Barrage de Sivens. Vigilance ! C'est maintenant Ségolène Royal qui appelle à l'expulsion des zadistes...
...pour imposer un pseudo projet alternatif rejeté par les acteurs locaux de la mobilisation !

Mardi 3 février, toujours à Albi, devant le tribunal de grande instance cette fois, doit se tenir une autre audience en vue de mettre fin à l’occupation des parcelles non bâties, ou autrement dit, de faire
partir les zadistes installés dans les tentes ou dans les arbres
alentour. Le département est accompagné dans cette démarche par la
Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne, maître d’œuvre du projet de retenue d’eau. Les zadistes ont l’intention de demander là aussi un renvoi, n’ayant été prévenus que tardivement, ainsi qu’un avocat désigné par le tribunal. Cliquer ici
« Ce qui se passe est hallucinant » ! Les opposants au barrage de Sivens ne reviennent toujours pas de ce qui s’est déroulé ce dimanche 1er février.
Durant toute la journée étaient prévues des activités naturalistes et
conviviales sur la zone du Testet, à l’occasion de la Journée mondiale des Zones Humides. Le Collectif Testet et l’association naturaliste APIFERA
organisaient l’évènement. Sauf que, dès le matin, des groupes
d’agriculteurs et de riverains étaient présents et barraient tous les
accès à la zone. Cliquer ici
Les signataires, participants à la coordination des opposants au
barrage de Sivens, empêchés de circuler et de se réunir, agressés,
menacés, traités en délinquants, dénoncent ce système de deux poids deux
mesures, bienveillant pour les uns, implacable pour les autres, et
appellent tous les citoyens attachés à la liberté à protester contre ces
dérives intolérables dans un état de droit.
Soyons nombreux à nous insurger contre la montée de l’inadmissible ! Dimanche 1er février 2015
Mme Ségolène Royal a annoncé le mercredi 28 janvier 2015 à l’Assemblée
nationale, en réponse à une question du député (UDI) de la 1ère
circonscription du Tarn, Philippe Folliot, que les occupants de la ZAD du Testet seront évacués quand les élus du Conseil général du Tarn auront voté, le 6 mars prochain, pour l’une des deux “alternatives”
au barrage initial, les deux seules retenues sur les cinq élaborées à
l’issue de la seconde mission d’expertise conduite par des
hauts-fonctionnaires du ministère de l’Ecologie, expertise qu’elle avait
elle-même commanditée. Mme Royal a commis ce faisant six fautes
majeures, et précipité les conditions d’un nouvel affrontement. Cliquer ici
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