SNES FSU : ce gouvernement ne doit pas être "accompagné" mais combattu. Dans l'Education Nationale aussi...
Objectif : préparer une rentrée 2014 de lutte !
La réforme de l’éducation prioritaire poursuit le laboratoire de déréglementation que la droite en a fait, et renforce le tri social à l’école. La réforme des statuts des enseignants est une attaque très grave : elle alourdit la charge de travail, permet un allongement du temps de travail annuel, une définition en partie locale des services et renforce les hiérarchies.
Contre l’accompagnement, s’opposer
Depuis 2012, la direction nationale du SNES a accompagné ces politiques : elle a participé à l’écriture des réformes tout en refusant de construire le rapport de forces, dans la rue et par la grève, pour porter les intérêts des personnels et des élèves. Pourtant cet hiver, les grèves en Île-de-France, à Aix-Marseille, ont illustré le ras-le-bol du secteur et le potentiel de lutte.
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Dans cette période qui
précède le congrès du SNES-FSU, les batailles font rage sur l’attitude
que doit avoir sa direction face au projet de décret Peillon lors du CTM
[Comité Technique Ministériel] du 27 mars.
Pour l’Ecole Emancipée cela ne fait aucun doute : le SNES et la Fsu
doivent voter contre le projet.
Si on compare le texte
actuel, non avec les différentes moutures successivement en discussion
mais avec le décret de 1950 qui régit le service des enseignants du
second degré, on ne peut voir que très peu d’évolution positive.
Le seul progrès serait le fait qu’il considère qu’une heure de cours en Etablissement Prioritaire vaut un peu plus d’ heure. Mais cette pondération 1 = 1 ne vaut que dans les REP + et rentre donc dans le cadre d’une réforme très régressive, qui, loin de mettre fin aux ECLAIR ajoute de la déréglementation à ce qui existait déjà.
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