Le maire de Béziers, soutenu par le Front national, s’apprête à
débaptiser une « rue du 19 mars » pour la renommer rue du « Commandant
Hélie Denoix de Saint Marc ». La cérémonie est prévue pour le samedi 14
mars à 14 h 30. Tout ce que la France compte de nostalgiques de
l’Algérie française, cercle algérianiste, associations de rapatriés et
d’organisations pro-OAS s’organise pour faire de cette cérémonie un
grand rassemblement national.
Forte de son négationnisme, elle continue à prétendre que l’armée française aurait été contrainte de signer, le 19 mars 1962, un cessez-le-feu avec une armée de libération nationale algérienne totalement défaite. Cette signature serait une trahison et ne saurait acter la fin d’une guerre qui n’aurait jamais été qu’une intervention de maintien de l’ordre dans des départements français. Si, à la suite du cessez-le-feu, des crimes et des violences ont continué à faire des morts et des disparus aussi bien du côté français qu’algérien, le déchaînement de la folie meurtrière de l’OAS y a été pour beaucoup. Cliquer ici
Par décret du Président de la République en date du 25 novembre 2011 [1] – paru au Journal officiel
du 26 novembre 2011, le chef de bataillon Élie Denoix de Saint Marc est
élevé à la la dignité de Grand-croix de la Légion d’Honneur, la plus
haute distinction que la République puisse conférer.
Il est difficile de ne pas rapprocher cette information du déplacement annoncé des cendres du général Bigeard aux Invalides et de la nomination de Jean-François Collin au grade de chevalier de la Légion d’honneur. À quelques mois de l’élection présidentielle, faudra-t-il donc y voir un nouvel élément d’une offensive de séduction dirigée vers certains milieux militaires nostalgériques ? Coïncidence ou pas, il reste que l’action de chacun de ces trois militaires reste liée à certains épisodes contestables de la guerre d’Algérie : le putsch d’avril 1961, l’usage de la torture, l’OAS.
Nous reprenons, ci-dessous, un débat télévisé qui s’est tenu en 1991 avec Hélie de Saint-Marc, sur l’usage de la torture, suivi d’un article de Gilles Manceron consacré à “Hélie Denoix de Saint-Marc ou la fabrication d’un mythe”, initialement publié sur ce site en avril 2007. Cliquer ici
Forte de son négationnisme, elle continue à prétendre que l’armée française aurait été contrainte de signer, le 19 mars 1962, un cessez-le-feu avec une armée de libération nationale algérienne totalement défaite. Cette signature serait une trahison et ne saurait acter la fin d’une guerre qui n’aurait jamais été qu’une intervention de maintien de l’ordre dans des départements français. Si, à la suite du cessez-le-feu, des crimes et des violences ont continué à faire des morts et des disparus aussi bien du côté français qu’algérien, le déchaînement de la folie meurtrière de l’OAS y a été pour beaucoup. Cliquer ici
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Nous reprenons, ci-dessous, un débat télévisé qui s’est tenu en 1991 avec Hélie de Saint-Marc, sur l’usage de la torture, suivi d’un article de Gilles Manceron consacré à “Hélie Denoix de Saint-Marc ou la fabrication d’un mythe”, initialement publié sur ce site en avril 2007. Cliquer ici
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