La solution serait-elle du côté des Maisons de santé ?
Pourquoi pas les Centres de santé ?
À la différence des maisons de santé (les MSP – regroupements de
libéraux sous forme de sociétés commerciales à but lucratif), les
centres de santé sont gérés par des municipalités, des mutuelles, ou des
associations – comme La Case de santé. « Tous sont essentiellement
financés par l’Assurance maladie via le paiement à l’acte ; le problème,
c’est que la Case de santé n’est pas un centre lambda », explique
Bernard Giusti, vice-président de la Caisse primaire d’assurance maladie
Haute-Garonne. Si la Case « n’est pas un centre lambda », c’est parce
que, sur la base d’un projet associatif, elle
associe depuis huit ans
une expertise inédite à une forte identité politique.
[…] L’équipe de la Case de santé rêve d’un système de financement « par
capitation », déjà expérimenté dans des centres de santé belges. Le
principe est des plus simples : un forfait annuel est alloué en fonction
du nombre d’usagers inscrits. Cliquer ici
Soixante pour cent répondent que l’hôpital public se dégrade et 52 % portent le même diagnostic pour les soins en ville. La première cause avancée concerne les délais d’attente pour 64 % des interrogés. La situation est particulièrement critique pour l’accès aux spécialistes : le délai d’attente est de 51 jours contre 44 en 2011 : 36 jours pour l’ORL, 50 pour un dermato, 57 jours pour un gynéco et 111 jours pour l’ophtalmo ! La deuxième cause est le coût : 46 % des personnes. Pas étonnant quand on sait que la sécu ne rembourse plus que 55 % des soins courants. La troisième cause porte sur l’éloignement géographique et trouve donc ses racines dans la fermeture des établissements de proximité (maternités, centre d’IVG, centres sociaux) et dans les déserts médicaux. Cliquer ici
Entretien. Bruno Toussaint est directeur éditorial de la revue
indépendante Prescrire (1). Il dénonce le scandale du prix du Sovaldi et
revient sur la politique du médicament en France, théâtre d’opérateurs
aux appétits financiers démesurés.
Le Sovaldi, médicament révolutionnaire ou hold-up sur la Sécu ?
Le Sovaldi, médicament révolutionnaire ou hold-up sur la Sécu ?
Le Sovaldi (sofosbuvir) est un nouveau médicament contre l’hépatite C qui touche en France près de 240 000 personnes, dont 2 600 vont mourir chaque année. Un médicament plus révolutionnaire par le prix exigé par le laboratoire Gilead, qui possède le brevet, que par son efficacité. S’il apporte quelque chose d’utile aux malades, il laisse dans l’ombre bien des interrogations sur ses effets secondaires, notamment chez ceux qui en auraient le plus besoin. Cliquer ici
NPA 34, NPA