La solidarité avec la Palestine ... l'impérieuse nécessité de répondre présent !
Le 17 mai à Montpellier, la place de la Comédie est palestinienne : voir l'affiche ci-contre. Venez nombreux !
LES PRISONNIERS PALESTINIENS EN GRÈVE DE LA FAIM CONTRE LA DÉTENTION ADMINISTRATIVE
AVOIR FAIM POUR ÊTRE LIBRE
La
totalité des
5 100 prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes
se sont mis en grève de la faim le 9 mai 2014, en solidarité avec les
120
prisonniers palestiniens en détention administrative, eux-mêmes en grève de la faim depuis 2 semaines au 8 mai 2014.
Rappel : la détention administrative permet aux autorités israéliennes
d'incarcérer les Palestiniens sans charges, sans procès et pour une
période de 6 mois renouvelable indéfiniment, sans justification.
16e jour de grève de la faim des prisonniers palestiniens et « Vendredi de colère »
16e jour de grève de la faim des prisonniers palestiniens et « Vendredi de colère »
dimanche 11 mai 2014 - 07h:25
Ma’an News
Près de 100 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes sont entrés dans le 16e jour de grève de la faim ce vendredi, tandis que des rassemblements de solidarité avaient lieu dans toute la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Ma’an News
Près de 100 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes sont entrés dans le 16e jour de grève de la faim ce vendredi, tandis que des rassemblements de solidarité avaient lieu dans toute la Cisjordanie et la bande de Gaza.
LIRE L’ARTICLE : http://www.info-palestine.net/spip.php?article14545
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LIBERTÉ POUR AMEER MAKHOUL !!
Nous relayons ici l’appel lancé par des ONG pour la libération d’Ameer Makhoul, un dirigeant de la société civile, à l’occasion du quatrième anniversaire de sa détention.
LIRE L’APPEL ET SIGNER http://generation-palestine.org/2014/05/10/pour-la-liberation-dameer-makhoul/
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La Palestine peut être reconquise dans un combat de rue
Nous avons déplacé notre combat vers les rues du monde, afin de mieux révéler les dimensions morales de notre lutte, écrit Susan Abulhawa. Manifestation à Porto Alegre, Brésil en 2012.
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Cisjordanie occupée : l’Autorité de Ramallah fait le sale boulot de l’occupant
jeudi 8 mai 2014 - 19h:30
D’après PCHR Gaza
Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR)
sollicite le procureur général pour que celui-ci ouvre sérieusement une
enquête sur les incidents qui ont eu lieu dans la ville de Yatta près de
Hébron [Al-Khalil] le lundi 5 mai 2014. Les incidents comprenaient des
coups, des arrestations, des perquisitions et la destruction de biens
privés par les services de sécurité [de l’Autorité de Ramallah].
Le PCHR appelle le gouvernement de Ramallah à prendre des mesures
sérieuses pour obliger les membres des services de sécurité à respecter
les principes du droit et les droits de l’homme, tous garantis par la
Loi fondamentale palestinienne et les normes internationales…
LIRE L’ARTICLE : http://www.info-palestine.net/spip.php?article14541
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L’ÉDITORIAL DE LA NEWSLETTER D’AVRIL 2014 DU PACBI
Tout en affichant une souplesse dans l’établissement de critères
tactiques dans le choix des cibles BDS, l’éditorial de la Newsletter d’avril
2014 du PACBI (Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel
d’Israël) rappelle et réaffirme un certain nombre de positions stratégiques
dans le domaine du BDS académique et culturel (qui s’appliquent dans les autres
secteurs du BDS). Je vous en livre ma lecture (Mes commentaires en italiques).
JLM
Critères pour choisir la cible optimale
BDS
Dimanche, 11 Mai 2014 13:05
Editorial du PACBI
Tandis que le
mouvement BDS continue de progresser à vive allure, beaucoup de militants dans
le monde, y compris en Palestine, se demandent quelle institution ou compagnie
cibler et comment. Qu’il s’agisse d’une campagne BDS académique, culturelle,
économique, sportive ou autre, sélectionner la cible du boycott ou du
désinvestissement n’est pas aussi évident que beaucoup l’imaginent, surtout si
on prend en considération la stratégie intégrée BDS. Ici, nous nous focalisons
spécifiquement sur les cibles du boycott culturel et académique.
Chaque institution
académique et culturelle israélienne – et nous considérons les chorales,
orchestres et troupes de danse comme des institutions – est complice du régime
d’occupation israélien, du colonialisme de peuplement et de l’apartheid, à
moins qu’elle dénonce publiquement les violations du droit international par
Israël et qu’elle admette l'intégralité et l'égalité des droits pour
les Palestiniens.
Ce qui signifie que toutes les institutions académiques qui
envoient des délégations universitaires ou des universitaires dans le cadre de
conventions d’établissement sont potentiellement boycottable car elles sont
partie intégrante du système colonial et d’apartheid israélien. De même pour
toutes les troupes de théatre, danse, chorales etc. (Sauf bien sûr si elles
dénoncent ce système.)
Selon les lignes
directrices adoptées par la société civile palestinienne pour le boycott
international d’Israël (1), le simple fait qu’une institution reçoive un
financement de l’Etat n’est pas une condition suffisante pour appeler à la
boycotter. Mais recevoir une aide financière de l’Etat oblige d’autant plus
l’institution en question à s’opposer publiquement au régime d’oppression
pratiqué par cet Etat contre le peuple palestinien.
Pour éviter que les premières « lignes
directrices » énoncées par le PACBI en 2009 puissent être interprétées
comme une mesure restrictive de boycott, l’éditorial enfonce le clou et
réaffirme qu’en dernier ressort, le seul critère à prendre en compte est
l’opposition des institutions au régime d’oppression etc.
Comme pour la lutte
contre l’Apartheid en Afrique du Sud, une institution ne peut se revendiquer
« au-dessus » de la politique (2) simplement parce qu’elle fournit un
travail littéraire ou scientifique. L’institution est complice et donc soumise
au boycott tant qu’elle profite du régime injuste en vigueur et choisit de n’en
rien dire. Si un forum international invite une institution ainsi complice, il
devient alors lui aussi complice et boycottable.
C’est la réaffirmation que toute institution, groupe
israélien etc. qui ne dénonce par le système d’oppression israélien est par
principe boycottable ainsi que la puissance invitante (colloque, forum,
festival etc.) qui se rend ainsi complice de cette opération qu’on peut
qualifier « blanchiment » de l’apartheid.
Cependant, le
mouvement BDS, et PACBI en tant qu’un de ses membres, ne boycotte pas tous les
événements, produits ou institutions boycottables, car cela ne permettrait pas
d’atteindre des résultats concrets. Notre stratégie est de soigneusement
sélectionner nos cibles et la façon de mener nos interventions dans chaque cas.
Et suivent une série de critères, conseils qui tous
convergent vers la réduction du nombre de cibles, le choix de cibles fortement
impliquées dans la colonisation et l’apartheid. Des cibles pouvant rassembler
un large éventail d’opposants et enfin, ce qui est très important, des cibles
contre lesquelles une victoire est possible. On notera que dès 2009 le choix d’
Agrexco obéissait à ces mêmes critères de choix.
Si une manifestation
risque de nous procurer plus d’ennemis que d’amis, nous l’évitons.
Si une protestation
« artistique » digne marche mieux, alors nous la faisons. Comme par
exemple, à Londres en 2011, l’éclatante interruption musicale, dont un numéro
de soprano, par nos partenaires britanniques contre l’Orchestre Philharmonique
d’Israël, dont une partie a été diffusée sur la BBC avant que la station ne
réalise ce qui se passait (3). Si un simple communiqué est jugé préférable,
nous l’émettons. Si ignorer l’événement boycottable tout en mettant les
projecteurs sur des cibles plus importantes nous aide à mieux attirer
l’attention et à gagner un meilleur soutien dans le grand public, alors c’est
ce que nous faisons. Après tout, BDS concerne un mouvement qui se construit de
la base au sommet.
Indépendamment des
tactiques d’intervention, pour être stratégiquement valable, le processus de
sélection d’une cible de BDS tirerait profit à prendre en considération les
trois critères suivants :
- Le niveau de complicité : Plus la complicité est profonde, plus il est facile de mobiliser un soutien à une action BDS contre quelque cible que ce soit. Par exemple, le fait que les Universités de Tel Aviv et Technion soient grandement impliquées dans le développement de produits et de disciplines militaires utilisés par Israël dans la perpétration de crimes de guerre contre des civils palestiniens et libanais fait de ces deux institutions des cibles parfaites pour BDS.
- Le potentiel pour obtenir une large coalition transversale contre la cible : Boycotter par exemple le géant de la sécurité G4S est beaucoup plus significatif que boycotter une compagnie qui viole simplement les droits des Palestiniens, alors que G4S viole les droits des immigrants, est gravement impliqué dans la privatisation de services publics vitaux dans de nombreux pays, etc., ce qui en fait une cible idéale qui encourage la formation d’une vaste coalition contre elle (syndicats, groupes anti-privatisation, artistes, réseaux d’avocats des demandeurs d’asile, entre autres).
- La possibilité de réussir : Même si nous satisfaisons aux deux conditions ci-dessus, nous ne lançons pas une campagne contre une cible sans avoir une chance raisonnable de succès. Parfois, réussir signifie simplement atteindre un très large public et gagner son soutien, plutôt que réussir vraiment à faire annuler un événement, convaincre un supermarché de ne plus se fournir dans telle ou telle société impliquée dans l’occupation ou l’apartheid israélien, ou obtenir l’annulation d’un programme d’échanges avec une université israélienne.
Mais des victoires
symboliques seules ne suffisent pas. Nous sommes engagés dans BDS pour obtenir
enfin les droits des Palestiniens, pas pour marquer des points et nous sentir
bien avec de simples gestes symboliques. Seuls des succès soutenus, cumulés,
croissants et grand public peuvent permettre à BDS d’atteindre ses objectifs –
liberté, justice et égalité.
Le dernier § donne tout son sens au développement précédent
en réaffirmant deux idées forces :
-
Après
l’ouverture du point 3 qui valorise et encourage la moindre action de
sensibilisation du public ce § rappelle que ce type d’action ne suffit pas, que
le mouvement de solidarité n’est pas là « pour marquer des points et nous
sentir bien avec de simples gestes symboliques » ( !) mais qu’il nous
faut remporter des succès, des victoires. Et les exemples de victoires sont
donnés : « convaincre un supermarché de ne plus se fournir dans telle
ou telle société impliquée dans l’occupation ou l’apartheid israélien, ou
obtenir l’annulation d’un programme d’échanges avec une université
israélienne. » Ce qui nous renvoie aux trois recommandations sur les
critères de choix des cibles : restreintes, représentatives et
susceptibles d’être vaincues.
-
La
seconde idée du dernier § c’est une mise en perspective politique des actions
BDS pour le mouvement de solidarité. Cela passe par l’affirmation des objectifs
stratégiques de la Campagne internationale palestinienne BDS. Petit rappel : « Nous
sommes engagés dans BDS pour obtenir enfin les droits des Palestiniens ». C’est à dire que nous devons constamment
ancrer, enraciner, nos actions locales,
nos campagnes nationales voire européennes dans la violation des droits des trois
composantes du peuple palestinien et que nous devons donner comme horizon à nos
action BDS l’obtention des droits pour les trois composantes du peuple
palestinien.
1) Lignes directrices
du boycott académique : http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=1108
Lignes directrices du
boycott culturel : http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=1047
Envoyé le 05.05.2014
Traduction :
J.Ch. pour BDS France
http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=2424
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