Les faux airs corporatistes d'une bagarre socialement et politiquement légitime
28 septembre
26 septembre
C'est le contrat de travail qu'il faut encore préserver !
24 septembre
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23 septembre
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22 septembre
19 septembre
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C'est le contrat de travail qu'il faut encore préserver !
24 septembre
par NPA aérien
L’ancienne compagnie publique Air France, privatisée par un gouvernement socialiste, est aujourd’hui Air France-KLM, une multinationale qui n’a qu’un seul but : faire des profits pour rémunérer ses actionnaires. Cliquer ici
L’ancienne compagnie publique Air France, privatisée par un gouvernement socialiste, est aujourd’hui Air France-KLM, une multinationale qui n’a qu’un seul but : faire des profits pour rémunérer ses actionnaires. Cliquer ici
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23 septembre
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22 septembre
Participation massive des navigants avec plus de 70 % de votants. Les
pilotes du SNPL ont finalement voté à 80,93 % pour la prolongation du
mouvement. Cliquer ici
19 septembre
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L'entrevue désintox sur la grève des pilotes (à voir-écouter ci-dessous)
L'entrevue désintox sur la grève des pilotes (à voir-écouter ci-dessous)
Ce mouvement n’est pas un phénomène isolé dans le ciel européen. Il y a quelques jours, c’étaient les navigants de Lufthansa qui étaient en grève, tant il est vrai que les grands groupes européens du transport aérien mènent des attaques similaires pour dégager des marges financières. Et le nouveau plan d’Air France, « Perform 2020 » mériterait bien aussi une réaction massive de toutes les autres catégories professionnelles de la compagnie.
La
cause principale de la grève est la décision de développer la filiale
low cost Transavia. La direction veut notamment délocaliser l’emploi en
créant de nouvelles bases au Portugal et en Bavière à des conditions de
rémunération bien moindres que celles pratiquées en France. La direction
a elle-même annoncé qu’elle allait consacrer 1 milliard d’euros pour
développer cette compagnie low cost alors que, en trois ans, Air France
aura réalisé 1 milliard d’économie sur les emplois et les salaires. Cliquer ici
Le premier secrétaire du Parti socialiste a trouvé des mots assez
proches de ceux utilisés habituellement par le Medef pour dénoncer la
grève qui paralyse actuellement le trafic d’Air France. Sur BFM-TV et
RMC, il a demandé mardi la fin de la grève qui lui semble « hors de propos ».
« Cette grève est hors de propos quand on connaît la situation des personnels d'Air France », suggérant que ces personnels étaient des nantis. « Il faut garder raison, on ne peut pas cumuler les avantages, on peut comparer les salaires, on peut aussi voir ce que vit la France aujourd'hui (…) Dans cette situation, un peu de retenue me semble nécessaire », a ajouté le patron du PS, usant d’arguments qui sont ceux habituellement de la droite et du patronat.
Les pilotes ont entamé lundi une grève pour s'opposer au projet de développement de Transavia. Ils redoutent que le développement de cette filiale low cost en Europe ne se traduise par des pertes d'emplois en France.
« Cela ne nécessite pas une grève, cela nécessite une négociation », selon M. Cambadélis. « Je trouve qu'en France, bien souvent, on prend telle ou telle catégorie en otage. » « Négocions, discutons », a-t-il demandé. « Je ne pense pas que la direction d'Air France soit fermée à la négociation. » « Cette grève n'est pas adéquate. »
Le premier secrétaire du Parti socialiste a donc volé au secours de la direction d’Air France, qui n’en espérait sans doute pas autant, mais il s’est bien gardé de dire ce qu’il pensait de ce projet d’Air France d’avancer vers le « low cost » – une politique de déréglementation qui a plongé le transport aérien depuis dix ans dans d’interminables turbulences.
Un autre socialiste, Bruno Le Roux, président du groupe à l'Assemblée, a commenté ce mouvement de débrayage à Air France sur son compte Twitter en ces termes : « Alors que nous cherchons, avec tous, des mesures de compétitivité du transport aérien français, cette grève est incompréhensible. » Texte en ligne ici (accessible aux abonnés)
NPA 34, NPA
Guillaume sur France 2 : son métier loin de l'enfumage politique et médiatique sur la grève des pilotes d'Air France. Le temps d'une heureuse parenthèse...
Cliquer ici (à partir de 15:21)
En juin 2009 Guillaume avait accordé une entrevue au NPA sur la sécurité aérienne
« Cette grève est hors de propos quand on connaît la situation des personnels d'Air France », suggérant que ces personnels étaient des nantis. « Il faut garder raison, on ne peut pas cumuler les avantages, on peut comparer les salaires, on peut aussi voir ce que vit la France aujourd'hui (…) Dans cette situation, un peu de retenue me semble nécessaire », a ajouté le patron du PS, usant d’arguments qui sont ceux habituellement de la droite et du patronat.
Les pilotes ont entamé lundi une grève pour s'opposer au projet de développement de Transavia. Ils redoutent que le développement de cette filiale low cost en Europe ne se traduise par des pertes d'emplois en France.
« Cela ne nécessite pas une grève, cela nécessite une négociation », selon M. Cambadélis. « Je trouve qu'en France, bien souvent, on prend telle ou telle catégorie en otage. » « Négocions, discutons », a-t-il demandé. « Je ne pense pas que la direction d'Air France soit fermée à la négociation. » « Cette grève n'est pas adéquate. »
Le premier secrétaire du Parti socialiste a donc volé au secours de la direction d’Air France, qui n’en espérait sans doute pas autant, mais il s’est bien gardé de dire ce qu’il pensait de ce projet d’Air France d’avancer vers le « low cost » – une politique de déréglementation qui a plongé le transport aérien depuis dix ans dans d’interminables turbulences.
Un autre socialiste, Bruno Le Roux, président du groupe à l'Assemblée, a commenté ce mouvement de débrayage à Air France sur son compte Twitter en ces termes : « Alors que nous cherchons, avec tous, des mesures de compétitivité du transport aérien français, cette grève est incompréhensible. » Texte en ligne ici (accessible aux abonnés)
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Et encore
Sur le leitmotiv archi-usé du corporatisme toujours postulé des grévistes ...
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Le syndicalisme du coup de poignard dans le dos, un "contrat" au service du patron d'Air France et de son soutien gouvernemental (lire ici)
Problème : à la CGT on ... "ne condamne pas le mouvement de grève initié par les pilotes" (Midi Libre et tract CGT) Soutenir aurait été scandaleux ?
Un autre son de cloche syndical...
NPA 34, NPA