Perpignan. "Une opposition de gauche pour une alternative à l'austérité et un rejet de la droite et de l'extrême droite"
Perpignan. Marche citoyenne : près de 900 personnes ont défilé contre l'austérité dans la cité catalane
L'Indépendant Le 6 mai 2013 par V. Pons
L'appel à manifester en ce dimanche 5 mai place de la Victoire a été
entendu par près de 900 personnes venues participer à cette "Marche
citoyenne pour la VIe République".
Les forces du Front de gauche, auxquelles s'était joint le NPA, se sont mobilisées "en
nombre, se réjouissaient les organisateurs, pour lutter contre la
finance et l'austérité et instaurer une démocratie réelle qui mettra fin
au pouvoir de l'argent !"
Rassemblés dans le calme vers 10 h 30 au pied du Castillet, les manifestants ont tout d'abord écouté avec attention les divers discours des représentants syndicaux avant de former le cortège et de s'acheminer vers la place Rigaud puis la place Cassanyes et de revenir, avant dispersion, place de la Victoire.
Jean Boucher, représentant du NPA66 soulignait : "Il est urgent, à
l'heure du bilan catastrophique de la première année présidentielle de
François Hollande, qu'une opposition de gauche se regroupe pour proposer
une alternative face à tous les partis de l'austérité et aussi contre
la droite et l'extrême droite qui tentent de tirer profit du
mécontentement populaire. Le gouvernement actuel ne peut plus rester
sourd à la colère montante des Français et à la crise sociétale profonde
que nous traversons. Notre pouvoir d'achat a drastiquement diminué et
la politique économique appliquée nous mène droit dans le mur ! Il faut
donc que Hollande se ressaisisse et tienne enfin les promesses qu'il a
faites lors de sa campagne. Maintenant, il lui faut réellement changer
de cap en axant ses efforts sur l'emploi, les retraites et le pouvoir
d'achat".
De son côté Pierre Place, le secrétaire général de la CGT 66 martelait : "Nous
nous sommes engagés dans la bataille contre cette politique d'austérité
parce que nous estimons qu'il est encore temps de sauver les meubles...
Mais on ne peut plus fermer les yeux, surtout dans un département
économiquement sinistré : songez que nous détenons le triste record du
PIB le plus bas de France et que le taux de chômage, dans les P-.O.
atteint désormais 15,3 % ! Je pense aussi à tous ces licenciements
déguisés, ces milliers de CDD bloqués. Il faudrait également élargir le
volet de la fiscalité...".
Et de conclure : "C'est la raison pour laquelle nous restons
vigilants et mobilisés. Dans ce sens nous proposons, dans la semaine du 9
au 15 juin prochain, de nous rassembler au sein de la Confédération
européenne des syndicats (CES)* afin d'organiser des journées d'action
sur Perpignan. L'an dernier, c'est l'Espagne qui nous avait accueillis".
(*) La CES a été fondée en 1973, elle représente aujourd'hui 85 organisations syndicales dans 36 pays européens. Hier, à Perpignan, la forte mobilisation des forces du Front de gauche a autant surpris que réjoui les organisateurs.
L'article sur le site de L'Indépendant
"Pour une démocratie réelle"
Rassemblés dans le calme vers 10 h 30 au pied du Castillet, les manifestants ont tout d'abord écouté avec attention les divers discours des représentants syndicaux avant de former le cortège et de s'acheminer vers la place Rigaud puis la place Cassanyes et de revenir, avant dispersion, place de la Victoire.
Alternative aux partis de l'austérité
Le PIB le plus bas de France
Journées d'action du 9 au 15 juin
(*) La CES a été fondée en 1973, elle représente aujourd'hui 85 organisations syndicales dans 36 pays européens. Hier, à Perpignan, la forte mobilisation des forces du Front de gauche a autant surpris que réjoui les organisateurs.
L'article sur le site de L'Indépendant
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