30 mai : "La situation maritale de Christine Boutin est licite mais..."
"Ça ne vous dérange pas, Madame Boutin, de vous immiscer dans la vie privée des homosexuels ?"
"Ça ne vous dérange pas, Madame Boutin, de vous immiscer dans la vie privée des homosexuels ?"
(1) Dire de ce mariage consanguin qu’il est constitutif d’un inceste serait 
une diffamation, puisque l’accuser d’avoir commis un inceste serait 
attentatoire à son honneur et sa réputation.
L’inceste se définit en effet comme une relation consanguine 
prohibée. Or, si le Code civil interdit les relations consanguines 
jusqu’au 3e degré (parents, frères, tante, neveu), il ne l’interdit plus
 à partir du 4e, qui inclut le rapport "cousins germains".
Dès lors, en droit français (c’est aussi le cas en Belgique 
notamment), la situation maritale de Christine Boutin est licite. 
Juridiquement, donc, si elle reste "consanguine", elle n’est pas 
"incestueuse".
En revanche, en droit canon (religieux), les mariages consanguins 
sont interdits jusqu’au 4e degré inclus. Pour se marier avec son cousin 
devant Dieu, il faut une autorisation spéciale du Pape. Faute 
d’autorisation, c’est interdit. Le braver serait donc constitutif d’un 
inceste religieux.
Or, en l’espèce, si Madame Boutin est bien mariée civilement, elle 
n’établit pas avoir obtenu cet aval papal. Elle n’est donc pas mariée 
religieusement avec son cousin, et vivrait donc, à ce titre, dans le 
pêché.
Voir aussi
 Dérapage homophobe : "Un papa, des roustons, une maman, des nichons"
 NPA 34, NPA












