Campagne des Européennes. Action Sécu et réunion publique à Montpellier avec Philippe Poutou, tête de liste NPA pour le sud-ouest
A lire ci-dessous
18/05. A voir aussi : Poutou à Uzès
16 h : La Sécu, elle est à nous...
(correspondance NPA 34)
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Les deux candidats héraultais sur la liste NPA du sud-ouest : Fatima et Thomas
Ce que nous refusons !
19 h : réunion publique
Le ton avait été donné avec cette action sur la Sécu où nous avons diffusé, expliqué notre position de défense de cet acquis de la population menacé par les logiques patronales impulsées par le gouvernement.
Quelque 80 personnes se sont retrouvées ensuite dans la salle Jacques 1er d'Aragon pour écouter ce que nous défendons dans cette élection européenne et en discuter. Etaient présents les Sanofi au superbe parcours d'une lutte qui continue pour l'emploi (lire ici) et BDS (soutien à la Palestine, lire ici) dont les représentants sont intervenus à la tribune ainsi que Thomas G pour le collectif Antifasciste et Gérard pour celui de soutien à Georges Ibrahim Abdallah. Olivier, pour le NPA jeunes, nous a, quant à lui, brossé l'essentiel de ce qu'étaient à l'université les néfastes conséquences du processus de Bologne. Tous chaleureusement applaudis avant que n'interviennent Thomas B et Philippe pour détailler que, sans aucun enthousiasme électoraliste, nous battions campagne à ces Européennes pour faire entendre la voix d'un combat anticapitaliste qui, malgré les difficultés du moment, reste le cap incontournable pour retourner le rapport de forces en faveur de notre camp, le camp des salariés et de tous ceux qui souffrent de la loi implacable du capital. Nos camarades ont tenu à déplorer qu'une nouvelle fois, comme lors de la municipale, le Front de Gauche (recentré en interne pour surmonter ses divisions tout en surestimant ce qui n'est que gesticulations de la gauche socialiste ou encore simulacre d'indépendance chez EELV envers un gouvernement qu'ils ont quitté mais qu'ils soutiennent) mais aussi Lutte Ouvrière, avec son (quasi)habituel solo électoral, se soient montrés indisponibles pour constituer une liste unitaire qui aurait été perçue comme un signe politique encourageant par des milliers de gens. Partie remise, nous le souhaitons. Le NPA n'a, en tout état de cause, aucune illusion sur la conquête de positions institutionnelles qui permettraient de procéder aux changements pour lesquels il appelle à se battre : il revient en effet à un mouvement social à reconstruire d'urgence de porter le défi décisif d'une convergence des luttes, en France et à l'échelle européenne, pour nous défaire d'une Europe qui n'a été conçue que pour élargir au maximum les conditions de profitabilité pour les possédants. Et cela nécessairement au détriment des services publics, de l'emploi, des salaires et par le renforcement d'un effet forteresse assiégée directement à la source de l'effroyable drame humain de tous ces migrants qui périssent en Méditerranée. Il est donc impératif de combattre la politique d'austérité et ses corollaires sécuritaires que la gauche capitaliste mène ici en convergence avec les autres gouvernements européeens. Seuls les Etats Unis socialistes d'Europe peuvent constituer l'alternative à une Europe qui, étant l'outil du capital, ne peut aucunement être recyclée en faveur des populations. C'est cet appel à rompre avec l'Union Européenne mais, contre les tentations souverainistes, fussent-elles de gauche, par ouverture vers les autres peuples avec la volonté de créer avec eux la convergence de l'action anticapitaliste, c'est cet appel qui est au coeur de notre campagne des européennes.
Un débat fructueux s'est engagé avec la salle sur le Tafta, l'internationalisme, l'utopie de vouloir changer l'Europe, voire d'Europe, la nécessité de tirer le bilan de l'échec du dernier grand mouvement social, celui des retraites en 2010... Le 25 mai, il faut se rendre à l'évidence, c'est NPA, liste conduite par Philippe Poutou, qu'il faut voter !
Prochaine étape de Philippe Poutou : Uzès demain !
(contre la répression au Maroc)
Philippe Poutou samedi avec le comité NPA d'Uzès
Tout a commencé par une occupation de rue et ... la prise de la mairie ! L'histoire ne dit pas si le maire a apprécié !
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Allez, Philippe, ce n'est qu'un au revoir...
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Puis est venu le temps apaisé des explications, analyses et débats...
Allez, Philippe, ce n'est qu'un au revoir...
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