Fac Paul Valéry (Montpellier). Le CA se réfugie au rectorat pour voter le budget d'acquiescement à Fioraso !
Austérité Fioraso, c'est toujours non ! Un rassemblement a eu lieu devant le Rectorat !
Ci-dessous photo d'archive
Correspondance NPA 34
Nous étions une cinquantaine réunis à 13h devant le rectorat, déployant les 2 grandes banderoles de la mobilisation initiée en septembre dernier. Majoritairement des étudiant-e-s, quelques personnels, toutes et tous réuni-e-s pour dénoncer le vote programmé du budget d'austérité 2014 avec le reste des mesures de régression (le tirage au sort des nouveaux bacheliers/bachelières ayant déjà été voté au Conseil d'Administration de novembre 2013, il reste donc l'absence d'embauche en 2014, la baisse des crédits de fonctionnement, l'arrêt des remplacements pour congés maternité...).
Annoncé en décembre dernier, le maintien pour l'année prochaine de l'antenne universitaire de Béziers est une victoire partielle de la mobilisation, mais la présidente s'en est clairement saisi pour étouffer l'aspiration des étudiant-e-s à revendiquer une université pour toutes et tous, sans restriction budgétaire. Aujourd'hui les membres du CA ont dû attendre que se forme un couloir de policiers pour entrer dans le rectorat et aller décider pour les quelques 19 000 étudiantes et 1250 personnels de la dégradation de leurs conditions d'étude et de travail.
A gauche la présidente parvenant à se faufiler dans le rectorat
(à partir de la photo de Midi Libre)
Après les lois LRU de Pécresse et Fioraso, la composition du CA est de moins en moins démocratique et représentative des salarié-e-s et étudiant-e-s des universités. Ainsi la majorité est acquise à l'équipe dirigeante qui se retrouve à reconduire le fond des orientations austéritaires du ministère. Nous restons tout de même très attentifs au vote de chacun et chacune, vote qui devra être rendu public et qui permettra de tirer un bilan partiel du rôle de ce CA, élu sur une liste, faut-il le rappeler, soutenue par le SNESup FSU, syndicat majoritaire des enseignants chercheurs.
Correspondant NPA Montpellier
Des images du rassemblement (Midi Libre)
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Le Conseil d'Administration de l'UM3 compte se réunir le mardi 7 Janvier à 14h au rectorat pour voter le budget de rigueur !
Rendez-vous dès 13H ce même jour au rectorat pour dire STOP !
Rectorat d'académie : Rue de l'université, Tram L1 Arrêt Louis Blanc
http://twitter.com/
Anne Fraïsse mobilise ... au rectorat (dans ses bureaux feutrés)!
Voilà désormais le positionnement de celle que l'on a bien vite intronisé Pasionaria de la lutte contre l'austérité universitaire. Depuis le début de la mobilisation, nous avons reconnu, au NPA, le courage du personnage mais alerté sur ses limites, inhérentes essentiellement aux contraintes structurelles que son statut de présidente de l'université lui imposent et qu'elle n'envisage à aucun moment de remettre en cause. Par un spectaculaire geste de démission, par exemple, inscrit dans un mouvement de désobéissance politique large sur l'établissement ! Le réformisme institutionnel de la présidente voit la bouteille des résultats à moitié pleine quand, de toute évidence, elle est aux trois quarts vide puisque rien n'est réglé sur le moyen et le long terme pour l'antenne de Béziers et que le cadre budgétaire qui dégrade les conditions d'enseignement et d'étude est toujours en place, là maintenant ! Mais la respiration accordée par la ministre aura suffi pour que, loin du bruit et de la fureur médiatique d'un temps, le cours normal de la gestion austéritaire de la fac reprenne ses droits. D'autant que, il faut le reconnaître, la mobilisation des étudiants et des personnels n'a pas pu parvenir à s'élargir et à créer le rapport de force nécessaire pour faire reculer le Ministère... et restreindre les marges de manoeuvre du jeu personnel d'Anne Fraïsse.
C'est donc très symboliquement sous la protection de la hiérarchie rectorale (et des pandores de Valls !), loin de toute interférence contestatrice, que l'ex "rebelle de la présidence" veut faire adopter aujourd'hui le budget consacrant la défaite du personnage radical qu'elle s'était construit mais surtout cherchant à mettre un terme à une mobilisation étudiante qui se cherche. Il reste au comité de mobilisation à tenter de porter aujourd'hui au rectorat les revendications du mouvement mais en faisant le constat lucide de ce qu'il en est de celui-ci : comment relancer une action qui indiscutablement s'est affaiblie ? Cet affaiblissement est-il conjoncturel (poids des partiels, etc.) ou plus profond ? Comment éventuellement gérer un repli provisoire ? Tels sont les défis de l'heure à relever ... tout en commençant par se rassembler à 13 h devant le rectorat !
Antoine
Extrait de L'Hérault du jour du 19 décembre 2013
Sur Midi Libre ce jour 7 janvier...
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