Qui a dit que "le projet colonial" avait une mission éducative et culturelle ... ?

 ... en direction des "sauvages" ?

 

Retour cette semaine sur la révoltante élection d’Alain Finkielkraut à l’Académie Française, qui témoigne de l’influence et de l’audience toujours plus grandes des idées réactionnaires en France. On signalera tout d’abord cet article d’Alain Ruscio, publié sur le site de l’Humanité, dans lequel l’historien revient sur certains aspects de la « pensée Finkielkraut », nous rappelant et commentant, entre autres, cette brillante sortie : « On change l’enseignement de l’histoire coloniale et de l’esclavage. Désormais, on enseigne qu’ils furent uniquement négatifs, et non que le projet colonial entendait éduquer et amener la culture aux sauvages ».

Et Sébastien Fontenelle, sur son blog hébergé par Bakchich, de s’intéresser à un autre aspect de « l’affaire », à savoir la complaisance des élites politiques et médiatiques à l’égard d’Alain Finkielkraut alors que celui-ci poursuivait, invité par Jean-Pierre Elkabbach suite à son élection à l’Académie, ses élucubrations contre les musulmans. On apprendra entre autres que le « philosophe » « s’inquiète » du développement des kebabs et des boucheries halals, et qu’il reprend sans coup férir des rumeurs répandues par l’extrême-droite, sans que personne ne semble, cette fois, s’en « inquiéter ». 

Le billet complet sur le site national du NPA

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