"Avec un jeu d’ombre, on va donner l’impression qu’elles font la course le bas du ventre nu"
A notre avis
Libération nous rapporte (voir ci-dessous) le coup de génie des marchands de sport (pardon pour le pléonasme mais il est vrai qu'il y a encore du sport amateur. Encore que...) qui subordonnent la "promotion" de la femme (oui, chez eux et quelques autres on parle comme ça) à la sollicitation enflammée de la libido des mecs : ce qui déjà est une saloperie antimasculine puisque ce qui est promu chez nous - re-oui, c'est un homme qui écrit -, c'est la bite, pour faire court, très court, surtout quand on nous la vante en loucedé si longue et si grosse qu'elle en devient l'oeil qui voit les choses. Qui voit, en fait, mais, dans cette logique-là, c'est pareil, des femmes, les femmes.
Il se vérifie dans cette manip' où le fric se prend en visée orgiaque-solitaire de lui-même et, pour cela, fait ellipse de nos désirs, que le sexisme fonctionne bien en ses deux volets indissociablement redoublés de mépris des femmes et de mépris des hommes. Mépris contre lesquels, au demeurant, se dessine en creux, si vous voulez bien ne pas y voir (que) malice sexualiste, la possibilité et la nécessité d'une alliance révoltée de ces cons et connasses que l'on voudrait que nous soyons les uns/les unes et les autres : dans l'emblème de ce leurre constitué par ces pubis féminins - et "plus" - à exhiber, absents, sur selles et pédales avec tout autour des femmes se déhanchant et suant pour gagner la course, est inscrit ce que nous encourons si nous "acceptons". Notre défaite, leur victoire. Eux, c'est le capitalisme pris en flagrant délit (pour autant que l'on s'en donne la peine) de nous dicter ce qui leur sied que nous soyons pour qu'eux soient ce qu'ils sont. Nous, allez, on se répète, des cons, des connasses, eux, des salauds... Les maîtres du monde. Donc de nous-mêmes.
"Libérons nos sexualités !"
Antoine
Cliquer ici
Ce n'est pas du sport, c'est toujours du fric et du sexisme. Et un (gros) zeste de pseudocommunisme...
Cliquer ici
Ce n'est pas du sport, c'est toujours du fric et du sexisme. Et un (gros) zeste de pseudocommunisme...
Cliquer ici
A lire aussi
Nos dossiers féminisme,
Sexisme,
Sexualité, Capitalisme,
Sport