Question : Sarkozy, Hollande, Valls... Ils habitent où ? Politiquement parlant bien sûr !
Invité : Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL Droit au Logement.
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Il y a quelques jours, Hollande est allé dans le Pas-de-Calais, de
Boulogne-sur-Mer à Lens, présenter son plan national de rénovation
urbaine, « PNRU 2 », histoire de tenter d’améliorer son image dans
l’électorat populaire. Il en faudra un peu plus pour atteindre cet
objectif !
En fait ces 5 milliards ne sont pas grand-chose. 1 milliard va servir
aux démolitions et le reste va être réparti sur les 200 sites
sélectionnés. […]
Les démolitions-reconstructions coûtent plus cher que les rénovations,
et elles ne s’adressent pas aux mêmes populations. Hollande et les
socialistes poursuivent la politique mise en œuvre par la droite depuis
2003, en permettant aux lois du marché immobilier de trouver de nouveaux
débouchés par la casse du logement social et la relégation de ceux qui y
habitent. Cliquer ici
Le gouvernement vient de découvrir qu’il y a une crise du logement
avec une situation de pénurie qui ne fait que s’accroître malgré les
engagements pris...
Le nombre de logements neufs en
construction sur les 3 derniers mois est en baisse de 2,7 % et reste
très éloigné de ce qu’il faudrait pour répondre à la demande. À peine
300 000 dont la construction est engagée, alors qu’Hollande s’était
engagé à 500 000 logements par an et ce jusqu’en 2020. Cliquer ici
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Les nouvelles données indiquent clairement où se situent les difficultés
sociales de la France contemporaine : proche du périphérique et non à
la périphérie lointaine. Pour aller plus loin, il faudrait pouvoir
observer le détail de chaque territoire. L’Insee ne devrait livrer qu’à
la fin de l’an prochain des taux de pauvreté par commune et par
quartier. Ceci dit, les estimations réalisées par le Compas confirment les conclusions actuelles de l’Insee : les taux de pauvreté
sont beaucoup plus élevés dans les grandes villes et même Paris n’y
échappe pas. Cliquer ici
Les revenus des plus défavorisés diminuent désormais, du jamais vu
depuis les années 1970. Il s’agit d’un tournant historique.
L’enrichissement d’une partie des « super-riches » a été considérable,
mais le problème de la France aujourd’hui n’est plus là, c’est un fossé
croissant entre les catégories populaires et les couches aisées au sens
large, qui se creuse.
[…] Le revenu annuel moyen [1] des 10 % les plus riches a augmenté de 1 800 euros entre 2008 et 2011 contre une perte de 400 euros pour les 10 % les plus pauvres. La crise frappe bien davantage les ménages les plus modestes que les autres. Cliquer ici
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