Une cinquantaine de personnes est partie ce samedi matin à 9h37 pour
défendre la ligne Béziers-Neussargues-Paris. Objectif : rappeler
"l'importance" de ce train.
Pour que la ligne SNCF Béziers-Neussargues-Paris perdure, le comité
pluraliste de la défense de la ligne éponyme, ne baisse pas les bras. Ce
samedi matin, il a lancé, depuis la gare de Béziers, une grande marche
qui va rejoindre Neussargues le 24 juin prochain.
Une première halte a été faite non loin du collège Jean-Perrin où la SNCF avait prévu de créer une gare pour desservir une grande partie de Béziers et qui ne compte pas moins de 10 000 habitants sur un rayon d’un km. Gérard Oulès, le premier adjoint de Béziers, y a installé un panneau de soutien au comité. Devait suivre un arrêt à Boujan, où le maire Philippe Rougeot, a donné son point de vue quant à la stratégie de la SNCF sur la desserte de Béziers et de sa commune. De là, les sympathisants ont continué leur marche vers Magalas où ils devraient arriver vers 16 h 30.
Le comité pluraliste mène son combat pour défendre la ligne de l’Aubrac depuis 1995. En 2002, quelque 600 millions d’euros avaient été débloqués pour rénover le parcours. Jean-Claude Gayssot, alors ministre des Transports, avait pris une large part dans ce combat pour sauver la ligne. Il était venu à Saint-Chély-d’Apcher en Lozère, pour lancer un vaste chantier de changement des voies. Quelques mois plus tard tout était interrompu. Depuis, les tronçons sont fermés les uns après les autres.
L'article sur le site de Midi Libre
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