En 1995 il écrivait « Croissance : préparez-vous à trente ans de bonheur », en 2007, il publie un livre titré La crise des années 30 est devant nous !
Sous ses airs de Monsieur Loyal, l’ancien professeur de littérature, passé par plusieurs rédactions de médias économiques (L’Expansion, La Tribune, Les Echos, BFM) avant de devenir le chroniqueur-vedette de l’émission « Des paroles et des actes », sur France 2, durant la campagne présidentielle de 2012, incarne la capacité du pouvoir à se régénérer en donnant l’illusion du changement. Finie l’époque où Jean-Marc Sylvestre débitait des sermons libéraux dont le dogmatisme indisposait jusqu’aux partisans du libre marché. Chiffres, courbes, bâtons et camemberts exhibés à l’antenne — un exercice de pédagogie audiovisuelle inauguré par le journaliste François de Closets au début des années 1980 — apportent désormais un vernis scientifique à l’idée que, pour sortir de la crise du libéralisme, il n’y a de solutions que libérales.
L'article complet sur le site du Monde Diplomatique
Illustrations par NPA 34
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Vidéo. Alain Bihr sur la crise
Le co-réalisateur du film « Les nouveaux chiens de garde » Gilles
Balbastre, est à Cendras samedi pour les deuxièmes rencontres autour de
la presse organisées par la Marseillaise, l'association Abraham Mazel,
le centre socio-culturel et la mairie de Cendras. Le film sera projeté à
21h, auparavant une table ronde aura lieu à 17h sur le thème Presse(s)
et Pouvoir (s). Gilles Balbastre et Jean-Louis Bousquet, directeur de la
Marseillaise y participeront. Entretien. (...)
C’est comme s'il était devenu interdit de protester. Tout est développé
pour interdire la lutte. Comme si c’était les salariés qui accentuaient
la crise. Quand on fait le bilan, c’est très spectaculaire. Une
véritable ambiance de propagande. Ils sont environ une douzaine
d’éditorialistes et de rédacteurs en chef qui irradient l’ensemble de la
presse. On entend les mêmes partout. Des journalistes du Point, des
Echos qu’on retrouve sur les chaînes du service public. Ils sont tous
sur des positions ultra libérales. C’est la presse de Pinault, de
Dassault, de Lagardère. Je travaille sur l’ensemble du spectre, c’est
harassant à faire et fastidieux à entendre, mais ça montre pourtant
combien la pénétration de ces chiens de garde est effrayante. Ils ne
sont pas au services des politiques, ils sont au service du pouvoir
capitaliste économique. Ils arrivent à torpiller les socialistes.
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