Autrement dit Hollande est un centriste qui se positionne dans le sens du vent néolibéral
N’accablons pas l’auteur de ces fortes paroles : le pronostic de notre démographe s’est en partie avéré pertinent : d’une part, les « circonstances » ont effectivement amené le président de la république à se radicaliser. Seulement c’est une radicalisation à droite, et non à gauche, qu’il a opérée. D’autre part, le hollandisme est effectivement de nature « révolutionnaire » dans le paysage politique français : Thatcher avait son ennemi de l’intérieur, les mineurs, Hollande a désormais le sien : la gauche de transformation sociale. Deux ans à peine après son élection, je propose une ébauche topographique du hollandisme présidentiel : où se situe-il et où nous amène-t-il ?
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