les compteurs Linky, dits 
« intelligents » seront posés. Ils  permettront d’adapter la 
tarification des usagers à l’heure, au jour, à  la semaine, à la saison.
 Plus il y aura de consommation au niveau  national, plus le tarif sera 
élevé. Ils pourront être coupés à distance,  augmentant encore plus la 
précarité énergétique. D’un autre côté, la  pose de ces compteurs va 
permettre de supprimer 70 % de l’effectif des  techniciens clientèle. En
 effet, les réparations pourront se faire à  distance ainsi que les 
augmentations de puissance et la relève des  consommations. À terme, de 
lourds plans sociaux sont à venir.
C’est pourquoi, dès aujourd’hui les directions tentent d’écraser dans l’œuf toute velléité de résistance sociale du personnel
 Montebourg, des nationalisations aux privatisations
 (JDD 5 avril 2013)
Alors qu'Arnaud Montebourg a brandi à plusieurs reprises la 
menace de nationaliser temporairement les sites de groupes tels 
ArcelorMittal, le ministre du Redressement productif a évoqué de ventes 
de participations de l'Etat dans le Wall Street Journal de vendredi. Selon le quotidien américain, EDF pourrait être concerné.  [...]
Quand Arnaud Montebourg évoque des privatisations partielles dans le Wall Street Journal de vendredi,
 la déclaration étonne. "Dans le cadre de la restructuration budgétaire 
et la modernisation des politiques publiques, nous réfléchissons en 
effet à un changement de nos participations", a déclaré le ministre au 
quotidien économique avant d'ajouter : "Nous n'excluons pas ce genre 
d'action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les 
entreprises." 
Le ministre a refusé de dire quelles entreprises pourraient être concernées, mais le Wall Street Journal a
 mené l'enquête de son côté. Cité par le quotidien économique américain -
 l'un des plus lus au monde -, un responsable français affirme sous 
couvert d'anonymat qu'EDF serait "le choix évident". L'Etat possède 
84,4% d'EDF, soit une participation de 24,2 milliards d'euros au cours 
boursier de vendredi. Le géant français de l'électricité n'a pas 
souhaité faire de commentaires. Bercy, interrogé par l'AFP, a assuré 
qu'"aucune cession n'est programmée à l'heure actuelle". "Et en tout 
état de cause, ces opérations ne visent pas à combler les déficits", 
a-t-on ajouté.
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