Résistance et solidarité !
Cliquer ici
Déjà en janvier : La Métairie Neuve saccagée par les pro-barrages
Cliquer ici
Mercredi 17 septembre
Cliquer ici
Lundi 15 septembre
Cliquer ici
Cliquer ici
Dimanche 14 septembre
Samedi 13 septembre
Cliquer ici
Cliquer ici
Déjà en janvier : La Métairie Neuve saccagée par les pro-barrages
Cliquer ici
Mercredi 17 septembre
Cliquer ici
Lundi 15 septembre
Cliquer ici
Cliquer ici
Dimanche 14 septembre
"Je suis prêt à mettre ma vie en danger": perchés dans les rares arbres
épargnés par les bulldozers, une poignée de "grimpeurs" tente de sauver
coûte que coûte une zone de biodiversité, pourtant déjà détruite à 90%,
face à un projet de barrage dans le Tarn. "Bienvenue dans le cimetière":
c'est ainsi que "Camille" présente à ceux qui viennent l'encourager le
paysage lunaire où il a élu domicile. Le jeune militant de 29 ans vit
perché sur une plateforme dans le seul arbre encore debout parmi ce qui
était jadis la zone humide boisée du Testet, "la plus importante" de la
région, selon ses défenseurs. Cliquer ici
Samedi 13 septembre
Cliquer ici
Une semaine terrible s’achève sur la zone humide du Testet [Pour en savoir plus, voir ci-dessous Le Testet, qu'est-ce que c'est ?]. Gendarmes et bûcherons ont déjà rasé un quart de la zone concernée par le projet. Mais la mobilisation pour résister se renforce. Un grand rassemblement a lieu ce dimanche.
Toulouse, correspondance
Moins de cris, moins de tirs inopinés de grenades lacrymogènes. La zone humide du Testet est désormais sous contrôle policier, ou plutôt sous contrôle militaire. Les gendarmes et membres du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) se déploient désormais chaque jour sur les bords du Tescou, empêchant tout accès à la partie sud de la zone.
Seuls quelques militants parviennent encore à occuper les trois cabanes situées dans les arbres dans la zone interdite, tous les autres sont confinés à la Bouillonnante, campement principal, quand la police ne décide pas, comme mercredi dernier, de venir saccager la nourriture, casser la vaisselle, voler des sacs et gazer le chapiteau.
Le passage en force se double d’un climat délétère avec des violences physiques et des pressions psychologiques régulières. Vendredi 5 septembre, on déplore par exemple l’arrestation arbitraire d’une mère souhaitant quitter la zone pour aller chercher ses enfants à l’école. La veille, c’étaient les responsables du chantier qui singeaient les militants dans les arbres et les conducteurs des machines qui rejetaient les copeaux de bois directement en direction des militants perchés dans les arbres. Cliquer ici
.................
...................
Les enterrés du Testet, pacifiques et courageux, face à la violence de l’Etat, Grégoire Souchay et Emmanuel Daniel (Reporterre), 9 septembre 2014.
M. Valls prétend que le barrage de Sivens servira à installer de jeunes agriculteurs, Grégoire Souchay (Reporterre), 9 septembre 2014.
Lu sur la page Facebook de Philippe Poutou
Salut à toutes et tous
J'étais aujourd'hui dans la forêt de Sivens (Tarn) pour soutenir celles et ceux qui se battent contre un projet néfaste et inutile. Dans la même catégorie, on connaît mieux le projet lui aussi très contesté de l'aéroport de NDDL. Là il s'agit d'un projet de construction d'un barrage pour grossir la rivière locale ... pour assurer l'arrosage de plusieurs exploitations agricoles céréalières (agriculture intensive). Un projet très contesté pour plusieurs rais...
Afficher la suite
J'étais aujourd'hui dans la forêt de Sivens (Tarn) pour soutenir celles et ceux qui se battent contre un projet néfaste et inutile. Dans la même catégorie, on connaît mieux le projet lui aussi très contesté de l'aéroport de NDDL. Là il s'agit d'un projet de construction d'un barrage pour grossir la rivière locale ... pour assurer l'arrosage de plusieurs exploitations agricoles céréalières (agriculture intensive). Un projet très contesté pour plusieurs rais...
Afficher la suite
Lundi 25 août : Des gendarmes arrivent sur site pour préparer les travaux de déboisement
Lundi 1 septembre : Début du déboisement. Plus de 150 gendarmes face à une centaine d’opposants, dont quelques-uns prêts à l’affrontement physique. Echauffourées assez violentes, tandis qu’une dizaine de bûcherons entament la coupe de la forêt à la tronçonneuse. Durant toute la journée, affrontements réguliers avec jets de cocktails Molotov et de projectiles d’un côté, tirs de flashballs, grenades lacrymogènes et coups de matraques de l’autre. Saccage illégal par les forces de police d’une cabane reconnue comme lieu d’habitation par huissier. Au total, une dizaine de blessés (opposants). Lire le récit détaillé
Mardi 2 : poursuite du déboisement à la tronçonneuse. Action plus violente des forces de police, qui bloquent la zone pour éviter que s’organise une bataille rangée comme la veille. Actions non violentes de clowns et de groupes militants à découvert tentant sans succès un contact avec les déboiseurs. Destruction d’une barricade en fin de journée lors du retrait du dispositif. Une vingtaine de blessés (opposants), dont trois par tirs de flashballs.
. Lire le récit détaillé
Mercredi 3 : entrée sur le site d’une déboiseuse-débroussailleuse et d’une broyeuse mécanique. Dispositif militaire très rigide, multiples agressions de militants et actes d’humiliation de la part des forces de l’ordre. Destruction illégale et incendie de la cabane saccagée le lundi. Saccage du campement principal de la Bouillonnante, avec destruction des denrées alimentaires et vols d’effets personnels. Action des clowns dans les locaux de la CACG près de Toulouse.
Jeudi 4 : moins d’affrontements physiques. Accélération du déboisement. Une quinzaine d’opposants perchés dans des arbres mis en danger par les travaux d’abattage alentour. À Nantes, action d’une cinquantaine d’opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes, en solidarité avec la ZAD du Testet. À Albi, rassemblement de soutien aux grévistes de la faim.
Vendredi 5 : déboisement sous haute surveillance. Vingt militants dans les arbres, poursuite des opérations dangereuses à proximité. Sept arrestations dont cinq avec garde à vue.
LE MESSAGE DES GREVISTES DE LA FAIM DE NOTRE DAME DES LANDES
"Nous, grévistes de la faim en avril et mai 2012 contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, affirmons notre total soutien moral aux opposants à la destruction de la zone humide du Testet dans le Tarn. Par cette grève de la faim, nous avions obtenu que le gouvernement attende la fin des recours juridiques avant toute expulsion.
Nous avions espéré que notre combat aboutisse à un changement d’attitude dans des dossiers similaires et que ne soit donc pas commis l’irréparable ici ou ailleurs( abattage d’arbres, destruction de zones humides, expulsions ) avant les décisions judiciaires.
Malheureusement il n’en est rien. À nouveau des citoyens sont contraints de choisir un moyen de lutte extrême.
Nous saluons leur engagement et appelons les autorités en charge du dossier, Conseil Général du Tarn et État à faire cesser immédiatement les destructions en cours. Il en va de la démocratie et de la confiance que les citoyens peuvent avoir ou non dans les institutions."
Gilles Denigot, Séverine Durand, Marcel Thébault, Michel Tarin, Françoise Verchère. Le 5 septembre 2014
Source : Reporterre
En ce 9 septembre
Le Testet, qu'est-ce que c'est ?
La zone humide du Testet est rattachée à la commune de L’Isle-sur-Tarn, dans le département du Tarn (81), région Midi-Pyrénées.
Le site est accessible depuis la commune
de Barat, ou depuis la D999 Gaillac-Montauban ou encore depuis la maison
forestière de Sivens.
Et un plan plus en détail et à toutes échelles ici !
La zone humide du Testet est la dernière zone humide d’importance du bassin versant du Tescou. Elle est qualifiée par la DREAL (agence environnementale) comme faisant « partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité ».
Elle représente une superficie de 18.8 hectares dont 12.7 (68%) sont situés dans l’emprise du projet de barrage.
Elle est composée, d’une part, d’une large ripisylve qui borde le Tescou, en majorité des aulnes, des saules, des frênes. Et, d’autre part, de prairies permanentes naturelles qui sont actuellement mises à disposition de deux agriculteurs pour pâturage. Elle est répertoriée comme telle par le Conseil Général du Tarn qui a en charge la protection des espaces naturels sensibles. Cliquer ici
Plus d'infos sur les sites
________________
Depuis lundi matin, le déboisement a commencé sur la ZAD du
Testet sous la protection dense de 200 gendarmes mobiles, PSIG et
brigade canine.
Les opposant-e-s sont écarté-e-s très violemment (gaz lacrymogènes, tirs de flashball, matraquage,...), des affrontements ont lieu, et il y a déjà plusieurs blessés ainsi que des interpellations. Et aujourd'hui, la violence des forces de l'ordre est encore montée d'un cran.
Les opposant-e-s sont écarté-e-s très violemment (gaz lacrymogènes, tirs de flashball, matraquage,...), des affrontements ont lieu, et il y a déjà plusieurs blessés ainsi que des interpellations. Et aujourd'hui, la violence des forces de l'ordre est encore montée d'un cran.
La préfecture et le Conseil Général du Tarn
montrent une nouvelle fois leur mépris pour le dialogue et les
opposants ! Ils ont décidés de passer en force, sans attendre l'issue
des recours juridiques déposés. Cliquer ici
A lire aussi
Et aussi
Nos dossiers Agriculture,
Ecologie,
environnement
A NDDL avec Hollande-Valls-Ayrault...
...au Testet avec Hollande-Valls-Cazeneuve...
... le "socialisme" de gouvernement fidèle à lui-même !
Sources photos : Midi Libre et Le Monde
NPA 34, NPA