Roms. Ce qui ne tourne pas rond dans les têtes et nous enferme dans de dangereuses impasses politiques...
Les Roms subissent un racisme qui ne dit pas son nom, largement accepté par nos
concitoyens et, sinon revendiqué, du moins toléré par la grande
majorité des responsables politiques à droite comme à gauche
« Quels que soient nos croyances, nos engagements politiques, nos appartenances, nos origines, nos choix de vie, il nous faut faire preuve d’intelligence et de mémoire » et mettre fin, ensemble, au silence assourdissant qui entoure la politique menée à l'encontre des populations Roms, affirme Alain Fourest, fondateur de Rencontres Tsiganes en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et militant à la Ligue des droits de l’homme et à Romeurope.
En cette fin d’été, alors que l’on vient de célébrer le soixante-dixième anniversaire de Paris libérée du joug nazi, les images insupportables des conflits barbares et meurtriers à travers le monde saturent nos écrans. Nous sommes souvent tentés de détourner notre regard et de nous concentrer sur nos soucis quotidiens, à la recherche d’une sécurité compromise par les incertitudes du lendemain et parfois l’angoisse d’un avenir incontrôlable. Cette rentrée inquiétante, des hommes, de femmes, des enfants, des vieillards, l’appréhendent aussi avec une encore plus grande anxiété. Durant l’été, ils ont été une nouvelle fois,chassés de leurs misérables abris. Depuis, la plupart d’entre eux errent dans les rues, harcelés par des policiers qui, conformément aux ordres reçus, leurs interdisent tout stationnement même temporaire et les dépouillent de leurs maigres biens : matelas, couvertures, tentes et même poussettes qui pourraient leur permettre un peu de repos. Cliquer ici
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