La laïcité cette création d’un « milieu de liberté » où chacun, individu et collectivité, effectue ses choix !
En cette année du centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès, diverses manifestations commémoratives ont lieu, dont une Rencontre d’études, demain samedi après-midi, au siège parisien de la Ligue des droits de l’homme (1). Il vaut la peine d’examiner les positions du leader socialiste sur la laïcité. Le 28 mars dernier, j’avais abordé sa vision de ce que l’on appelait alors « la Laïque », c’est à dire l’école publique. Aujourd’hui je voudrais indiquer brièvement le rôle qu’il a joué dans le processus qui a conduit à la loi de 1905, la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.
Cela me semble d’autant plus intéressant que si la loi de 1905 n’est pas toute la laïcité, elle en constitue le cœur. Encore aujourd’hui, c’est elle qui règle beaucoup d’aspects d’une laïcité quotidienne, silencieuse, calme, pacifiante, démocratique.
Certes Jaurès n’a pas joué le premier rôle dans l’élaboration de la loi de 1905, ce rôle principal revint à Aristide Briand, rapporteur de la Commission parlementaire qui tricota le texte soumis aux députés, à partir de plusieurs propositions de loi et de deux projets gouvernementaux successifs, et qui, ensuite, mena le débat parlementaire. Cependant la caution de Jaurès, son appui dans certains moments décisifs furent indispensables à la réussite de l’entreprise. Si Briand fut le “père” de la loi de 1905, Jaurès fut son “parrain” !
Illustration NPA 34 tirée d'ici
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Notre dossier Laïcité
Avertissement au lecteur : ne vous fiez pas au titre délibérément provocateur du texte ci-dessous. Le point de vue de maître Eolas est on ne peut plus laïque. Enfin, au sens "1905" du mot car justement notre bon avocat remet les pendules laïques à l'heure...
NPA 34, NPA