Entrevue de Philippe Poutou accordée à L'Hérault du Jour
30 mai 2013
[Philippe Poutou participera aujourd'hui à la marche des fiertés de Montpellier avant de rejoindre la salle Pitot où se tiendront les 6 heures anticapitalistes du NPA 34]
A lire aussi : Ford Blanquefort : une victoire d’étape, un encouragement (par Philippe Poutou, ouvrier à Ford Blanquefort)
L'ancien candidat du NPA à la présidentielle est en meeting samedi 1er juin à Montpellier.
Qu’attendez-vous de cette initiative ?
Comme pour toutes les autres réunions que nous organisons, c’est une rencontre avec les militants et les sympathisants pour montrer qu’on est toujours là, qu’on existe et qu’il y a les moyens de faire autre chose.
Par exemple en ce jeudi, vous êtes à Tarbes dans le même contexte ?
C’est un peu différent puisqu’il s’agit d’un meeting unitaire avec le Front de gauche et les organisations syndicales. On est dans cette configuration où l’on se retrouve, où l’on pédale ensemble pour combattre la crise et l’austérité.
Le NPA a eu les résultats modestes qu’on connaît aux présidentielles, ensuite une partie de ses membres a rejoint le Front de gauche, comment faites-vous face ?
C’est une situation difficile qui fait partie des aléas de la vie politique. Il y a des désaccords, des crises ou mini-crises, des séparations. On a essayé de l’éviter... aujourd’hui on essaie de tenir le cap, c’est-à-dire contribuer à constituer une force anticapitaliste qui soit du côté des salariés, de la population. Cela se fait en lien avec le Front de gauche où on retrouve les camarades partis récemment, avec Lutte ouvrière, avec des syndicats, avec des associations comme Attac, Copernic... L’idée c’est que du côté de la population, on retrouve le moral et la force pour se battre.
C’est difficile parce que les gens avaient espéré...
La déception n’est pas énorme parce que la campagne d’Hollande n’avait pas suscité beaucoup d’espoirs, mais il y avait une telle envie de se débarrasser de Sarkozy et de sa bande, de respirer un peu et de trouver un gouvernement un peu plus du côté de la population. Mais en fait, la politique est quasiment la même. Comment redonner l’espoir ? Ce qu’on sait, c’est qu’on a intérêt à relever la tête collectivement, à reconstruire le mouvement social. Ce qu’on sait, c’est qu’il ne faut pas qu’on lâche parce qu’on peut faire autre chose.
Pourquoi n’avez-vous pas rejoint le Front de gauche ?
Parce que nous avons de gros désaccords notamment à propos du gouvernement. Le Front de gauche pense qu’il faut le pousser à mener une politique de gauche. Le NPA estime qu’il ne mènera jamais une politique de gauche, même avec Mélenchon Premier ministre. La seule réalité, c’est qu’il faut que la colère s’exprime.
Recueilli par A.M.
Ford Blanquefort : une victoire d’étape, un encouragement (par Philippe Poutou)
Le 24 mai s’est déroulé à l’usine un comité de pilotage (préfet,
élus locaux, ministère du Redressement productif, Ford Europe…) marqué
par la signature d’un accord entre les pouvoirs publics et Ford Europe.
Débats, interrogations, échanges...
surtout pas une grand-messe !
Le samedi 1er juin,
l'anticapitalisme sera en fête et en débats
pendant 6 heures à Montpellier :
pendant 6 heures à Montpellier :
de 17 h. à 23 h
Salle Guillaume de Nogaret (espace Pitot)
Restauration,
buvette, Librairie La Brèche (en présence d'auteurs : Karak, J.M. Rouillan, Tristan Cabral), Stands
associatifs, Artiste peintre, musique.
ESPACE ENFANTS
Bien sûr, le NPA a quelques certitudes bien ancrées. En particulier
celle que le capitalisme, en imposant sa logique folle de recherche
permanente du profit pour une infime minorité de la population, mène
l'humanité et la planète à la catastrophe. Et que l'avenir ne peut se
concevoir qu'au prix de sa disparition et de l'instauration d'une
société débarassée de l'exploitation et des oppressions, soucieuse du
bien-être de toutes et de tous, respectueuse des individus... et des
équilibres écologiques.
Mais il ne suffit pas de vouloir ! Il
ne suffit pas d'aspirer au développement des luttes, encore faut-il
réfléchir à la meilleure façon d'aider à leur développement, à leur
convergence, à leur généralisation. Il ne suffit pas d'avoir conscience
de la nécessité de l'unité, encore faut-il trouver le chemin pour
qu'elle soit réelle et sans ambiguïté..
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Luttes, unité, solidarité internationale... Autant de questions sur lesquelles notre parti a réfléchi, débattu. Autant de questions sur lesquelles il faut continuer à discuter, à débattre...
C'est pourquoi nous avons conçu ces 6 heures comme un moment de débats. La soirée commencera donc par 2 ateliers-débat à partir de 17h.
+ « Luttes sociales » animée par P. Poutou en présence de militants syndicaux engagés dans les luttes de la région.
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Luttes, unité, solidarité internationale... Autant de questions sur lesquelles notre parti a réfléchi, débattu. Autant de questions sur lesquelles il faut continuer à discuter, à débattre...
C'est pourquoi nous avons conçu ces 6 heures comme un moment de débats. La soirée commencera donc par 2 ateliers-débat à partir de 17h.
+ « Luttes sociales » animée par P. Poutou en présence de militants syndicaux engagés dans les luttes de la région.
+ «
Biens communs, anti-productivisme et démocratie »
en présence de militants associatifs (nucléaire, eau, Notre Dame des Landes etc...).
à 20h.30
MEETING-DEBAT
avec Philippe POUTOU
Organisons la riposte ...
... préparons l'alternative !
Réunion : le CPN [Conseil Politique National du NPA] au travail
Aujourd'hui le Motivé-e-s nouveau, le 1er juin tout pour booster sa motivation anticapitaliste !
NPA 34, NPA