Charlie...."La barbarie du fort est la principale responsable de l’émergence d’une contre-barbarie"...
 En France la 
« gauche radicale » a un piètre bilan en ce qui 
concerne les rapports avec les milieux d’origine immigrée. 
La condition des populations d’origine immigrée en France est plus proche de celle des Noirs aux Etats-Unis que de l’apartheid au sens strict. Ces populations sont concentrées dans des zones séparées, à la périphérie des villes et vivent dans des conditions extrêmement frustrantes. S’ajoute à cela le racisme qui est largement répandu sous diverses formes dans la société française, y compris les discriminations à l’emploi, au logement, et autres.
Sur ce dernier point, la France est même pire que les Etats-Unis : ce n’est pas de sitôt que l’on verra une personne d’origine africaine être élue à la présidence de la France, autrement que dans le fantasme extravagant d’un romancier français islamophobe, tristement célèbre. Cliquer ici
A lire aussi

Les jihadistes ne passent même pas par un endoctrinement politique 
construit, ils sautent directement dans la case jihad, sans passer par 
la case islam, car ils ont préalablement ce désir de violence. 20 % 
d’entre eux ne sont même pas nés dans un milieu théoriquement musulman. 
Dans les 80 % restants, ce sont des musulmans théoriques, par l’origine,
 qui sont touchés, mais en général dans un milieu très peu pratiquant. 
Avant de devenir des professionnels du jihad, les frères Kouachi 
buvaient de l’alcool, Coulibaly faisait des casses, Mohamed Merah se 
rêvait militaire d’élite… : ce sont des rêves déchus d’adolescents, des 
jeunes qui n’ont pas réussi leur processus d’individuation, qui ne 
trouvent pas de place, sont complètement désocialisés. Désocialisés y 
compris de leur communauté d’origine. Le problème n’est donc pas le 
communautarisme.  Cliquer ici
Et aussi 
Le marxisme  classique n’a pas posé la suppression de la religion comme 
condition  nécessaire et préalable de l’émancipation sociale (le propos 
du  jeune Marx pourrait se lire: afin de pouvoir surmonter les 
illusions,  il faut d’abord mettre fin à la «condition qui a besoin 
d’illusions»).  En tout état de cause, tout comme pour l’État, 
pourrait-on dire,  il ne s’agit pas d’abolir la religion, mais de créer 
les conditions  de son extinction. Il n’est pas question de prohiber 
«l’opium du  peuple», et encore moins d’en réprimer les consommateurs. 
Il s’agit  seulement de mettre fin aux rapports privilégiés 
qu’entretiennent  ceux qui en font commerce avec le pouvoir politique, 
afin de réduire  son emprise sur les esprits. Cliquer ici
Et encore
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Teresa Forcades : Il  est très différent de détenir les moyens de production que de 
dépendre de la vente de sa force de travail pour obtenir l’argent et le 
nécessaire pour vivre. Si on permet qu’il y ait des personnes qui 
détiennent la propriété et d’autres qui doivent vendre leur force de 
travail, une division se crée, ce qui engendre ensuite l’accumulation du
 capital telle qu’elle a commencé au XVIIe siècle et qui atteint 
aujourd’hui des niveaux qu’il est difficile de dépasser. C’est ce qu’on 
peut appeler le 1% en face des 99%.
Cette lutte des classes existe, on doit en être conscient. Et on ne 
doit pas avoir peur d’utiliser cette expression à cause du spectre de la
 réalisation historique du marxisme en Union Soviétique où il y a eu une
 dictature. Mon positionnement personnel est favorable à l’initiative 
privée, à condition qu’elle se situe dans le cadre de processus 
coopératifs qui n’ont rien à voir ni avec le capitalisme, ni avec ce 
qu’un comité central peut dicter, ni avec la dépendance envers un Etat 
paternaliste. Cliquer ici
NPA 34, NPA 
















