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Redéploiements de l'Education Prioritaire. Avis de tempête hier devant le Rectorat de Montpellier...


18 décembre



<------------A lire ci-dessous

 

Des enseignants ont manifesté, mercredi, devant le rectorat contre la perte de statut de cinq établissements.  

Décidément, le gouvernement ne parvient même plus à convaincre sur les sujets qui constituaient pourtant son fonds de commerce. "Les priorités seront l'éducation, la justice, la sécurité", affirmait le candidat François Hollande en 2012. Or la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, vient d'annoncer les contours de la nouvelle carte de l'éducation prioritaire - dont l'objectif est de réduire les inégalités sociales - applicable à la rentrée 2015. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'emporte pas vraiment l'adhésion du milieu scolaire.

Manif devant le rectorat de Montpellier 

Ils étaient une centaine, mercredi après-midi devant le rectorat de Montpellier, afin d'exprimer leur ressentiment. "Le précédent ministre (Vincent Peillon, NDLR) l'avait bien dit, il n'y aura pas un sou de plus pour l'éducation prioritaire", affirmait la Fédération nationale de l'Enseignement de Force ouvrière dans un tract. Des propos confirmés par Arnaud Roussel (Snes-FSU) : "C'est une politique à court terme, qui remet en cause la mixité réussie dans plusieurs établissements. On est très loin des promesses de campagne. Le gouvernement semble plus à l'écoute du Medef que de ses professeurs." Cliquer ici

  



Le collège et les écoles de La Grand Combe sont les seuls rescapés de dernière minute parmi les anciennes ZEP promises à disparaître dès la rentrée prochaine en Languedoc-Roussillon.
On zappe les ZEP pour les REP (réseau d'éducation prioritaire), mais l’enjeu reste le même : combattre les inégalités scolaires en donnant un supplément de moyens aux établissements labellisés « éducation prioritaire ». Dans la carte revue et corrigée présentée mercredi 17 decembre par la ministre de l’Éducation Nationale, l’Académie de Montpellier se voit dotée de 32 réseaux (celui de La Grand Combe a été réintégré in extremis hier après-midi). Cliquer ici
 








 


 
17 décembre

L'aveu : c'est toute l'Education qui n'est pas la priorité du gouvernement Medef !

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Voir ci-dessous Les collèges tête de réseau prioritaire dans l'académie de Montpellier


Priorité à l’Éducation qu’il disait… En deux ans et demi, Hollande et ses ministres de l’Éducation nationale ont mis le paquet pour ne pas faire moins que Sarkozy...
Ainsi, sur les 60 000 postes promis, 3 600 ont été créés selon le Monde depuis 2012. Pire, la mise en place de la loi de territorialisation Peillon (votée par le PS et le PCF) avance à la vitesse grand V. Cliquer ici

Forte mobilisation des personnels et des parents : ce n'est qu'un début...

L’éducation prioritaire, c’était, selon les dires du gouvernement, une des grandes priorités du ministère de l’Éducation Nationale. 


Le fait que la colère éclate là où celui-ci prétend « faire le plus d’efforts » pour compenser les inégalités sociales, en dit long sur la réalité de sa politique. 

« REP+ = Rien En Plus »

Car, pour un établissement scolaire, être classé en réseau d’éducation prioritaire, quel que soit le nom de celui-ci, c’est ­bénéficier théoriquement de plus de moyens, essentiellement de classes moins chargées. Or non seulement, avec la refonte de la carte, de nombreux collèges et écoles, parmi ceux qui en ont le plus besoin, sortent de ces dispo­sitifs, mais, de plus, des établissements qui sont censés être la vitrine de l’éducation prioritaire, les REP+ ne disposent pas des moyens nécessaires pour traiter réellement les difficultés scolaires des élèves. Au point que les enseignants de ces établissements ont trouvé une nouvelle signification de leur sigle : « REP+ = Rien En Plus »...

Pour les enseignantEs et les parents mobilisés, il ne s’agit donc pas seulement de réclamer, les uns, un maintien en réseau d’éducation prioritaire, les autres, le fait de pouvoir y entrer, mais bien, à travers ces revendications, de se battre pour de meilleures conditions de travail pour le personnel et d’étude pour les élèves. Et d’affirmer, haut et fort, qu’ils ne sont pas dupes des annonces publicitaires sur l’éducation prioritaire, bien conscients au contraire du cynisme du gouvernement.
Tout le monde sait en effet ce qu’il est advenu des 60 000 postes qui devaient être créés en cinq ans selon le candidat Hollande. À mi-mandat, le gouvernement reconnaît lui-même n’en avoir créé que 3 856 dans l’enseignement public, 2 906 dans le primaire et 950 en collège et en lycée. Cliquer ici

A lire aussi

Dans l'Hérault, suite au groupe de travail académique du 10 décembre, la nouvelle carte de l'Education Prioritaire (EP)s'établit ainsi 
  • 7 réseaux REP+ (Les Escholiers-Montpellier, Les Garrigues-Montpellier, Arthur Rimbaud-Montpellier, Las Cazes-Montpellier, Paul Riquet-Béziers, Krafft-Béziers et Jean Moulin-Sète) 
  • 5 réseaux REP (Mistral-Lunel, Henri IV-Béziers, Jean Perrin-Béziers, Gérard Philippe-Montpellier, Marcel Pagnol-Montpellier
  •  3 Sorties de l’Education Prioritaire avec "accompagnement" (promesses du Recteur, qui n'engagent absolument à rien, de veiller à ce que tout se passe bien "malgré" la sortie de l'Education Prioritaire) : Marsillargues, Ambrussum-Lunel et Lodève 
A cette heure, à notre connaissance, pas de réaction du Snuipp 34. Quant à l'Unsa, toujours très bienveillante envers le gouvernement, elle annonce se montrer très vigilante, en particulier pour ceux qui, sortant de l'EP, se retrouveraient en situation "d'accompagnement" ! Au Rectorat, nous communique-t-on, tant de fermeté syndicale provoque une certaine panique...

Note : Les REP+ concerneront les quartiers ou les secteurs isolés qui connaissent les plus grandes concentrations de difficultés sociales ayant des incidences fortes sur la réussite scolaire. Les REP regrouperont les collèges et les écoles rencontrant des difficultés sociales plus significatives que celles des collèges et écoles situés hors éducation prioritaire. (Ministère de l'Education)

 Les collèges tête de réseau prioritaire dans l'Académie de Montpellier


La mobilisation est particulièrement forte en Seine-et-Marne, où de nombreux établissements devraient sortir du réseau d’éducation prioritaire, qui leur permettait jusqu’alors d’avoir de meilleures conditions d’enseignement. Cliquer ici

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La nouvelle carte de l'éducation prioritaire fait beaucoup de mécontents. Pourquoi ?


[…] Dans toute l’Ile-de-France, et en province, à Lille, Dieppe, Marseille, Avignon… Des collèges sont occupés, des écoles sont en grève. Le 9 décembre, la journée de mobilisation nationale a été très suivie. A Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le rendez-vous était fixé devant le parvis de la mairie : le collège Pasteur doit sortir du dispositif, et l’inquiétude est palpable. Cliquer ici

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