Ségolène Royal qui se tait... avis d'alerte maximale ! Car pendant ce temps les compagnies manoeuvrent...
Le permis Plaine d'Alès (503 km2, d'Alès à Banne en Ardèche) existe-t-il
toujours ? C'est la question que posent les membres du collectif anti
gaz de schiste Basta!Gaz, en
conférence de presse mercredi 17 septembre au bar des Amis d'Alès. Et
c'est aussi la question qu'ils ont posé à la ministre de l'Écologie, du
développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, la troisième du
quinquennat Hollande. "Les précédents ministres, Delphine Batho et
Philippe Martin, nous avaient répondu. Là, c'est le silence. Depuis six
mois, on n'a aucun dialogue", râle Claude Taton, du collectif.
Les permis Bassin d'Alès et Navacelles également concernés
Techniquement, ce permis de recherche en hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste) est arrivé à expiration le 2 avril 2014. Cliquer ici
L'Hérault du jour du 18 septembre 2014
A lire aussi
Une nouvelle étude
appuie à nouveau ce que les professionnels de la santé et les militants
écologistes ne cessent de répéter depuis que la mise en œuvre de la
fracturation hydraulique s’est répandue au cours de la dernière
demi-décennie: les produits chimiques utilisés dans le processus de
forage de gaz naturel peuvent être dangereux pour la santé .
L’étude intitulée «État de
santé des populations vivant à proximité des puits de gaz naturel;
résultats d’une enquête auprès des ménages dans le comté de Washington,
en Pennsylvanie», publié hier dans Environmental Health Perspectives,
a découvert que les gens résidant à proximité des sites de fracturation
ont plus de problèmes de santé que la population générale. Cliquer ici
Une étude publiée aux États-Unis
lie la contamination d’aquifères à des défauts de cimentation et de
mauvais forages de gaz de schiste. En France, le lobby du gaz de schiste
va de nouveau clamer que les « quelques fuites » constatées aux
États-Unis sont liées aux « mauvaises pratiques ». Que la contamination
des aquifères n’est pas liée à la fracturation hydraulique mais à des
défauts de cimentation. Et que naturellement en Europe nous avons la
capacité de faire faire des puits de meilleure qualité qu’en Amérique du
Nord. Mais ça n’est pas aussi simple. Cliquer ici
Un accord commercial majeur, en
cours de négociation, entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis
(US) menace les pouvoirs dont disposent les gouvernements pour protéger
les populations et l’environnement des nouvelles technologies à risque
telles que la fracturation hydraulique (fracking en anglais). A la veille des rassemblements qui se tiendront le 11 octobre 2014, et suite aux parties 1, 2 et 3, nous publions le quatrième épisode qui porte la pression exercée par les pollueurs pour obtenir des droits spéciaux. Cliquer ici
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NPA 34, NPA