Dimanche 15 décembre
rassemblement festif sur la Comédie
rassemblement festif sur la Comédie
Pour la tolérance, contre l'homophobie, le sexisme, le racisme et l'intégrisme religieux.
À l'appel du  Collectif Antifasciste 34, pour faire contrepoids à la "Manif pour tous".
  
Pendant ce temps, ils défilaient, à quelques centaines, endimanchés, venus dégueuler leur discours intolérant, patriarcal et d'un ancien temps. Ils défilaient avec leurs gros bras, leurs petits fachos avides de "casser du pédé".
Alors, ils ont fait la seule chose qu'ils savent faire : ils sont allés agresser un groupe de militants antifascistes qui avaient déployé des banderoles sur les Halles Laissac, sur le passage de leur manif. (voir ci-dessous le communiqué des militant-es agressé-es).
Et les flics, dans tout ça ? Rien, ils n'ont rien fait, arrêté aucun facho. Ah ! Si : ils ont embarqué un jeune sur la Comédie pour "jet de pierre" (un œuf, en réalité !) en direction des réacs rassemblés. npa 34
Regroupés au sein du Collectif Antifasciste 34, continuons tous ensemble à marquer notre refus de laisser la rue aux réacs et fachos de tout poil !
pendant que les enfants manifestent, l’extrême-droite tabasse
Dimanche 15 
décembre, quelques centaines de personnes ont défilé boulevard du Jeu de
 Paume sous la bannière de la Manif pour Tous, contre la récente loi 
dite du mariage pour tou-te-s. Face à cet appel, quinze militant-e-s de 
défense des droits LGBTI se sont posté-e-s au premier étage du parking 
Laissac et ont suspendu des banderoles au moment du passage du cortège.
Quelques minutes à 
peine après le début de l’action, les militant-e-s ont été violemment 
agressé-e-s par six à huit hommes accompagnés d’un chien et armés de 
poing américains, de barres de fer, de chaînes et de nunchaku. La 
possession de telles armes prouve la préméditation de l’agression 
commise ; certains de ces hommes, membres du groupe d’extrême-droite la 
Ligue du Midi, ont d’ailleurs déjà été condamnés pour des actes 
similaires.
Les agresseurs ont 
pris leurs cibles par surprise, les frappant alors qu’elles étaient de 
dos – l’un d’eux prétendant être de la police. Ils n’ont pas hésité à 
viser directement la tête et à pousser les militant-e-s contre la 
barrière du parking, au risque de les faire tomber dans le vide. Ils ont
 ensuite pris la fuite en volant du matériel (mégaphone et banderoles), 
sans être interpellés par la police pourtant présente à la sortie du 
parking. Une vidéo filmée par les militant-e-s montre d’ailleurs les 
agents de police montant sans se presser dans le parking alors que 
l’agression a commencé ; ils mettront plus d’une minute à rejoindre les 
lieux.
Neuf personnes ont 
été blessées. Conduit-e-s à l’hôpital, quatre militant-e-s en sont 
sorti-e-s avec attelle, points de suture et jours d’ITT.
Au même moment, une
 cinquantaine de militant-e-s de défense des droits LGBTI étaient 
réuni-e-s en contre-rassemblement sur la place de la Comédie. Peu après,
 illes ont été encerclé-e-s par la police, qui a arrêté un mineur 
soupçonné… d’avoir jeté un œuf.
Les militant-e-s 
agressé-e-s dénoncent la répression différenciée d’agents de police qui,
 d’un côté, laissent s’échapper une bande organisée d’hommes facilement 
repérables puisque armés, accompagnés d’un chien et en possession de 
matériel volé, venant d’agresser avec préméditation quinze personnes ; 
et de l’autre arrêtent un adolescent de 15 ans en possession d’un œuf.
Illes s’insurgent 
également contre la violence de l’assaut subi, qui s’inscrit en 
cohérence avec les idées homophobes et fascisantes portées par la Manif 
pour Tous. La vidéo filmée prouve que les violences commises étaient 
visibles de la rue, et que les participant-e-s à la Manif pour Tous ont 
affiché leur joie à la vue du visage ensanglanté d’un militant, montrant
 ainsi leur soutien avec ce déferlement de haine.
Les militant-e-s sauvagement agressé-e-s











