Au balcon de l'Europe : deux "bougies" d'anniversaire pour Hollande, "plat pays" de la gauche capitaliste, et contre Frontex !
Anzoumane Sissoko : "Moi, président du parlement européen, j'ouvrirai les 
frontières"
Mardi 6 mai 2014, le NPA et le collectif des sans-papiers du 75 
investissent le siège de la Commission Européenne à  Paris, devant 
l'Assemblée Nationale, pour présenter Monsieur Sissoko comme président 
de la Commission. Ils fêtent ainsi l'anniversaire des 2 ans de la 
présidence Hollande. 
Paris, 6 mai 2014 (AFP) - Le nouveau parti anticapitaliste (NPA) a 
manifesté mardi sur le balcon du bureau d'information du Parlement 
européen à Paris, avec deux fumigènes en guise de bougies d'anniversaire
 pour les deux ans de mandat de François Hollande.
    Une 
quarantaine de membres du NPA, dont Olivier Besancenot, ont manifesté 
sur le balcon du bureau d'information du parlement européen pour 
protester contre l'agence Frontex et deux fumigènes ont été allumés pour
 "l'anniversaire" du président de la République.
Il s'agit "d'une action spectaculaire, comme on en avait promis", a déclaré Olivier Besancenot, tête de liste en Ile-de-France pour les européennes. "On demande une commission d'enquête sur les agissements et les dotations de Frontex", a ajouté l'ex-porte-parole du NPA.
"Contre l'Europe forteresse, fermer Frontex" pouvait-on lire sur une banderole suspendue au balcon."Ouvrez les frontières, fermez Frontex" scandaient les manifestants. Le porte-parole de la coordination 75 des sans-papiers, Anzoumane Sissoko, a parodié au mégaphone la célèbre anaphore du candidat Hollande: "Moi président du parlement européen, j'ouvrirai les frontières, moi président du parlement européen j'accorderai le droit de vote aux immigrés".
Toutes les photos de l'action
La campagne pour les élections européennes du 25 mai n’est pas 
près de réconcilier les classes populaires avec les professionnels de 
la politique qui rivalisent de démagogie afin de séduire l’électeur. 
Entre le PS, une droite qui se dit socialiste, la droite qui se prétend 
populaire ou la droite nationaliste et extrême, on ne sait à qui revient
 la palme d’or. Le véritable enjeu de ces élections est d’offrir une 
perspective politique à celles et ceux qui rejettent ces partis.
Hollande a changé son personnel gouvernemental pour embaucher un jeune et fringant Premier ministre chargé d’aggraver sa politique d’austérité... tout en tentant de nous vendre des mirages. Il vient de découvrir à l’horizon « le retournement économique ». « Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts ». Il n’a pas osé ajouter à cette mauvaise blague cynique l’inversion de la courbe du chômage... Déjà à l’occasion du 14 juillet 2013, il avait eu une vision : « la reprise, elle est là », avait-il déclaré. Chacun connaît la suite, et plus personne ne croit à ce discours de cartomancienne destiné à nous bluffer.
Il s'agit "d'une action spectaculaire, comme on en avait promis", a déclaré Olivier Besancenot, tête de liste en Ile-de-France pour les européennes. "On demande une commission d'enquête sur les agissements et les dotations de Frontex", a ajouté l'ex-porte-parole du NPA.
"Contre l'Europe forteresse, fermer Frontex" pouvait-on lire sur une banderole suspendue au balcon."Ouvrez les frontières, fermez Frontex" scandaient les manifestants. Le porte-parole de la coordination 75 des sans-papiers, Anzoumane Sissoko, a parodié au mégaphone la célèbre anaphore du candidat Hollande: "Moi président du parlement européen, j'ouvrirai les frontières, moi président du parlement européen j'accorderai le droit de vote aux immigrés".
Toutes les photos de l'action
A lire aussi
Hollande a changé son personnel gouvernemental pour embaucher un jeune et fringant Premier ministre chargé d’aggraver sa politique d’austérité... tout en tentant de nous vendre des mirages. Il vient de découvrir à l’horizon « le retournement économique ». « Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts ». Il n’a pas osé ajouter à cette mauvaise blague cynique l’inversion de la courbe du chômage... Déjà à l’occasion du 14 juillet 2013, il avait eu une vision : « la reprise, elle est là », avait-il déclaré. Chacun connaît la suite, et plus personne ne croit à ce discours de cartomancienne destiné à nous bluffer.
Et aussi
Nos dossiers Capitalisme,
Gouvernement,
PS, NPA, Union Européenne 
 NPA 34, NPA






















