"Pour qu’un parti puisse être dit de gauche, il faut qu’il mène une politique de gauche"
Le PS échoue
parce qu’il mène la politique des capitalistes - la même que l’UMP.
Pour échapper à la logique autoritaire que suit l’oligarchie, il faut
construire la gauche autonome, écologiste, unissant des traditions
politiques différentes mais convergeant dans leur analyse du moment
historique.
"Vague bleue", "déroute du PS", "débâcle de la gauche"… les
élections municipales conclues le 30 mars ont marqué une défaite
remarquable du Parti socialiste, qui perd la gestion de dizaines de
villes. Le vote marque un désaveu évident de la politique menée depuis
deux ans par MM. Hollande et Ayrault et par leur majorité.
Mais est-ce bien une défaite de la gauche, comme le proclament à l’envi les commentateurs politiques des médias dominants ? La défaite du PS est-elle la défaite de la gauche ? Cela ne serait vrai que si le PS était à gauche. Mais le PS n’est pas à gauche.
Entendons-nous : il proclame en permanence qu’il est de gauche, il ancre son histoire dans la gauche, et, incontestablement, ses électeurs se pensent eux-même à gauche. C’est-à-dire inspirés par l’idée fondamentale que la paix sociale ne peut exister que dans la justice, et que cette justice passe essentiellement par la recherche de l’égalité entre les citoyens, par la maîtrise des rapports d’inégalité afin que que la force des uns ne surpasse pas trop celle des autres.
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