À la Une...

Le Testet. Ce barrage a créé un fossé entre les jeunes, la gauche de résistance... et ce gouvernement qui "agit à la manière de Sarkozy"...


Info et revue de presse en continu (susceptibles d'évoluer à tout moment)...

1er novembre

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«Libération» publie une tribune de Paul Michalon, enseignant, frère de Vital, tué en 1977 à Creys-Malville par une grenade offensive lors d’une mobilisation écologiste. […]
Voilà où mène l’obsession de la conquête du pouvoir sans vraie réflexion sur ce que l’on en fera. Froncer les sourcils, faire de viriles déclarations et envoyer la troupe n’est toujours pas une politique. Cliquer ici

31 octobre


Mort de Rémi Fraisse : la thèse de la grenade offensive confirmée

  Sivens : le conseil général juge "impossible" de poursuivre le chantier

Barrage de Sivens : Rémi...
Rassemblement samedi 1er novembre à 15h00  Place de la Comédie à Montpellier (cliquer ici)

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Sivens : la fausse autorité de Valls

 Sivens : le conseil général suspend les travaux

 A noter : Les deux élus du PCF (Front de Gauche), membres de la majorité du Conseil Général présidée par le socialiste Thierry Carcenac, ne s'étaient pas opposés au projet de barrage. Ils avaient choisi l'abstention...






 





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 Eaux glacées publie le témoignage d’un fonctionnaire, soumis à l’obligation de réserve, mais qui a souhaité réagir à nos derniers billets sur l’affaire du barrage, contesté, de Sivens. […]
L’Etat dit que les décisions sont prises et qu’il faut s’y tenir, sinon ce n’est pas la démocratie... Mais que ces décisions soient prises sur une étude d’impact bidon, ça aussi, c’est aussi la démocratie ?
Manuel Valls, Ségolène Royal, le gouvernement tout entier nous racontent d’énormes craques : « Seul le Conseil général du Tarn, maître d’œuvre (quand ce n’est pas « maître d’ouvrage » !), peut annuler le projet… »

Et l’Etat, il ne siège pas au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, qui est réputée financer 50% d’un projet de 8 millions d’euros ? L’Etat, il ne peut pas ordonner au directeur de l’Agence, nommé par le gouvernement et révocable à tout instant, ça s’est vu, ici à Adour Garonne, comme ailleurs, d’arrêter le massacre, simplement au vu d’un dossier de demande de subvention totalement bidon ? Cliquer ici

30 octobre


27 octobre. Manifestation devant la préfecture d'Albi, dans le sud de la France, après la mort d'un jeune homme de 21 ans, lors d'une nuit d’affrontements entre gendarmes et opposants au barrage de Sivens.




Si au moins il y avait eu une parole publique immédiate, tellement évidente, disant, qu’à titre conservatoire, on suspend l’auteur du tir, que les responsabilités seront établies, que la famille a droit à la vérité sans accabler pour autant les gendarmes… Au lieu de cela, le pouvoir a préféré la logique chère à la droite dans ces situations : l’attentisme, l’atermoiement, le manque de transparence.  Cliquer ici 

29 octobre














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L'indécence manoeuvrière des socialistes du Tarn...











Le président du Conseil Général du Tarn égal à lui-même : "Sollicité par l'AFP, le président du Conseil général du Tarn n'a pas souhaité confirmer ou commenter les propos rapportés par Jean-Vincent Placé [sur la suspension des travaux] ." En un mot : "socialiste" ! Cliquer ici


Le président du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac (PS), «envisage de suspendre les travaux» sur le site du barrage contesté de Sivens «mais en aucun cas sine die», a-t-il dit mercredi

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L'Hérault du jour du 29 octobre 2014

Coup de théâtre...

Capitulation en rase campagne... rasée ! Mais à quel prix...


C'est l'euphorie chez les militants anti-barrage de Sivens après l'annonce de la suspension des travaux par le président du Conseil général. Cliquer ici



Pasqua, Hortefeux, Guéant, "pas morts" (Rémi oui)... Valls et Cazeneuve sont là !

Info en continu (susceptible d'évoluer à tout moment)...

28 octobre

Rassemblement de Montpellier en fin d'après midi
Lire ci-dessous la correspondance du NPA 34

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Dernière minute. Ben, voilà, suffisait d'un mort : "Bernard Cazeneuve, a annoncé mardi 28 octobre la suspension de l'utilisation des grenades offensives" (lire ici)

Barrage de Sivens : le président du conseil général du Tarn ne veut pas renoncer au projet 

Mort de Rémi Fraisse : « Seule la désignation d’un juge peut apporter la sérénité nécessaire » 

 


« Cette présence policière permanente ne peut pas être détachée de la tragédie »...

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La suite...


Rassemblement de Montpellier en fin d'après midi
Correspondance du NPA 34
300 personnes dont beaucoup de jeunes ont défilé. Etaient présents aussi, outre des militant-es du NPA, des militant-es anarchistes, du PG, d'Ensemble, d'Osez le féminisme, de la LDH, d'ATTAC, de SDN 34 ...  Les journalistes étaient également là, nombreux. 

Tout a commencé par un rassemblement devant la préfecture puis la manif est partie vers la Comédie, direction la gare, le boulevard Jeu de Paume, le plan Cabanes. Les manifestants ont dénoncé la répression :"assez des violences policières" et "pas de barrage sur un cadavre".  Quelques jets de pétards ont animé la manif, des graffitis ont été portés sur les murs et les plaques... Il n'y a pas eu de présence policière visible, même quand on a marché sur la voie du Tram.

Lecture a été faite du communiqué du collectif du Testet où la dénonciation de la mort de Rémi et des violences a été rattachée à la volonté de passer en force sur le projet de barrage. Sans aucun souci de l'intégrité physique et morale des personnes, sans aucun souci des destructions environnementales induites. Tout se tient et tout condamne une politique de reniement du "socialisme" dont des élus locaux comme à la tête de l'Etat font encore parade !

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Le NPA 34 propose la tenue d'un rassemblement le plus large possible dans les prochains jours à Montpellier. Il prend les contacts à cet effet.




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A écouter...

 

Selon l’expertise du médecin légiste : « une plaie importante située en haut du dos de Rémi Fraisse a été causée, selon toute vraisemblance par une explosion » qui « a projeté le jeune homme au sol de manière violente » causant « une mort instantanée ».



« Ils m’ont dit : “Ici, c’est une déchetterie, vous en faites partie et une déchetterie ça s’évacue” 

 
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Pour nous, ce qui a été la déclaration de guerre, c'est Manuel Valls qui a dit aux jeunes agriculteurs il y a quelques semaines : "C'est vous les vrais écologistes". Juste avant que les agriculteurs mettent le feu à Morlaix. Je ne savais pas que, pour être écologiste, il fallait mettre le feu à des bâtiments publics.  Cliquer ici
    




Info en continu sur Libération


C'était le 3 septembre, la police rrrrrééépublicaaaaine de Valls et Hollande était en action... 


27 octobre




Est-il nécessaire de poser la question de savoir qui est responsable des agissements - hyperviolents - des gendarmes ?





Reporterre a recueilli les témoignages de personnes ayant participé aux événements de la nuit de samedi à dimanche sur la zone du Testet. Ils attestent que les gendarmes ont emporté le corps de Rémi Fraisse, qui est décédé cette nuit-là. Un témoin dit qu’il avait été touché par une grenade ou un flash-ball.

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 Pour Fabienne Egidio, membre de l'association d'opposants "Tant qu'il y aura des bouilles", le site "était un cimetière", celui de la zone humide. "C'est maintenant un double cimetière", ajoute-t-elle, en référence à la mort de Rémi. Sur la scène du drame, une croix de bois, fabriquée à la va-vite, a été plantée. Pour Mme Egidio, la mort du jeune homme ne fera que renforcer la détermination des militants qui étaient déjà plusieurs milliers samedi, pour le plus important rassemblement depuis des mois de mobilisation. "Ca va tout changer, dit-elle. Ca va renforcer le mouvement. Maintenant, on a un martyr". Cliquer ici

lundi 27 octobre 2014
Des besoins surestimés, une étude d'impact "de qualité très moyenne", "un financement fragile" : un rapport d'experts commandé par le ministère de l'Écologie, critique fortement le projet de barrage de Sivens dans le Tarn. Cliquer ici


26 octobre

Rémi est mort au cours des affrontements avec la police. Ces affrontements sont le résultat du choix, fait depuis le début par la préfecture, donc le gouvernement, d'user de la violence  pour casser les résistances au Testet ! Ils sont politiquement responsables et coupables ! 




A lire ci-dessous la  Correspondance des militants du NPA présents dans la mobilisation


Vers 2 heures du matin, les CRS procèdent à une forte charge, avec gazage massif, tirs incontrôlés de projectiles. C’est juste avant cette charge qu’une des personnes présente remarque que son voisin est tombé par terre. Après la charge, les opposants tentent de venir le récupérer. Mais, dans un nouvel assaut, ce sont les policiers qui viennent récupérer le corps et le traînent jusque dans leur zone à l’arrière. Cliquer ici

 D'autres infos
Communiqué du collectif Tant Qu’il y aura des Bouilles

Rémi est mort cette nuit entre 2h et 3h à proximité des gendarmes et des CRS positionnés sur le chantier du barrage de Sivens à Lisle sur Tarn.

Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès, au plus vite.
Nous sommes sous le choc et présentons toutes nos condoléances à sa famille et amis-ies.
Ce soir, dimanche à 18h nous appelons à un rassemblement à Gaillac, place de la libération.
Un second rassemblement est d’ores et déjà prévu ce lundi à 14h à Albi, devant la préfecture.

Décès suspect près d'un barrage controversé dans le Tarn

Un corps retrouvé après les manifestions anti-barrage de Sivens 

Correspondance des militants du NPA présents dans la mobilisation 

Sur le site du comité NPA du Gers 

Environ 2 500 manifestants. beaucoup de jeunes. ambiance festive. Un week-end très réussi et super bien organisé : parking, navettes de Gaillac, aire campement, chapitaux avec activités ludiques, stand d’information des associations, stands politiques, lieux de débats, buvette et restauration, sanitaires.
Une solidarité venant de toute la France, y compris des représentants d’autres luttes contre des GPII, NDDL par exemple. Des camarades NPA ont envoyé des délégations, de toute la région : Tarn,Tarn et Garonne, Aveyron, Haute-Garonne, Gers… Au total nous étions une trentaine à bien montrer l’engagement de notre parti dans cette lutte comme dans toutes les luttes écologiques du moment, pour le maintien d’une agriculture solidaire, écologique, non-productiviste. Cliquer ici

 Les militant-es du NPA mobilisés


 L'intervention de François du comité NPA du Gers


Infos d'Anne et Gilles du NPA 34 et de Philippe Poutou arrivé sur les lieux après avoir participé à la manif pour la libération d'Ibrahim Abdallah à Lannemezan

Ambiance militante et sympa sur le site du rassemblement avec beaucoup de discussion entre gens de profil très différents, mais en bruit de fond à l'autre bout de la ZAD, les grenades assourdissantes et lacrymogènes.

Un débat très intéressant s'est tenu sur l'agriculture et le rapport des agriculteurs aux subventions.

La lutte anti-barrage va être à suivre de très près dans les jours qui viennent suite à la mort du jeune de 21 ans dans des conditions troubles. Une enquête démarre. Il nous faut insister sur la violence dingue des forces de l'ordre, une violence qui ne se justifie d'aucune manière. Même si des jeunes "zadistes" viennent titiller les Gendarmes mobiles ou CRS archi-protégés et armés. Cela fait des semaines que des agissements policiers inadmissibles se font en toute impunité. 

Par ailleurs le rapport d'expert qui sera rendu public cette semaine (peut-être demain) délégitimerait le projet de barrage et conforterait donc les opposants. A suivre.

L'état des lieux après le passage des machines





Images de la riposte à ce saccage





 


D'autres infos reprises de la presse...



Qui a dit que la mobilisation n'avait pas d'effets sur le moral de ceux d'en face ?



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25 octobre

« La question n’est pas de savoir si ce projet est au bon endroit ou à la bonne dimension, c’est un projet bidon qui sert simplement à faire brasser de l’argent, c’est du capitalisme »

 Un grand rassemblement est organisé ce samedi au Testet pour s’opposer au projet de barrage de Sivens. Il va être rejoint par Aline, Merguez, d’autres paysans, et quatre-vingt moutons présents pour l’occasion. Depuis mercredi, deux transhumances ont parcouru le département du Tarn pour soutenir la lutte. Reporterre a marché avec eux. 

Montans (Tarn), reportage
 
A l’origine de l’action, les déclarations de Thierry Carcenac et des pro-barrages de la région, qui tentent de réduire la contestation à un assemblage de personnes extérieures, « des Tarnais d’origines diverses », selon le président du Conseil Général du Tarn. Cela a poussé des éleveurs locaux à réagir, comme le raconte Claire : « Nous avons voulu rassembler celles et ceux qui cultivent ou travaillent en lien avec la terre et qui se sentent concernés par la lutte du Testet. » Ainsi est née la transhumance du Testet, qui du nord au sud, a traversé le département pendant trois jours. Cliquer ici

20 octobre

Le Testet et maintenant aussi La Barne. Il est temps de frapper là où ça fait mal aux capitalistes... en refusant de payer nos factures d’eau ou en déduisant un montant forfaitaire 



19 octobre






Alors que les violences étatiques se multiplient dans la zone du Testet pour déloger les opposantEs à la construction du barrage de Sivens sur cette zone humide remarquable, un autre projet est en cours dans le Sud-Ouest, sur la Barne dans le Gers. Tous deux ont de nombreux points communs et font partie d’un programme d’une dizaine d’ouvrages dans la région dont le coût est estimé à 100 millions d’euros... 

Maintenir l’étiage est le prétexte invoqué pour justifier ces barrages (incorrectement décris comme « simples retenues collinaires ») mais le but réel de ces ouvrages est de permettre à la maïsiculture intensive de continuer à se développer grâce à l’irrigation. Il s’agit en effet de continuer à pomper, cela alors même que le débit des rivières est trop bas.  Cliquer ici

18 octobre



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17 octobre


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16 octobre

Au 15/10, Roland FOURCARD est en grève de la faim depuis 50 jours, Gilles OLIVET et Christian CONRAD depuis 44 jours !

Honte à Thierry Carcenac [président du Conseil Général du Tarn] qui les met en danger parce qu'il a peur de débattre pendant 1 h avec le Collectif. Pourquoi est-il tétanisé face à nos arguments ? Qu'a-t-il donc à cacher ? Cliquer ici

 





3 octobre

Malgré la répression et les destructions, la lutte continue avec une détermination toujours intacte... 

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 30 septembre

Après la déforestation de la zone humide, « les gendarmes avaient espéré que les opposants seraient démobilisés et partiraient, mais ce n'est pas le cas », a affirmé le porte-parole, selon qui, vers midi, il restait encore au moins « une quarantaine » d'occupants aux alentours d'une ancienne métairie sur le site du chantier. Cliquer ici


 
 Un appel est lancé pour un grand rassemblement national les 25 et 26 octobre. Venons-y nombreuses et nombreux !


Malgré une mobilisation croissante et après trois semaines de bataille acharnée pour empêcher les engins destructeurs de pénétrer sur le site (voir l’Anticapitaliste n°255), le déboisement est terminé. 

Ces dernières semaines la lutte s’est intensifiée. Sur le site, des barrages humains, avec des ZADistes qui se sont partiellement enterrés, des opposantEs venus en soutien, de nombreux grimpeurs dans les arbres. À l’extérieur, occupation du conseil général, 3 lycées en grève, venue de Groland, comités de soutien, piratage de sites internet par les Anonymous... La grève de la faim entame sa 4e semaine et toujours aucun dialogue de la part du conseil général. Des recours juridiques ont été tentés sans succès pour faire stopper les travaux.

Toutes les actions de soutien entreprises ces dernières semaines ont connu de violentes interventions policières. Chaque jour de lutte a vu sont lot de blesséEs, dont un de nos militants, et d’arrestations : déjà 5 comparutions et 2 condamnations. À cela se sont ajoutées des agressions et des menaces de la part de pro-barrages. Le passage en force a gagné cette première étape. La zone humide est partiellement détruite, mais peut encore se régénérer. Cliquer ici

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