J'y étais, je n'en étais pas !
Bon, on va vous la faire courte : j'y étais, je n'en étais pas parce qu'il est des fois qu'il faut savoir être à contre-courant ; et ce "des fois", c'est aujourd'hui, c'est ces derniers jours, c'est les prochains jours quand certains découvriront que pendant qu'ils ont mis en sommeil la politique, d'autres s'y sont (sur)activé. Et ces autres, ce sont tous ces salauds qui ont la mort de Rémi Fraisse sur la conscience ou encore soutiennent que se déploie la pire des sauvageries contre les Palestiniens... Ce sont aussi ceux qui, comme Saurel et sa bande de faux nouveaux politiques, ont fait de Montpellier une ville de très grande pauvreté, d'exclusion chronique, d'aberrations antiécologiques...

Alors, oui, il faudra se souvenir, devant tant d'oubli, que, pour être avec le peuple, dans son combat pour la justice sociale et pour sauver une planète qu'ils mènent à l'abîme, il faut oser décrocher ouvertement de ce qui le fait marcher derrière "eux" ! Sans glorifier un sursaut républicain qui, comme beaucoup de ce qui touche à la République, mystifie les enjeux politiques. Sans non plus rester apolitiquement béat devant une "marée citoyenne" où, là aussi la citoyenneté peut être le fourre-tout le plus confusionniste !
A défaut d'avoir pu constituer, comme il l'a proposé, un pôle unitaire à contre-courant dans la manif ou à son passage, le NPA n'en était pas à Montpellier. Ni à Paris ! Là où il n'y avait pas place pour une expression radicalement alternative (pour nous, anticapitaliste) de l'émotion, de notre solidarité envers les victimes d'actes que nous condamnons sans réserve ! On lira ci-dessous en revanche ce qu'il a été possible de faire à Toulouse où l'on n'a pas voulu dépolitiser l'émotion. A méditer ici à Montpellier : on aurait pu, en quelque sorte, "être Toulousains", politiquement Toulousains !
L'ensemble de nos communiqués et de nos articles témoigne des propositions que nous faisons pour relancer en urgence des mobilisations contestant l'ordre de ceux qui ont donné le la aujourd'hui en tête de manifs !
Allez, on fait vite retour en politique ? Pour la rupture avec "eux", pour l'unité contre "eux" !
Allez, on fait vite retour en politique ? Pour la rupture avec "eux", pour l'unité contre "eux" !
Antoine
Note : Clémentine Autain confirme ce qu'est la position d'Ensemble avec la particularité qu'elle prend, elle, le taureau de "l'union sacrée" par les cornes pour la rejeter, clairement, dit-elle. Mais elle retombe sur le même travers que Mélenchon : c'est non à la récupération politicienne de l'union mais, comme c'est oui au défilé derrière les récupérateurs en question, c'est de fait oui à l'union républicaine... parce qu'il faut être "avec le peuple" : "Le débat sur la nature des politiques à même de faire face est devant nous. Pour que nos réponses émancipatrices soient audibles et crédibles, nous devons nous situer dans le mouvement populaire. Et donc manifester. Pas avec ou derrière les tenants de politiques libérales ou de leaders xénophobes, mais avec le peuple."
Or, nous l'avons dit, il arrive que le peuple ne soit pas avec lui-même parce qu'il sous-estime ou ne veut, ne peut pas voir, l'émotion étant si forte, qu'on trafique dans son dos. Une histoire autrement plus tragique l'a montré. Toutes proportions gardées, hors de tout anachronisme et fausses analogies, cela a souvent été le cas hier. Et le danger c'est que la gauche qui se réclame de l'alternative fasse dans le suivisme. C'était aussi le cas hier. Elle a défilé aussi derrière Hollande, Valls et l'ensemble des crapules du monde capitaliste. Le déni reste un déni : aucune jonglerie rhétorique ne peut occulter qu'il y a eu, de ce côté-là de l'échiquier politique, une grossière sortie de route au prétexte que, demain, on rasera gratis, on retrouvera la virginité radicale que l'on a fourvoyée le jour même !
Pour en savoir plus sur les positionnements dans le Front de Gauche
Extrait : "Pour « Ensemble ! », contrairement à ce que proposent François Hollande et Manuel Valls, il n’y a pas d’union possible non plus avec Nicolas Sarkozy et les forces de droite qui depuis des années "... Question : cette union est-elle possible, aurait-elle été possible, avec les seuls Hollande et Valls ?
Note : Clémentine Autain confirme ce qu'est la position d'Ensemble avec la particularité qu'elle prend, elle, le taureau de "l'union sacrée" par les cornes pour la rejeter, clairement, dit-elle. Mais elle retombe sur le même travers que Mélenchon : c'est non à la récupération politicienne de l'union mais, comme c'est oui au défilé derrière les récupérateurs en question, c'est de fait oui à l'union républicaine... parce qu'il faut être "avec le peuple" : "Le débat sur la nature des politiques à même de faire face est devant nous. Pour que nos réponses émancipatrices soient audibles et crédibles, nous devons nous situer dans le mouvement populaire. Et donc manifester. Pas avec ou derrière les tenants de politiques libérales ou de leaders xénophobes, mais avec le peuple."
Or, nous l'avons dit, il arrive que le peuple ne soit pas avec lui-même parce qu'il sous-estime ou ne veut, ne peut pas voir, l'émotion étant si forte, qu'on trafique dans son dos. Une histoire autrement plus tragique l'a montré. Toutes proportions gardées, hors de tout anachronisme et fausses analogies, cela a souvent été le cas hier. Et le danger c'est que la gauche qui se réclame de l'alternative fasse dans le suivisme. C'était aussi le cas hier. Elle a défilé aussi derrière Hollande, Valls et l'ensemble des crapules du monde capitaliste. Le déni reste un déni : aucune jonglerie rhétorique ne peut occulter qu'il y a eu, de ce côté-là de l'échiquier politique, une grossière sortie de route au prétexte que, demain, on rasera gratis, on retrouvera la virginité radicale que l'on a fourvoyée le jour même !
Pour en savoir plus sur les positionnements dans le Front de Gauche
Extrait : "Pour « Ensemble ! », contrairement à ce que proposent François Hollande et Manuel Valls, il n’y a pas d’union possible non plus avec Nicolas Sarkozy et les forces de droite qui depuis des années "... Question : cette union est-elle possible, aurait-elle été possible, avec les seuls Hollande et Valls ?
Reportage photo (Antoine)
Une manifestation bien sur les rails... C'est tout droit. Non, pas la bifurcation à gauche !
Les panneaux publicitaires étaient Charlie...
La foule aussi...
Seulement deux pas derrière la banderole de tête...la politique en bleu, blanc, rouge...
Relais de couleurs dans le cortège...
Histoire qu'on leur évite de funestes amalgames...
Des applaudissements réguliers, au passage de la tête de cortège, probablement aussi en souvenir des victimes...
Fugace expression berbère...
De retour de manif... Est-elle Charlie ?
Et lui, ça lui fait quoi "la marche de fraternité républicaine" ?
Un peu esseulé José Martí, le héros de l'indépendance cubaine, grand pourfendeur des faux-semblants politiques...
Garder le cap malgré tout ...
Le combat continue...
Cela a été possible à Toulouse, cela l'aurait été à Montpellier...
A Toulouse, mobilisation massive
et populaire pour la liberté d’expression, en toute indépendance de la
droite et du gouvernement.
Le NPA 31, co-organisateur de la manifestation en réaction au massacre de Charlie Hebdo, se félicite de la participation massive de la population avec plus de 120 000 personnes dans les rues de Toulouse. Cette manifestation était appelée par un cadre unitaire regroupant des syndicats (CGT, Solidaires, FSU), des partis (PG, Ensemble, NPA,…) et des associations (LDH, Act-Up, FCPE, ATTAC,…). Au dernier moment, le maire de Toulouse (UMP), les représentants du gouvernement PS et leurs alliés (EELV, PCF) ont tenté de récupérer la manifestation et l'émotion populaire, pour nous faire oublier les mauvais coups qu'ils nous préparent avec la loi Macron.
Nous nous félicitons de leur échec. En effet, les tenants de l’« union nationale », contrairement à la manifestation parisienne, n’ont pas pu prendre la tête de la manifestation et ont échoué dans leur tentative de détourner le cortège. Pour nous, le mouvement ouvrier toulousain a eu raison de ne pas tomber dans le piège de l’union nationale. Nous ne sommes pas de ceux qui souhaitent s’unir avec les défenseurs du système qui multiplient les interventions militaires contre les peuples, les lois racistes et liberticides et qui mettent en place la casse sociale depuis de nombreuses années dans ce pays. Comment croire une seule seconde ceux qui prétendent défendre aujourd’hui la liberté d’expression alors qu’hier ils interdisaient les manifestations pour la Palestine ou contre le barrage de Sivens ?
A l’inverse, nous sommes fiers de défendre l’unité des travailleurs/ses et des opprimé-e-s, quelles que soient leurs origines ou leur religion. Tout en dénonçant tous les fanatismes religieux, nous serons les premiers dans les semaines à venir à nous battre contre l’islamophobie, contre les guerres impérialistes et contre les politiques antisociales du gouvernement.
Le communiqué sur le site du NPA 31
Le NPA 31, co-organisateur de la manifestation en réaction au massacre de Charlie Hebdo, se félicite de la participation massive de la population avec plus de 120 000 personnes dans les rues de Toulouse. Cette manifestation était appelée par un cadre unitaire regroupant des syndicats (CGT, Solidaires, FSU), des partis (PG, Ensemble, NPA,…) et des associations (LDH, Act-Up, FCPE, ATTAC,…). Au dernier moment, le maire de Toulouse (UMP), les représentants du gouvernement PS et leurs alliés (EELV, PCF) ont tenté de récupérer la manifestation et l'émotion populaire, pour nous faire oublier les mauvais coups qu'ils nous préparent avec la loi Macron.
Nous nous félicitons de leur échec. En effet, les tenants de l’« union nationale », contrairement à la manifestation parisienne, n’ont pas pu prendre la tête de la manifestation et ont échoué dans leur tentative de détourner le cortège. Pour nous, le mouvement ouvrier toulousain a eu raison de ne pas tomber dans le piège de l’union nationale. Nous ne sommes pas de ceux qui souhaitent s’unir avec les défenseurs du système qui multiplient les interventions militaires contre les peuples, les lois racistes et liberticides et qui mettent en place la casse sociale depuis de nombreuses années dans ce pays. Comment croire une seule seconde ceux qui prétendent défendre aujourd’hui la liberté d’expression alors qu’hier ils interdisaient les manifestations pour la Palestine ou contre le barrage de Sivens ?
A l’inverse, nous sommes fiers de défendre l’unité des travailleurs/ses et des opprimé-e-s, quelles que soient leurs origines ou leur religion. Tout en dénonçant tous les fanatismes religieux, nous serons les premiers dans les semaines à venir à nous battre contre l’islamophobie, contre les guerres impérialistes et contre les politiques antisociales du gouvernement.
Le communiqué sur le site du NPA 31
Et à Marseille...
Marseille l’insoumise. Marseille qui ne défile pas le jour voulu par les
partis de gouvernent et qui n’accepte pas qu’un assassinat collectif
devienne l’objet d’un marchandage de basse politique... Cliquer ici

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