Carton rouge au gouvernement brésilien et à la FIFA. Pénalty en faveur du peuple brésilien !
A São Paulo, les anti-Copa sévèrement réprimés (cliquer ici)
On le préférait lorsqu’il marquait des buts. Devenu président de
l’UEFA (Union européenne de football), Michel Platini a opté pour les
tacles, principalement à destination du peuple brésilien, à qui il a
demandé, sans rire et sans vergogne, « d’attendre un mois avant de faire
des éclats sociaux » (sic).
À qui profite le match ?
Pour la FIFA, et toutes les firmes avec qui elle travaille en bonne entente (Coca Cola, Adidas, McDonald’s…), l’enjeu est donc de taille. Tous les quatre ans, le Mondial est l’occasion de réaliser de juteux bénéfices sur le dos des budgets publics du pays accueillant. Et peu importe bien entendu l’état de délabrement dans lequel ils laisseront la situation sociale du pays.
TRIBUNE
Coupe du monde de football 2014
et Jeux olympiques de 2016 à Rio : nous avons la certitude que
ces deux méga-événements accéléreront la dégradation des conditions de
vie de la plupart des Brésiliens et permettront d’enclencher une
campagne de dénigrement contre ceux qui s’y opposeront. Et ils sont
nombreux à protester contre le Mondial de football aux cris de : «Fifa
Go Home !» ; «Nous voulons des trains, des bus, des bateaux et des
hôpitaux dans les standards de la Fifa». Un Mondial qui risque
donc d’aggraver la crise socio-économique de ce pays.
Vidéo. Et pendant ce temps Cohn-Bendit, promu grand reporter sportif, s'énerve à l'idée qu'on lui gâche la coupe. Pas un mot de soutien envers les grévistes du métro... Un naufrage politique entrant en phase terminale ?
Cliquer ici
Dans la nouvelle vidéo, toujours pas de soutien affiché de notre écolo-reporter envers ceux qui luttent : non, le commentaire neutre, faussement équilibré, sur le mode binaire (ils sont contre la coupe du monde mais ils sont pour le foot) d'où rien de précis n'émerge qui permette de comprendre le sens des protestations populaires. Le titre trilogique du reportage «Un foot du peuple, par le peuple, avec le peuple» escamote délibérément qu'il est "contre le peuple" ! Par le foot, avec le foot, notre homme patauge dans l'idéologie des clichés les plus éculés sur le sport échappant aux logiques de classe de la société ! Même quand la rue manifeste dans la rue, comme actuellement au Brésil où décidément il sera dit que Dany ne bouge (bien fini Dany le rouge!) que pour le ballon rond ! Voir ici
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