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Anniversaire. Tout ça n’empêch’pas, Nicolas...


 ... Qu’la Commune n’est pas morte ! (1)

Il y a un an nous mettions en ligne cet article célébrant le début de la Commune. Nous étions, ô paradoxe, en campagne électorale avec Montpellier Sociale, écologiste et solidaire pour lamunicipale de Montpellier. Façon d'affirmer que l'électoralisme ne guidait pas notre démarche ! Ce fut une bonne et belle campagne(lire ici). 
 Un an après nous revoilà dans une séquence électorale mais le NPA 34 n'en est pas (lire ici). Les conditions politiques pour rendre un minimum audible la voix des anticapitalistes ne sont plus réunies. La démocratie locale, déjà bien problématique, n'est plus qu'un leurre à l'heure de la réforme territoriale et des manoeuvres qui l'entourent. Le tout sur fond d'austérité décuplée, de discrédit exponentiel du PS, de l'UMP mais aussi de crise d'un Front de Gauche sans plus de boussole et écartelé par des jeux d'alliances des plus contradictoires et brouillant les repères du combat contre le gouvernement. Alors la Commune, oui, reste plus que jamais d'actualité. Loin de l'actuelle mascarade électorale qui fait le jeu du FN, il nous faut nous retrousser les manches et travailler à faire émerger la révolte sociale et sa portée politique subversive. La tâche est rude, elle est pourtant, au vu de la pusillanimité et de la vanité des "machins" électoralistes, la seule voie qui rendra l'espoir... Le NPA conserve le fil rouge communard et appelle à tisser concrètement, dans la "lente impatience" (Daniel Bensaïd) qui préserve des errements politiciens, le drapeau de l'alternative radicale, anticapitaliste, au système ! En faisant déjà du 9 avril le lancement d'une dynamique de riposte au gouvernement et au Medef !
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu'la Commune n'est pas morte !



(1) Tiré de ELLE N’EST PAS MORTE (à lire ici)

A notre avis

1871-2014 : Montpellier sociale, écologiste et solidaire ainsi que le NPA ne sont ni dans l'anachronisme ni dans la nostalgie. La Commune a été vaincue, les choses ont bien changé, le salariat et le capital ont subi de profondes mutations, les formes de représentation politique aussi (et pas dans le bon sens), il n'en reste pas moins que l'esprit de cette révolution ouvrière-populaire est, pour nous, toujours là : celui d'une revendication de prise en charge de soi collectivement organisée par laquelle ceux d'en bas contestent la délégation de pouvoir dont se repaissent les professionnels de la politique. Et dont profitent les possédants au détriment de la majorité de la population. Là est notre fidélité à la Commune qui nous fait dire que, non, décidément elle n'est pas morte !



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