Montpellier. Logique de l'ostracisme : le représentant de l'Etat à l'école antiRoms de Valls, des enfants Roms sans école !
Montpellier : le préfet accusé de freiner la scolarisation des enfants Roms
La Ligue des Droits de l'Homme de Montpellier vient d'écrire au Premier
ministre. Environ 30 enfants issus des familles Roms suivent l'école
assidument.
Dans un courrier adressé hier à Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, la Ligue des Droits de l'Homme de Montpellier dénonce les difficultés de scolarisation des enfants Roms dont les familles sont installées en ville.La Ligue met notamment en cause le préfet et son "refus express" et "d'appliquer le principe de l'obligation scolaire et de coordonner l'action des services de l'Etat et des collectivités territoriales".
"Nous refusons ce qu'accepte le Préfet"
"Nous refusons ce qu'accepte le Préfet de l'Hérault : la création d'une catégorie de personnes avec des sous droits, les enfants Roms" écrit encore la Ligue, par le biais de sa présidente, l'avocate Sophie Mazas.
L'article sur le site de Midi Libre
Montpellier : lettre ouverte à Ayrault et Valls pour la scolarisation des Roms
Un collectif d'associations, de mouvements politiques et syndicaux
montpelliérains a adressé mercredi une lettre ouverte au Premier
ministre et au ministre de l'Intérieur pour s'élever contre le refus du
préfet de l'Hérault de scolariser tous les enfants Roms.
Dans ce courrier, les signataires de ce collectif d'associations montpelliéraines (*) constatent que sur quelque 200 enfants soumis à obligation scolaire rien qu'à Montpellier, "seulement 70 sont effectivement inscrits et 30 sont effectivement assidus".
Défendre le "principe de l'obligation scolaire"
Dénonçant le "refus express" du préfet de l'Hérault "d'appliquer le principe de l'obligation scolaire" et "de coordonner l'action des services de l'État" et les collectivités territoriales", le collectif constate "l'absence totale" d'actions "permettant de prendre en charge sans délai et avec un souci de continuité les enfants présents dans les campements".
Favoriser les "conditions matérielles de scolarisation
Le collectif déplore aussi l'inaction du représentant de l'État sur les "conditions matérielles de scolarisation" qui ont pourtant une incidence forte sur la fréquentation. En outre, les signataires s'élèvent contre le refus du préfet, d'intégrer les associations du collectif dans le comité de suivi comme le prévoit pourtant une circulaire du 26 août 2012 au motif "de l'absence de caractère normatif d'une circulaire".
(*) Le collectif est composé des représentations montpelliéraine ou héraultaise : Ligue des droits de l'Homme, ADT quart Monde, Cimade, Collectif soutien Roms, EELV, Mouvement des jeunes socialiste 34, Médecins du monde, NPA 34, PCF Montpellier, PS 34, Sud-solidaires 34, Syndicat des Avocats de France Montpellier et Réseau Éducation Sans frontière.
L'article sur le site de Midi Libre
Roms : les associations dénoncent «une politique absurde»
Le collectif Romeurope, qui vient en aide aux populations roms, regrette que la circulaire du 26 août dernier ne soit pas appliquée.
Roms : les associations dénoncent "les larmes de crocodiles de Valls"
La "Voix des Roms" dénonce les propos de Manuel Valls
Montpellier : le projet de village d'insertion pour les Roms abandonné
Le vrai visage de la « chasse aux Roms »
NPA 34, NPA