Gard-Rhodanien [mais aussi Hérault, Aude, PO] : Rue89 publie une "carte des projets inutiles" : Marcoule, Avignon, Fournès épinglés
La carte recense 100 GPII, ou "Grands projets inutiles et imposés", dont
l'intérêt économique serait plus que douteux...Dans le Gard-Rhodanien,
trois projets sont épinglés : le réacteur Astrid de Marcoule, la Liaison
Est-Ouest d'Avignon et le village des marques de Fournès.
Il y a Notre-Dame-des-Landes, le projet d'EPR à Penly (Seine-Maritime),
des travaux sur la centrale de Fessenheim alors que sa fermeture
approche à grands pas... Au total, 100 "projets inutiles", recensés par
la revue écologique et associative S!lence et visibles sur une carte réalisée par le site d'information Rue89.
Des projets qui, loin de solutionner la crise, l'aggraveraient
Dans le coin, trois projets sont épinglés : le réacteur Astrid de Extraits, la Liaison Est-Ouest d'Avignon et le village des marques de Fournès. Des projets qui se voient promus "solutions à la crise systémique que nous vivons en ramenant la "croissance" ; pourtant, c'est l'aggravation de la crise qu'ils engendrent, en creusant la dette et en enfermant les collectivités territoriales dans des montages financiers calamiteux", explique une militant d'Attac dans S!ilence. De quoi donner encore du grain à moudre aux opposants à la Leo et à Astrid.
Extraits
Quoi de commun entre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes
et le golf de Fontiers-Cabardès, dans l’Aude ? Tous deux sont
destructeurs de terres agricoles et mobilisent contre eux des citoyens
qui les placent dans la liste des « grands projets inutiles et imposés »
(GPII). Un large inventaire a été dressé par les lecteurs de la revue
Silence dans son numéro de juin 2013. [...]
Chaque fois, l’« utilité » d’un projet est discutable, mais comme le dit le sociologue Jean Viard lors d’une interview au Monde dans un dossier sur ces « nouvelles frondes », ce qui est nouveau, c’est quelle soit discutée :
« L’idée qu’il existe une vérité s’est affaiblie. Avant, il y avait le primat de l’ingénieur. Les polytechniciens avaient le pouvoir. Aujourd’hui, il y a un net recul de l’autorité et de la chose jugée, un rejet des grands corps, des hiérarchies. La société est beaucoup plus horizontale.
Le vertical, c’était le pouvoir du patron, du prêtre, du père... du Président et aussi des énarques qui encombrent les cabinets ministériels ! Nous vivons dans une société de liberté, de réseaux, et le monde politique – en particulier le PS et l’UMP, deux partis très verticaux – s’est très mal adapté à cette nouvelle réalité. »
On peut aussi voir sur cette carte des GPII
Plus : Midi Libre
Plus : Opposition
Plus : Pétition, Collectif Non-Hinterland
Plus : Le Monde
Plus : Midi Libre
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