Vous avez dit bilan ? La fiscalité, un autre (énorme) terrain d'intox du président et du gouvernement...
250 euros par an pour les plus pauvres, 520 euros par an pour la classe
moyenne et 5 250 euros par an pour les plus riches, associés à une
diminution des droits de succession : c’est une conception curieuse de
la justice fiscale.
Le Président de la République a commis quelques oublis, jeudi sur TF1...
Plombante sur la forme, guère emballante sur le fond, l'interview télévisée de François Hollande s'est également accompagnée de quelques inexactitudes, surtout en matière économique. […]
Fiscalité : quelques oublis et approximations
[…] DESINTOX. Nul besoin de remonter aux prédécesseurs de François Hollande pour trouver trace d’un reniement fiscal. Le président de la République s’exonère bien vite de l’avoir «déjà fait» aux Français : c’est oublier quelques épisodes du début du quinquennat puis le flou intersidéral qui a longtemps entouré la «pause fiscale»... Dans les premiers mois de son mandat, Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, avait d’abord promis que l’effort fiscal serait concentré sur la seule année 2013, parlant pour la suite d’une «stabilité». Mais toute l’année 2013 avait consisté à contredire cette idée, pas à pas. […]
Outre les 8 milliards d'euros de hausse d'impôt sur le revenu dont il est question dans l'étude [de la Commission des finances de l'Assemblée nationale], les hausses d'impôts depuis mai 2012 ont aussi concerné la TVA, par exemple, qui a augmenté de 5 à 6 milliards, et frappe plus durement les foyers modestes., les hausses d'impôts depuis mai 2012 ont aussi concerné la TVA, par exemple, qui a augmenté de 5 à 6 milliards, et frappe plus durement les foyers modestes. L'intégralité de l'article est à lire ici
En septembre 2012, Ayrault annonçait que 9 Français sur 10 serait épargnés par les hausses d'impôt. Deux ans après, l’exécutif traîne cette phrase comme un boulet. C’est à la fois injuste et mérité. […] Le bilan fiscal de l’année 2013 fait état d’une augmentation d’impôts pour près de 44% des foyers fiscaux (plus de 16 millions) en 2013. Cliquer ici
A lire aussi
Et aussi
La position du NPA
Une politique anticapitaliste en matière fiscale privilégierait les
impôts directs et la progressivité de l’impôt, taxerait réellement le
capital et le patrimoine. Elle rendrait la fiscalité compréhensible par
toutes et tous, ce qui est la condition même pour qu’elle puisse donner
lieu à un véritable débat démocratique dans lequel les arbitrages
politiques soient maîtrisés par tous. […]
Les impôts indirects
L’essentiel
est constitué par la TVA qui fournit à elle seule la moitié des
recettes fiscales. Elle est payée par tous mais pas de la même manière.
Pour les bas revenus, tout le revenu est consommé, donc soumis à la TVA.
Au-dessus d’un certain montant, une partie du revenu est épargnée et
ainsi y échappe. En somme, plus on est riche, moins on paye !
Contrairement à ce que l’on entend souvent, tout le monde est donc
imposable, y compris les allocataires du RSA. Les données de l’INSEE
montrent que les 10 % de ménages aux revenus les plus bas voient 17 % de
leur revenu absorbé par les impôts indirects, contre 8 % pour les 10 %
les plus riches. La justice fiscale imposerait de réduire drastiquement
la part des impôts indirects dans l’ensemble des recettes et d’aller
vers leur suppression. Cliquer ici
Et encore
Ce n'est pas (directement) de la fiscalité, c'est toujours de l'intox et de l'injustice...
Nos dossiers Fiscalité,
Gouvernement
Humour "socialiste"...
Humour UMP...
"Un grand technicien de fiscalité française s'il en existe" (lire ici), "un ardent défenseur de la réduction des déficits publics" (lire ici)
NPA 34, NPA