Les travailleurs n'ont pas à payer de la perte de leurs emplois la faillite patronale !
Source CGT Schneider (voir tract ci-dessous)
Alain Vitoz, le responsable CGT de l'usine de Fabrègues aurait préféré se tromper en 2011 quand il prédisait un avenir funeste aux sites d'Aréva. Cette année là, près de 1 000 salariés travaillent encore dans les trois usines du coin : Fabrègues (plus de 300) La Pompignane (350) et Lattes (300). Toutes appartiennent à Aréva. Mais le groupe que préside Anne Lauvergeon a des soucis avec les centrales nucléaires et doit vendre quelques bijoux de famille. Ce sera la branche Transmission et Distribution.
Les sites du Montpelliérain sont spécialisés dans ce deuxième secteur
qui produit notamment des transformateurs de moyenne tension. Alstom
n'est intéressé que par les grosses turbines et Nicolas Sarkozy, alors
président de la République, refuse de ventre la partie distribution à un
groupe étranger. "Toshiba et General Electric en voulaient, se souvient
Alain Vitoz, car c'était leur porte d'entrée en France." Rien à faire,
le groupe français Schneider est prié de racheter les sites "alors
qu'ils faisaient doublon avec les siens".
Ce que prévoyait Alain Vitoz arrive très vite : en 2011/2012, Schneider se sépare de 180 travailleurs intérimaires à Fabrègues. La production chute. Viennent ensuite les départs volontaires dans le réseau commercial. Cliquer ici
NPA 34, NPA
Ce que prévoyait Alain Vitoz arrive très vite : en 2011/2012, Schneider se sépare de 180 travailleurs intérimaires à Fabrègues. La production chute. Viennent ensuite les départs volontaires dans le réseau commercial. Cliquer ici
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Vers un plan de sauvegarde de l'emploi de 108 postes chez Schneider Electric à Fabrègues, dans l’Hérault
L'Usine Nouvelle, le
Toujours dans L'Usine Nouvelle
Vers un plan de sauvegarde de l'emploi de 108 postes chez Schneider Electric à Fabrègues, dans l’Hérault
L'Usine Nouvelle, le
Lors d’un comité central d’entreprise le 16 octobre, Schneider Electric
Energy France a indiqué ne vouloir garder que 58 des 166 postes du site
de Fabrègues (Hérault), qui produit des postes de transformation.
L’atelier de 35 postes de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne), qui lui est
lié, sera fermé.
"Nous nous attendions à des dégâts, voire à la fermeture de Saint-Soupplets, mais pas à autant de casse sur le site de Fabrègues", assure à Usinenouvelle.com Alain Vittoz, délégué syndical CGT, au lendemain du comité central d’entreprise de Schneider Electric
marqué par l’annonce de la suppression de 108 postes à Fabrègues
(Hérault) et de la fermeture de l’atelier de Saint Soupplets (35 postes)
en Seine-et-Marne.
Le site héraultais ne conserverait que 58 postes, destinés à la production de la nouvelle gamme de transformateurs métalliques. "Le site perd toute l’activité ‘béton’, transférée vers d’autres usines françaises, qui vont fabriquer notre gamme, on se sent volés", lance le délégué syndical. Le plan de sauvegarde de l'emploi doit être bouclé en mars 2015 et la prochaine réunion aura lieu le 23 octobre à Paris. "La direction parle d’une ‘solution’ pour tout le personnel, en France."
Elle a fait part de l’ouverture de 30 postes sur les sites de Saint-Alban Leysse (20 postes) et Montoire (10 postes).
Fermeture et restructuration
Ce vendredi, le site héraultais était sous le choc : une réunion du comité d’entreprise a été suivie d’une adresse du directeur du site au personnel puis d’une prise de parole des syndicats. "Nous n’allons pas lancer d’appel à la grève [une grève avait eu lieu en avril 2014 à propos de revendications salariales, Ndlr] ou mener des actions coup d’éclat, affirme Alain Vittoz, mais nous contactons les élus, les médias... Nous annoncions cette situation depuis le rachat des sites Areva D par Schneider Electric en 2010. Pendant trois ans, l’accord interdisait d’y toucher. À la date anniversaire a été faite l’annonce de la fermeture du site de La Pompignane. Aujourd’hui, c’est Fabrègues et je vous prédis que Lattes sera le prochain... L’annonce est faite peu à peu, pour ne pas se mettre tout le sud à dos..."
Schneider Electric avait annoncé début 2013 la fermeture du site de La Pompignane de Montpellier (une centaine de postes) pour la fin 2014. "Aujourd’hui, c’est pratiquement fini, n’y restent même pas dix personnes."
Schneider Electric possède encore deux sites importants dans l’Hérault, à Lattes : l’un, d’une centaine de salariés, fabrique des ampoules à vide et le second, fort de 300 personnes, est spécialisé dans la production d’équipements de protection MiCom. "Un transfert à Grenoble vient d’être demandé à 21 cadres."
En 2013, Schneider Electric Energy France (SEEF) a affiché un chiffre d’affaires de 211 millions d’euros (en baisse de 25 %), assorti d’une perte nette de 2,5 millions d’euros, et employait un peu plus de 1 400 personnes.
Sylvie Brouillet
Lire iciLe site héraultais ne conserverait que 58 postes, destinés à la production de la nouvelle gamme de transformateurs métalliques. "Le site perd toute l’activité ‘béton’, transférée vers d’autres usines françaises, qui vont fabriquer notre gamme, on se sent volés", lance le délégué syndical. Le plan de sauvegarde de l'emploi doit être bouclé en mars 2015 et la prochaine réunion aura lieu le 23 octobre à Paris. "La direction parle d’une ‘solution’ pour tout le personnel, en France."
Elle a fait part de l’ouverture de 30 postes sur les sites de Saint-Alban Leysse (20 postes) et Montoire (10 postes).
Fermeture et restructuration
Ce vendredi, le site héraultais était sous le choc : une réunion du comité d’entreprise a été suivie d’une adresse du directeur du site au personnel puis d’une prise de parole des syndicats. "Nous n’allons pas lancer d’appel à la grève [une grève avait eu lieu en avril 2014 à propos de revendications salariales, Ndlr] ou mener des actions coup d’éclat, affirme Alain Vittoz, mais nous contactons les élus, les médias... Nous annoncions cette situation depuis le rachat des sites Areva D par Schneider Electric en 2010. Pendant trois ans, l’accord interdisait d’y toucher. À la date anniversaire a été faite l’annonce de la fermeture du site de La Pompignane. Aujourd’hui, c’est Fabrègues et je vous prédis que Lattes sera le prochain... L’annonce est faite peu à peu, pour ne pas se mettre tout le sud à dos..."
Schneider Electric avait annoncé début 2013 la fermeture du site de La Pompignane de Montpellier (une centaine de postes) pour la fin 2014. "Aujourd’hui, c’est pratiquement fini, n’y restent même pas dix personnes."
Schneider Electric possède encore deux sites importants dans l’Hérault, à Lattes : l’un, d’une centaine de salariés, fabrique des ampoules à vide et le second, fort de 300 personnes, est spécialisé dans la production d’équipements de protection MiCom. "Un transfert à Grenoble vient d’être demandé à 21 cadres."
En 2013, Schneider Electric Energy France (SEEF) a affiché un chiffre d’affaires de 211 millions d’euros (en baisse de 25 %), assorti d’une perte nette de 2,5 millions d’euros, et employait un peu plus de 1 400 personnes.
Sylvie Brouillet
Toujours dans L'Usine Nouvelle
Alors qu'en juin Schneider Electric n'a pas fait mystère de ses projets de suppressions d'emploi (voir ci-dessus), Ségolène Royal ne veut voir en septembre que "les technologies d’efficacité énergétique active dont le français est spécialiste" ! Ségolène Royal ou l'écologie qui se contrefout de l'emploi... A lire ici
« Ça commence à faire, ce cas-là est une application directe de la nouvelle loi de sécurisation de l’emploi. Schneider fait des bénéfices, elle s’internationalise. Qui paie ? Les salariés. » Cliquer ici
Le palmarès de l'emploi chez Schneider
Voir tract ci-dessous
En juin dernier à Schneider Electric à Dijon Epirey et Longvic
« Ça commence à faire, ce cas-là est une application directe de la nouvelle loi de sécurisation de l’emploi. Schneider fait des bénéfices, elle s’internationalise. Qui paie ? Les salariés. » Cliquer ici
En 2010 en Charente
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