Les représentants syndicaux ont quitté la table des négociations, alors que 376 emplois sont toujours menacés.
Les négociations sur le plan de restructuration de Sanofi sont au point mort. Lors d’une nouvelle rencontre entre direction et syndicats, mardi 1er octobre, la CFDT et la CGT, les deux
syndicats majoritaires, ont décidé de claquer la porte, suivis par la CFE/CGC.
La CFDT et la CFE/CGC avaient abandonné l'intersyndicale après la signature par leurs instances nationales de l'ANI (ce qui ne s'était pas passé sans douleur pour la CFDT : Sanofi. En pleine lutte la bureaucratie syndicale de la CFDT "casse"). L'intransigeance et l'arrogance de la direction leur ont, peut-être, ouvert les yeux.
Il reste à espérer que cette évolution permettra de retrouver une unité syndicale à même de relancer la mobilisation des salarié-es. Car seule cette mobilisation, appuyée sur la solidarité, pourra faire plier ces patrons qui, sans le moindre état d'âme, sont prêts à sacrifier la vie de leurs salarié-es (qui les font vivre, pourtant, et non l'inverse !) et leur mission de service public concernant la recherche pharmaceutique.
La CFDT et la CFE/CGC avaient abandonné l'intersyndicale après la signature par leurs instances nationales de l'ANI (ce qui ne s'était pas passé sans douleur pour la CFDT : Sanofi. En pleine lutte la bureaucratie syndicale de la CFDT "casse"). L'intransigeance et l'arrogance de la direction leur ont, peut-être, ouvert les yeux.
Il reste à espérer que cette évolution permettra de retrouver une unité syndicale à même de relancer la mobilisation des salarié-es. Car seule cette mobilisation, appuyée sur la solidarité, pourra faire plier ces patrons qui, sans le moindre état d'âme, sont prêts à sacrifier la vie de leurs salarié-es (qui les font vivre, pourtant, et non l'inverse !) et leur mission de service public concernant la recherche pharmaceutique.
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Sanofi : pour les syndicats, les négociations sont au point mort
Les principaux syndicats du groupe pharmaceutique Sanofi ont quitté
mardi une réunion de négociation avec la direction sur le projet de
réorganisation de la recherche-développement en déplorant «l’absence de progrès»
sur les suppressions d’emploi, a-t-on appris de sources syndicales. Ils
mettent aussi en cause l’absence de garanties sur l’avenir du site de
Toulouse que la direction «persiste à isoler» selon la CFDT, premier syndicat du groupe.
La CFDT, pourtant le syndicat le plus ouvert au dialogue
avec la direction dans le cadre de la nouvelle loi sur la discussion des
plans sociaux entrée en vigueur le 1er juillet, a été la première à
claquer la porte de la réunion à Chilly-Mazarin (Essonne), puis la CGT,
puis la CFE-CGC. Le coordonnateur CGT Thierry Bodin appelle les autres
organisations à «une réaction intersyndicale et à une mobilisation
le 15 octobre lors du premier CCE de négociations où la direction doit
remettre les justifications économiques de son plan et préciser les
mesures d’accompagnement au siège de la R&D à Chilly-Mazarin».
Le délégué syndical central de la CFDT Stéphane Galiné expliquait son éclat mardi en déclarant : «Après 10 réunions, on nous propose 17 suppressions de postes de moins que les 376 prévues». «Il nous est impossible de continuer ainsi au risque de servir d’alibi à la direction qui se targue de mener un dialogue social de qualité», ajoute la CFDT dans un communiqué.
Selon le plan de la direction, sur les 617 postes de Toulouse, 364 resteraient sur le site pendant la durée du plan avec vocation à devenir «autonomes» dans un délai de cinq ans. Le rapport de la mission ministérielle Saintouil publié mi-mai tablait sur un maintien de 500 emplois à Toulouse.
Le délégué syndical central de la CFDT Stéphane Galiné expliquait son éclat mardi en déclarant : «Après 10 réunions, on nous propose 17 suppressions de postes de moins que les 376 prévues». «Il nous est impossible de continuer ainsi au risque de servir d’alibi à la direction qui se targue de mener un dialogue social de qualité», ajoute la CFDT dans un communiqué.
Des doutes sur la pérennité du site de Toulouse
La direction a annoncé en juillet un plan représentant 207 suppressions d’emplois sur 5 000 d’ici à fin 2015 et environ 400 mutations géographiques, mais les syndicats estiment que le chiffre des suppressions d’emploi est en fait de 376, CGT et CFDT reprochant à la direction de comptabiliser déjà 168 créations de postes hypothétiques. Ces syndicats mais aussi la CFE-CGC, la CFTC et Sud -représentatif à Toulouse mais pas globalement- continuent en outre de redouter le «désengagement» du groupe du site de Toulouse malgré la médiation gouvernementale du printemps.Selon le plan de la direction, sur les 617 postes de Toulouse, 364 resteraient sur le site pendant la durée du plan avec vocation à devenir «autonomes» dans un délai de cinq ans. Le rapport de la mission ministérielle Saintouil publié mi-mai tablait sur un maintien de 500 emplois à Toulouse.
AFP
1 octobre 2013 à 17:45