ARRIVÉE À MONTPELLIER DE LA MARCHE ANTINUCLÉAIRE (vu sur Facebook)
(Photo d'archive)
Cette marche, qui
est partie des environs de Narbonne, est arrivée vers 17h à
Montpellier et plus précisément dans le quartier Figuerolles où
les participants de cette marche camperont la nuit. Son objectif
est de sensibiliser le public aux impacts de l’ensemble de la
chaîne du combustible et d’informer sur la sortie du nucléaire
civil et militaire, tout en faisant la promotion des solutions
alternatives. Ce rassemblement s'est poursuivi par une
manifestation avec banderoles à travers les rues de la ville.
Parmi les quelques dizaines de manifestants, ont peut noter la
présence de marcheurs internationaux dont des Australiens
(blancs et aborigènes), des Anglais, Américains…
Tous ont
rejoint la place de la Comédie où une prise de parole s'est déroulée sur l’esplanade Charles de Gaulle. Dans ce
discours, les organisateurs de cette marche ont rappelé les
risques croissants de catastrophe avec les 58 réacteurs
vieillissants en France, la contamination du milieu environnant
avec les rejets radioactifs autorisés, l'expropriation des
peuples indigènes au Niger, Canada, Australie... la pollution
lors de l'extraction de l'uranium dans ces pays. Selon eux, il
est urgent de stopper le gaspillage, il faut construire un
projet de société moins énergivore avec une énergie gratuite et
non polluante et investir dans un programme d'efficacité et de
sobriété énergétique (isolation des bâtiments, réduction des
transports etc.). Enfin il faut promouvoir un développement des
énergies renouvelables comme la biomasse, l'éolien, le solaire, la géothermie... Après ce
discours, un repas partagé était prévu sur les pelouses de
l’Esplanade avec au menu des plats plutôt végétariens. Enfin en
soirée vers 20h30, salle Pétrarque, les participants à cette
marche devaient assister à la projection d’un film, suivie d’une
prise de parole, sur les problématiques du nucléaire dans la
région et sur tous les aspects liés à cette marche
internationale (expropriation des peuples indigènes, etc.). Le tout avec des
échanges avec les nombreuses associations locales relayant la
marche.
Marche contre le nucléaire et pour la paix, étape de
Poussan à Montpellier samedi 6 juillet
Voir le planning ci-dessous
Info antinucléaire. Au sommaire :
Deux collectifs bloquent les
installations de transformation de l’uranium ! Marche contre le nucléaire et pour la
paix, étape de Poussan à Montpellier samedi
Deux collectifs bloquent les installations de transformation de l’uranium !
(Réseau Sortir du Nucléaire)
Mercredi 19 juin 2013, deux actions de blocage ont eu lieu simultanément devant deux usines de transformation de l’uranium.
Pacifiquement, 60 personnes du
collectif Stop Uranium se sont rassemblées devant l’usine Comurhex de
Malvési (Aude) tandis que plusieurs sont restés enchaînés plusieurs
heures pour bloquer le passage. En même temps, une quarantaine de
personnes du collectif Stop Tricastin ont bloqué l’entrée de l’usine
d’enrichissement Eurodif, sur le site du Tricastin.
Les deux actions se sont déroulées dans le calme et ont duré environ 2 heures.
Ces deux actions étaient destinées à alerter sur les dangers de ces
installations nucléaires et des convois radioactifs qui circulent
quotidiennement de l’une à l’autre.
Retour en images
Comurhex Malvési
L’action a commencé vers 14 h près du site de la Comurhex Malvési,
cette usine où l’uranium venu d’Afrique, d’Australie et du Kazakhstan
subit ses premières transformations.
Par cette double action, les collectifs ont souhaité dénoncer
les risques quotidiens que fait courir l’industrie nucléaire aux
populations du Languedoc Roussillon et de Rhône-Alpes. Qui connaît en
effet les nombreuses étapes par lesquelles l’uranium est transformé en
combustible nucléaire, ainsi que les pollutions et les transports
incessants d’un site à l’autre que chacune d’entre elle génère ?
Deux usines à hauts risques
À son arrivée en France, l’uranium est acheminé à l’usine Comurhex de
Malvési, où il est transformé en tétrafluorure d’uranium (UF4) - une
substance qui, au contact de l’humidité de l’air, peut générer une
solution toxique et très corrosive capable de percer le verre. Ce
raffinage rejette de nombreux produits radioactifs et chimiques dans
l’environnement [1], les solutions étant décantées dans des bassins à
ciel ouvert. La CRIIRAD a révélé en 2006 que ces bassins contiennent
encore des traces de plutonium, substance extrêmement toxique et nocive
[2]. De nombreux accidents (inondation, rupture de digue...) ont été
recensés à Malvési.
Le futur combustible est ensuite transporté en camion vers l’usine
Comurhex de Pierrelatte, sur le site du Tricastin (Drôme). Au terme de
multiples manipulations et rejets de produits radioactifs et chimiques
cancérigènes, il y est ensuite transformé en hexafluorure d’uranium
(UF6), un composé chimique corrosif, très actif et nocif qui réagit
violemment tant avec l’eau qu’avec l’humidité de l’air. Ce n’est qu’une
des multiples substances à risque que l’on peut trouver sur le site du
Tricastin, véritable bombe à retardement présentant une concentration
exceptionnelle de matières radioactives.
… et des transports quotidiens dangereux
Une enquête réalisée par les militants locaux confirme qu’en moyenne
60 tonnes de matières radioactives - soit 3 à 5 camions - circulent
chaque jour entre les usines de Malvési et de Pierrelatte. Non
sécurisés, circulant sans aucune protection, ces convois empruntent
l’A9, passent à proximité d’agglomérations comme Montpellier,
stationnent sur des aires d’autoroute et croisent des milliers d’usagers
de la route chaque jour comme si de rien n’était. Pourtant, ces
chargements d’uranium sont irradiants et émettent une quantité notable
de rayonnements gamma[3].
Les conducteurs connaissent-ils ces risques ? Les communes traversées
sont-elles informées du danger des convois ? En cas d’accident, pompiers
et préfectures disposent-ils de plans d’intervention ? Comme pour tout
ce qui concerne le nucléaire, le mystère est entier et l’opacité règne.
Le cliché d’une industrie nucléaire « propre » et maîtrisée
est bien éloigné de la réalité. Ces premières étapes de la chaîne de
l’uranium prouvent que cette industrie, même dans son fonctionnement
quotidien et « régulier », fait peser un risque considérable sur les
populations, de l’extraction du minerai jusqu’à la « gestion » des
déchets, et ce sur tout le territoire. Il n’y a pas de nucléaire sûr et
la meilleure façon de garantir l’absence de risque est de se passer de
cette technologie mortifère.
Nucléaire : de la mines aux déchets, nous sommes tous concernés !
[Rappel : le NPA 34 est membre à part entière de Réseau Sortir du Nucléaire 34]
Marche contre le nucléaire et pour la paix, étape de
Poussan à Montpellier samedi 6 juillet
Un collectif d'individus vous invite à participer en juillet 2013 à
une marche qui démarrera dans
les environs de Narbonne et se terminera au Bugey (Ain), en remontant
la vallée du Rhône.
L’objectif est de sensibiliser aux impacts mortifères de l’ensemble
de la chaîne du combustible et d’informer sur la sortie du nucléaire civil et militaire, le tout
dans un esprit non-violent mais déterminé.
Seront présents à nos côtés des marcheurs
internationaux dont des Australiens (blancs et aborigènes), des
Anglais, Américains, Français, etc.
Tout au long du parcours, nous comptons sur le soutien de
sympathisants et militants antinucléaires
pour nous accueillir et
organiser des événements en lien avec :
a - ce que nous dénonçons :
La pollution et l’assèchement des nappes phréatiques lors de
l’extraction de l’uranium dans les pays concernés
Les risques croissants de catastrophe avec 58 réacteurs
vieillissants en France
La contamination de l’environnement par les rejets
radioactifs autorisés
La prolifération des matières nucléaires
à des fins militaires
L’absence de solution pour
les déchets radioactifs
Un simulacre de démocratie, la manipulation de l’opinion
publique et un gouffre financier.
b – Nos revendications :
Arrêt des expropriations des peuples indigènes pour exploiter les mines
d’uranium : Niger, Canada, Australie, USA, …
Abandon des projets de nouvelles mines et fermeture de celles
en activité
Décontamination des sites miniers et gestion des stériles
Arrêt du nucléaire civil
et militaire en France et ailleurs
Pas d’enfouissement pour
les déchets nucléaires
Développement d’alternatives pour
la consommation, production et diffusion de l’énergie.
Voici le programme de l'accueil
de la marche, à laquelle chacun peut participer, selon ses
disponibilités , désirs ...
- Pour les plus motivés:
possibilité d'accompagner les marcheurs depuis Poussan
départ 8 heures de
Poussan
- Premier accueil à l'entrée
de Montpellier: rond point de Laverune, Maurice
Gennevaux 15H, marche avec banderoles, panneaux ...,
jusqu'au jardin de Figuerolles où sont accueillis les marcheurs
pour l'étape
- Deuxième rendez vous:plan Cabane,
17H
Accueil en fanfare et défilé (le
plus nombreux possible) par rues piétonnes, du plan Cabane
à l'Esplanade,
à côté de la Comédie; rendez vous près du kiosque Bosc (kiosque
à musique); prises de parole, contacts avec public et presse
....
- Repas partagé sur les pelouses de
l'Esplanade; les marcheurs sont nos invités; chacun apporte : à
boire (attention, pas d'alcool , à la demande expresse des
marcheurs), à manger , en abondance ( les "restes" seront
bienvenus pour le lendemain);
pour les marcheurs, prévoir des plats
végétariens.
- Soirée salle Pétrarque à partir
de 20H30, avec projection d'un petit film, prise de parole sur
les problématiques du nucléaire dans la région, et sur tous les
aspects liés à cette marche internationale (expropriation des
peuples indigènes, etc): parole donnée surtout aux marcheurs
; échanges avec les nombreuses associations locales relayant la
marche, et bien sûr le public.
- Les marcheurs se reposent le
lendemain.
- Le 8, possibilité de les
accompagner pour l'étape suivante (ou une partie ); but:
Restinclières, route de Sommières.
Départ tôt le matin, du jardin de
Figuerolles.
Mercredi 3 juillet, 11H, conférence
de presse à " La pleine lune" (place Salengro)
Le réseau Sortir du nucléaire s'insurge contre l'envoi de combustible MOX au Japon, signe de « l'indifférence » de François Hollande au sort du peuple japonais, qui « manifeste son hostilité au redémarrage des réacteurs » depuis la catastrophe de Fukushima. A toutes les victimes, le réseau veut demander pardon.