MOBILISATION POUR SAUVER LES RETRAITES :
C'EST PARTI !
- Un collectif regroupant un large arc de forces associatives, syndicales et politiques s'est lancé.
- Un appel de personnalités a été rendu public.
- Un site (http://www.retraites2013.org/) qui permet de signer l’appel en ligne et qui référencera argumentaires, outils/tracts, contributions et carte de France des initiatives locales.
PARIS, 10 juil 2013 (AFP) -
Une pétition a été lancée mercredi par plusieurs dizaines
de personnalités de la gauche politique et syndicale pourrefuser la
réforme des retraites prévue cet automne par le gouvernement, à
l'initiative de la Fondation Copernic et du mouvement
altermondialiste Attac.
"Pas un trimestre de plus, pas un euro de
moins" s'intitule le texte proposé à la signature des Français
opposés à la réforme.
Cette réforme, actuellement discutée avec les
partenaires sociaux, doit comporter des mesures financières pour
réduire le déficit des régimes de retraites, notamment un
allongement de la durée de cotisation minimale pour obtenir une
pension complète (41,5 ans actuellement).
"Nous ne pouvons accepter la paupérisation
programmée des futurs retraités, la destruction des solidarités
sociales, l'idéologie absurde du +travailler toujours plus+ dans une
société productiviste inégalitaire. Cet engrenage favorise
l'extrême droite et menace à terme la démocratie", affirment
les
Signataires
Parmi eux figurent des personnalités
politiques de gauche et d'extrême gauche comme Jean-Luc Mélenchon
du Parti de gauche (PG), Pierre Laurent, secrétaire général du
parti communiste (PCF), Philippe Poutou, porte-parole du Nouveau
parti anticapitaliste (NPA), Gérard Filoche, membre du bureau
politique du PS.
On y trouve également des dirigeants syndicaux
nationaux comme Bernadette Groison (FSU), Annick Coupé (Solidaires),
Emmanuel Zemmour, président de l'UNEF (étudiants) ou de fédérations
comme Jean-Marc Canon (Fonctionnaires CGT).
Sont présents également sur la pétition
Pierre Khalfa, président de la Fondation Copernic, et Aurélie
Trouvé, coprésidente d'Attac.
Pour faire barrage à la réforme, les
signataires envisagent d'organiser des réunions, des "initiatives
de rue", des "ateliers d'éducation populaire" et de
participer aux "initiatives prises par le mouvement syndical".
Une première journée d'action avec grèves et
manifestations a été annoncée pour le 10 septembre par quatre
syndicats: la CGT, Force ouvrière, la FSU et Solidaires.