... prend le dessus sur le fatalisme des temps de crise !
La crise de 2008 a entraîné une série de changements structurels qui conditionnent toute une étape historique concrète que nous pouvons résumer en trois points. L’application accélérée de politiques néolibérales, basées sur la privatisation de services publics, la destruction de droits sociaux à tous les niveaux et la formation d’une « armée de réserve » stable, à savoir 6 millions de chômeurs à ce jour. L’ouverture d’un cycle de luttes suite au 15M (le mouvement des Indignés) qui a posé ses revendications au centre de l’agenda politique : la lutte contre l’austérité et la corruption, ainsi que la dénonciation de la « démocratie » actuellement en vigueur. Une crise de régime qui s’exprime fondamentalement sur deux plans : une perte de légitimité des partis traditionnels et l’instabilité provoquée par des revendications indépendantistes, reflet des aspirations nationales insatisfaites par l’actuel modèle d’État. Voilà, selon l’expression de Gramsci, les « mouvements organiques ». Comment se manifestent-ils concrètement ?
Droite et gauche dans la tourmente
Le gouvernement de centre-droit du Parti Populaire (PP), avec Mariano Rajoy à sa tête, essaie de nous vendre que ce qu’il y avait de pire dans la crise est derrière nous. La « jambe gauche » du régime, le PSOE, essaie de faire un changement esthétique sans remettre en cause les piliers fondamentaux des politiques néolibérales, en mettant dans le cockpit d’un avion incapable de décoller son nouveau leader, Pedro Sánchez, dont la principale qualité semble être sa jeunesse, comme Renzi en Italie ou Valls. Cliquer ici
Le gouvernement de centre-droit du Parti Populaire (PP), avec Mariano Rajoy à sa tête, essaie de nous vendre que ce qu’il y avait de pire dans la crise est derrière nous. La « jambe gauche » du régime, le PSOE, essaie de faire un changement esthétique sans remettre en cause les piliers fondamentaux des politiques néolibérales, en mettant dans le cockpit d’un avion incapable de décoller son nouveau leader, Pedro Sánchez, dont la principale qualité semble être sa jeunesse, comme Renzi en Italie ou Valls. Cliquer ici
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