Duflot, Valls, Taubira : cette gauche qui manie expulsions locatives, matraque et plainte en justice !
Lire ci-dessous l'appel de Justice pour le Petit Bard et la réponse que lui a adressée le NPA 34
Montpellier : l’expulsion du couple de retraités au Petit-Bard ne passe pas
L’expulsion manu militari d’un couple de retraités, âgés de 60 et 65 ans
et occupant un logement social d’ACM, continue de faire des vagues au
Petit-Bard. Justice pour le Petit-Bard reçue chez la ministre.
La réquisition de plusieurs dizaines de CRS et policiers avec le risque d’un embrasement réel du quartier pour faire partir cette famille en difficulté de paiement depuis huit mois était-elle nécessaire ? Pour l’association Justice pour le Petit-Bard, poser la question c’est déjà y répondre. Locataire depuis 1987, le couple n’avait, jusqu’alors, jamais posé de problème au bailleur. "Contrairement à ce qui a été dit, la mère avait entrepris des démarches pour essayer de trouver une solution",insiste Khalid El Hout, son président, qui regrette de n’avoir eu aucun interlocuteur chez les pouvoirs publics au moment de la confrontation entre la famille et la police. L’association demande aujourd’hui "le relogement en urgence de la famille", poursuit Sébastien Allary, également bénévole de Justice pour le Petit-Bard. (...)
Justice pour le Petit-Bard prépare activement le 25 octobre, jour de convocation devant le tribunal correctionnel des quatre personnes, trois membres de la famille et Ilyès, l’un des bénévoles soupçonnés de s’être opposées à l’intervention de la police lors de l’expulsion du couple à la fin septembre. Khalid El Hout a demandé l’abandon des poursuites et les membres de l’association affirment que leur intervention a surtout permis d’éviter un affrontement plus violent entre les jeunes du quartier et les forces de l’ordre, reprend Amza Aarab.
Avant le procès, un rassemblement de soutien est programmé devant le tribunal. Ensuite, la question des expulsions et du droit au logement sera évoquée lors d’un large forum.
L'article complet
Post Scriptum: la salle pour le forum est à l'Espace Pitot, près du Peyrou
Le message du NPA 34
"J'en reviens à cette histoire de police qui ne pourrait pas faire son travail dans les quartiers"...
Impunité, laxisme, et autres délires sécuritaires : des discours et des actes qui ne tiennent pas debout et qu'il est urgent de changer
Nos dossiers Logement, Montpellier, Presse/médias, quartiers populaires, conseil municipal, Montpellier, NPA 34, PS, Vie politique locale
NPA 34, NPA
La réquisition de plusieurs dizaines de CRS et policiers avec le risque d’un embrasement réel du quartier pour faire partir cette famille en difficulté de paiement depuis huit mois était-elle nécessaire ? Pour l’association Justice pour le Petit-Bard, poser la question c’est déjà y répondre. Locataire depuis 1987, le couple n’avait, jusqu’alors, jamais posé de problème au bailleur. "Contrairement à ce qui a été dit, la mère avait entrepris des démarches pour essayer de trouver une solution",insiste Khalid El Hout, son président, qui regrette de n’avoir eu aucun interlocuteur chez les pouvoirs publics au moment de la confrontation entre la famille et la police. L’association demande aujourd’hui "le relogement en urgence de la famille", poursuit Sébastien Allary, également bénévole de Justice pour le Petit-Bard. (...)
Justice pour le Petit-Bard prépare activement le 25 octobre, jour de convocation devant le tribunal correctionnel des quatre personnes, trois membres de la famille et Ilyès, l’un des bénévoles soupçonnés de s’être opposées à l’intervention de la police lors de l’expulsion du couple à la fin septembre. Khalid El Hout a demandé l’abandon des poursuites et les membres de l’association affirment que leur intervention a surtout permis d’éviter un affrontement plus violent entre les jeunes du quartier et les forces de l’ordre, reprend Amza Aarab.
Avant le procès, un rassemblement de soutien est programmé devant le tribunal. Ensuite, la question des expulsions et du droit au logement sera évoquée lors d’un large forum.
L'article complet
Post Scriptum: la salle pour le forum est à l'Espace Pitot, près du Peyrou
Un bénévole de
notre association, trois membres d'une famille expulsée de son logement
comparaissent, le 25 octobre, devant le Tribunal Correctionnel pour"outrages,
résistance en réunion avec violences aux dépositaires de la force publique".
Mercredi 25 septembre 2013, plusieurs habitants du
Petit-Bard, dont des membres de l'association Justice pour le Petit-Bard se sont
opposés pacifiquement à l'expulsion d'un couple de personnes âgées
et malades d'un appartement ACM. Le
bénévole de notre association s'est interposé pacifiquement quand
la police a violenté des femmes de la famille refusant de repartir sans une
solution de relogement digne !
Contrairement aux clichés diffusés sur la
place publique, il s'agit d'une famille en très grande difficulté pour laquelle
l'accompagnement social et de prévention des expulsions a dysfonctionné. Par
expérience, nous savons aussi qu'il est possible de différer une expulsion, le
temps de trouver une solution humaine et durable de relogement. Ces personnes
habitent le Petit-Bard depuis les années 1980. Beaucoup d'entre nous ont grandi
avec. Nous ne pouvions abandonner nos voisins, amis seuls dans cette
détresse.
La précarité n'est pas un délit
!
Des dispositifs
d'accompagnement, de prévention sociale existent mais sont inefficaces. On nous
annonce à grand renfort de publicité la construction de logements. Mais,
c'est une autre réalité sur le terrain. L'attitude intransigeante de ACM
(bailleur soit-disant "social"), des services de l'Etat est inadmissible dans un
quartier où se concentrent marchands de sommeil, situations de mal-logement,
précarité, malgré les millions d'euros injectés dans la rénovation
urbaine.
Alors que nous avions,
les années précédentes, des discussions avec les pouvoirs publics ayant permis
une meilleure appréciation des situations, nous sommes revenus à une époque
où un couple de retraités malades se fait jeter violemment à la rue, sans
solution de relogement ! Etre en difficulté sociale n'est pas un délit
! Ni les personnes en difficulté, ni les bénévoles qui les soutiennent,
ne doivent être criminalisés !
La solidarité n'est pas un délit
!
Nous exigeons :
l L'abandon des poursuites à l'encontre de
notre bénévole et des habitants l Le relogement en urgence du
couple l Le rétablissement du dialogue sur les
situations de mal-logement au Petit-Bard avec tous les acteurs
concernés l Une véritable prévention contre les
expulsions, avec une approche humaine des situations l La mise à profit de la trêve
hivernale pour que les personnes menacées
d'expulsion soient relogées l Le respect du droit à un logement digne pour
tous !
Nous appelons tous les citoyens,
au delà des clivages, des divergences, des différences
!
è Nous avons besoin de votre soutien humain,
financier. Contactez nous !
Justice Pour le Petit-Bard - 12, Avenue du Petit-Bard 34080
Montpellier
04 67 61 11 87 justicepetitbard@gmail.com
04 67 61 11 87 justicepetitbard@gmail.com
Bonjour,
Le NPA 34 vous apporte tout son soutien et s'associe à votre appel du 25 octobre.
Nous sommes opposés à toute expulsion et nous militons en ce sens avec les associations pour le droit au logement. Dans une ville comme Montpellier où les impôts locaux sont parmi les plus élevés et où la précarité et la pauvreté touchent presque 30% de la population avec un chômage atteignant 40% dans certains quartiers, il nous semble urgent de réagir. Or il y a près de 10 000 logements vacants sur cette ville; c'est pourquoi nous sommes aussi pour l'application de la loi de réquisition.
L'expulsion qui a eu lieu à Petit Bard est indigne.
Nous serons présents le 25 et relayons votre appel dans nos réseaux.
Pour le NPA 34, Martine GRANIER, porte parole
Coup de gueule. "Visiblement dans le domaine du droit au logement le changement n'est pas
pour maintenant"
Expulsions locatives : la Fondation Abbé Pierre "en colère"
Quartiers populaires : "Le pouvoir socialiste use aujourd'hui de la même méthode que ses prédécesseurs..."
Le NPA 34 vous apporte tout son soutien et s'associe à votre appel du 25 octobre.
Nous sommes opposés à toute expulsion et nous militons en ce sens avec les associations pour le droit au logement. Dans une ville comme Montpellier où les impôts locaux sont parmi les plus élevés et où la précarité et la pauvreté touchent presque 30% de la population avec un chômage atteignant 40% dans certains quartiers, il nous semble urgent de réagir. Or il y a près de 10 000 logements vacants sur cette ville; c'est pourquoi nous sommes aussi pour l'application de la loi de réquisition.
L'expulsion qui a eu lieu à Petit Bard est indigne.
Nous serons présents le 25 et relayons votre appel dans nos réseaux.
Pour le NPA 34, Martine GRANIER, porte parole
Sur notre blog aussi
Nous l'avions relaté dans un précédent article (Montpellier : une expulsion locative musclée au Petit Bard)
: mercredi 25 septembre, au Petit Bard (quartier populaire de
Montpellier), la police expulsait violemment de son appartement un
couple de personnes âgées : André Alain âgé de 70 ans et sa femme, 65
ans. L'association "Justice pour le Petit Bard" avait tenté de s'interposer pacifiquement.
Et aussi
Coup de gueule. "Visiblement dans le domaine du droit au logement le changement n'est pas
pour maintenant"
Expulsions locatives : la Fondation Abbé Pierre "en colère"
Quartiers populaires : "Le pouvoir socialiste use aujourd'hui de la même méthode que ses prédécesseurs..."
"J'en reviens à cette histoire de police qui ne pourrait pas faire son travail dans les quartiers"...
Impunité, laxisme, et autres délires sécuritaires : des discours et des actes qui ne tiennent pas debout et qu'il est urgent de changer
Contrairement aux idées reçues, nos enfants...
Nos dossiers Logement, Montpellier, Presse/médias, quartiers populaires, conseil municipal, Montpellier, NPA 34, PS, Vie politique locale
NPA 34, NPA