... "On va bien voir leur réaction [à la Préfecture]. Soit
ils nous proposent un logement pour toutes ces familles, soit ils nous
expulsent manu militari. La balle est dans leur camp"
La même problématique se répète. Inlassablement. Lorsque leur demande d'asile est rejetée, les étrangers menacés dans leurs pays d'origine se retrouvent à la rue. Faute de places dans les centres d'accueil.
C'est ce qui est arrivé aux quatre familles que le comité de soutien au collectif des sans-papiers a installées ce 14 juillet au 88 avenue Jean-Mermoz, du côté de Las Cobas à Perpignan. Depuis, huit adultes, deux adolescents et cinq enfants, originaires de Mongolie, d'Albanie et de Géorgie, résident dans l'ancienne villa de fonction du délégué militaire départemental. Cliquer ici
A lire aussi
C’est une toute jeune femme menue, la seule femme présentée à l’audience
du tribunal administratif de Paris ce lundi 7 juillet, arrivée avec
cinq hommes dans le même fourgon en provenance du Centre de rétention.
Elle est très jeune, 32 ans et mère de quatre enfants de 16, 14, 8 et 4
ans. Elle est roumaine. En rétention depuis 4 jours, arrêtée après un
contrôle sur la voie publique. Elle mendiait. Cliquer ici
- Migrants. « Qu’est-ce que vous foutez là ? » : à Calais, juste avant l’expulsion du camp (Rue89)
- Audio. Migrants. « Nous n’avons accès à rien et les violences policières sont quotidiennes » (Fréquence Paris Plurielle via Sons en luttes)
Et aussi
Nos dossiers Immigrés,
sans papiers
NPA 34, NPA