Météo France. Il pleut, le service public prend l'eau, merci les socialos...

 Toujours plus d'inondations en vue ! Toujours moins de prévisions météo ! Et vogue la galère...

 "Un départ à la retraite sur deux n'était pas remplacé. Désormais, ce sera le cas de 8 départs sur 10"

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Ce jeudi, les représentants du syndicat Sud solidaires ont fait part de leurs vives inquiétudes après l'annonce qu'en 2015, huit départs à la retraite sur dix ne seront pas remplacés.

Le temps n'est pas à l'orage mais les salariés de Météo France Montpellier prévoient une nette dégradation dans les mois à venir. Car des choix budgétaires "impacteront nécessairement" le service public rendu, estime le syndicat, qui rapproche ces décisions des derniers épisodes pluvieux vécus dans la région. Ils "sont là pour nous rappeler la place essentielle de Météo France dans la chaîne d'alerte et de suivi des événements extrêmes".

[…] "Le boulot qu'on faisait à trois il y a quatre ans, on le fait aujourd'hui à un", ajoute Pascal, selon lequel l'automatisation des systèmes ne remplacera jamais totalement l'homme. "Aujourd'hui, les crues se font dans l'instant. Le facteur temps, c'est la réactivité et la réactivité, c'est le bonhomme, pas la machine", ajoute ce prévisionniste. Cliquer ici

5 décembre 2014

Solidaires dénonce les logiques purement comptables qui font craindre de nouvelles coupes dans les effectifs au sein de la structure de la région.

Les nuages gris s'amoncellent au-dessus du centre de Météo France situé derrière l'aéroport de Montpellier. Mais à la différence des intempéries à répétition de ces derniers mois, ils n'augurent pas d'un épisode cévenol. A l'image des craintes exprimées dans le reste du pays, le syndicat Solidaires tire la sonnette d'alarme vis-à-vis de la politique purement comptable imposée au service public par le ministère.

Perte de 20% des effectifs depuis 2008

Depuis 2008 dans l'Hexagone, Météo France a déjà perdu 20% de ses effectifs qui ont fondu de 3 700 à 3 100 agents. "Un départ à la retraite sur deux n'était pas remplacé. Désormais, ce sera le cas de 8 départs sur 10", s'inquiète le délégué syndical Noël Mas qui se demande comment les prévisionnistes vont pouvoir répondre aux demandes à l'avenir. Cliquer ici

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