Les salariés sont venus apporter leur soutien à Jean-Christophe Jolbert, en arrêt de travail
Jean-Christophe Jolbert, salarié et élu CGT en butte avec sa direction à
l’usine Haribo d’Uzès, n’a toujours pas repris le travail. Licencié
"injustement", selon ses camarades de la CGT, pour fautes graves puis en
voie d’être réintégré suite à une décision de l’inspection du travail
(qui a rejeté la demande de licenciement pour fautes graves), l’employé
est, d’après ses collègues, épuisé moralement, physiquement et dans une
situation financière difficile.
Rencontre avec le directeur de la CPAM
Hier, vers 13 h 30, Katy, l’épouse de Jean-Christophe Jolbert, accompagnée d’une délégation de syndicalistes de la CGT, a rencontré le directeur de la CPAM et le responsable des médecins conseils. "Mon mari veut reprendre le travail mais on aimerait qu’il obtienne un poste aménagé. Il est actuellement dépressif", explique Katy Jolbert. "La direction d’Haribo ne veut pas nous entendre, déclare Jérôme Maurin de la CGT. Et on a l’impression qu’elle se complaît dans cette situation."
"Nous sommes là dans une situation relativement classique, constate Christian Fathoux, directeur de la CPAM. Malheureusement, nous avons beaucoup de personnes qui se trouvent dans la même situation lorsqu’elles prennent le risque de déposer un recours. La caisse peut leur débloquer une somme de 100 à 300 € en attendant." L’expertise pourrait avoir lieu dans une quinzaine de jours. Un rendez-vous est prévu demain avec l’assistance sociale de la CPAM.
L'article sur le site de Midi Libre
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NPA 34, NPA