Philippe Poutou (au centre, cheveux gris), a été pris à partie hier à l’entrée de la grande surface.
(photo s. L./« so ») |
Quelques secondes après le début de la bagarre, Philippe Poutou, placé aux premières loges, a été atteint au visage par un coup de poing et a reculé. Indemne, mais un peu secoué et ébouriffé, il a souri. « Nickel, ça va », a-t-il lancé à ses collègues syndiqués de l’usine Ford à Blanquefort avec qui il était venu à ce rassemblement et tous réunis autour de lui, surpris par la violence du choc.
Une dizaine de policiers sont arrivés sur les lieux dans les minutes qui ont suivi ces échauffourées et ont dispersé les manifestants.
(Sud-Ouest)