Eté pourri. Call Expert : le patronat jouit toujours, sous Hollande et Ayrault (et Montebourg !), de la liberté de licencier ...
6 juillet : Saint-Christol-lez-Alès : Call Expert, c’est fini !
...comme hier sous Sarkozy. Vous avez dit alternance ? Battons-nous pour l'alternative qui impose l'interdiction des licenciements...
Le tribunal de commerce de Nîmes a décidé du sort de Call expert ce
vendredi matin en mettant en liquidation judiciaire l'entreprise basée à
Saint-Christol-Lez-Alès.
Le couperet est tombé pour Call Expert, le centre d'appels téléphoniques
basé à Saint-Christol-lez-Alès ! Le tribunal de commerce de Nîmes a
prononcé ce matin la liquidation judiciaire de l'entreprise. De ce fait,
les 107 salariés se retrouvent sur le carreau, un mois jour pour jour
après le début du conflit social déclenché le 5 juin dernier.
En cessation de paiement depuis le 24 juin
Call Expert Languedoc-Roussillon était en cessation de paiement depuis
le 24 juin. Cette liquidation, demandée par le PDG du groupe, Bertrand
Delamarre, intervient après un conflit social dur avec la CGT.
"Malheureusement on s'attendait à cela. Ils ont accéléré la procédure
pour empêcher qu'un dossier de reprise ou un projet de Scop se monte", a
dénoncé Bernard Vire, secrétaire de l'union locale de la CGT d' Alès
Mouvement de grève et confiscation de matériels
Début juin, le PDG du groupe, Bertrand Delamarre, avait annoncé aux
salariés que le site de St-Christol allait perdre à la fin de l'année
2013 son principal client, Go Voyages. Dès le 5 juin, la CGT avait lancé
un mouvement social. Des tensions étaient alors apparues avec la CFDT
et des salariés non grévistes. Le ton était monté lors d'un comité
d'entreprise extraordinaire le 24 juin à Nîmes. Bertrand Delamarre avait
été retenu trois heures par certains salariés.
"Tandis que cette période de six mois aurait pu nous permettre de
retrouver de nouveaux clients, certains salariés ont enchaîné des
mouvements de grève et de confiscation des matériels contribuant à
rendre ainsi la situation encore plus délicate", avait déploré Bertrand
Delamarre dans un communiqué le 27 juin.
Expulsion des grévistes
Pour la CGT, c'est la direction qui est à l'origine des dégradations qui
ont empêché la reprise rapide du travail. Elle a accusé le PDG d'avoir
laissé s'accumuler la dette sociale, alors que l'entreprise était en
redressement judiciaire en 2011. Vendredi, plusieurs salariés occupaient
toujours le site, "afin de préserver l'outil de travail", selon M.
Vire.
La direction a exigé leur expulsion par un référé devant le tribunal
d'Alès. Le centre d'appel de St-Christol a été créé en 2003 par
lastminute.com. Il a été repris par Call Expert en 2007. Selon M.
Delamarre cette liquidation judiciaire ne menace pas les autres sites du
groupe. Call Expert emploie près de 600 personnes à Abbeville.
Solidarité avec les salarié-e-s en lutte de Call-Expert à Saint-Christol-lez-Alès
A lire ici
Communiqué du NPA du Gard (20 juin 2013)
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